05/12/2012 ARMEE DANS NOS VILLES

Aube - Dans une ville fantôme bâtie dans l'Aisne, l'armée se prépare aux nouvelles formes de combat pour être plus efficace et moins vulnérableLes hauts gradés ne s'en cachent pas : les combats de demain ne seront pas ceux d'hier. Les armées ne vont plus « faire campagne », mais vont se battre en ville. « Mais, en ville, un combat est souvent source de pièges et d'enlisement. Il y est quasiment impossible d'y développer une manœuvre sans risque de perte importante en matériels et en personnels », rappelle l'un des officiers supérieurs du camp militaire de Sissonne, situé dans l'Aisne. Alors il faut s'adapter avec du matériel performant et du personnel bien formé. C'était tout le sens des manœuvres organisées voilà quelques jours sur ce camp, en présence du général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre.

 Changer du matériel « à bout de souffle »
Cela se passe au cœur d'une ville fantôme - équivalent d'une cité de 5 000 habitants - bâtie spécialement pour l'entraînement au combat urbain. L'occasion pour les militaires de souligner qu'un combat sans hommes est une utopie. « Ce sont des combats de grande intensité qui nécessitent des relèves. On sait qu'un soldat restant plus de 24 heures au combat urbain peut souffrir de dommages psychologiques importants. » Le général de division Bernard Guillet est encore plus direct en évoquant, certes, les contraintes budgétaires pesant sur les choix d'investissement, mais aussi le matériel « à bout de souffle ». C'est alors que les militaires évoquent « la démarche Scorpion », présentée comme le « projet phare de l'armée de terre ». Il s'agit de renouveler les équipements, d'utiliser encore davantage les nouvelles technologies et de rendre les forces moins vulnérables, « tout en endiguant les surcoûts dans une période de disette financière ». Ce n'est pas par hasard si, à ces manœuvres, étaient invités les parlementaires des commissions de Défense des deux assemblées, ceux qui vont peser lors du vote des budgets de la Défense.

Vétronique…
En matière de matériel, il est prévu de remplacer du matériel ancien - près de quarante ans - notamment pour le transport de troupes : les fameux VAB (véhicules de l'avant blindés) dont chacun sait que leur blindage est très insuffisant. Seront intégrés des véhicules blindés plus performants, avec des systèmes de brouilleurs, de détection de départ de tirs ennemis, ainsi que de la robotique et de la vétronique, autrement dit un système électronique permettant de contrôler la navigation, les communications, les systèmes d'observation, l'énergie, la motorisation et les systèmes d'armes des véhicules militaires. Le tout en réseau de manière à limiter les temps de communication et de décision en cours de combat. Les unités seront ainsi mieux protégées, moins vulnérables, et plus rapides dans l'exécution des ordres.

Au total, 800 soldats et 120 véhicules militaires vont participer à ces grandes manoeuvres. Objectif: s'entraîner pour les futurs missions à l'étranger

une lettre envoyée au maire pour dire le  refus de cette exercice.

Ne pensez vous que celui-ci pourrait occasioner  de sérieux  traumastismes aussi bien chez les jeunes enfantsquechez ceux qui, en d'autre tempsont déjà vécu d'autres formesd'occupation?[...]Plus généralement , pensez vous que dans un &état de droit , à ce jour en paix, la place des militaires en armes soit au milieu des villes?Ignorez - vous qu'existent  des lieux ad hoc pour ce type d'activités, ne mettant en péril ni la sécurité, ni la sérénité des citoyens?Le Cenzub, centred'entraînement  aux actions en zone urbaine, implanté à Sissone(Aisne), qui reconstitue  l'équivalent  d'une ville  de 5000habitants , parait tout à fait adapté à ce genre  d'ébats.... Deplus le site en question a côuté 80 million d'euros.il serait dommage qu'il soit sous employé!

[..]Sachez que le procédé , consistant à livrer une ville entière , qui après tout ne vous appartient pas, à un régiment en manoeuvres, a profondément choqué les libres penseurs  et pacifistes de valence .. et au delà, de laD rôme et de l'ardèche.

La libre pensée  se fait le relai  de nombreux libres penseur s et pacifistes de la drome et de l'rdèche  pour dire sa totale opposition à de telles manoeuvres

Source La Libre pensée

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La hausse cachée du salaire des militaires : entre 300 et 600 euros de plus par mois pour les généraux et les officiers en 2011

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publié le mercredi 30 novembre 2011 à 23h37

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Tous les fonctionnaires ne sont pas logés à la même enseigne. Alors que le gouvernement a annoncé un gel du traitement des fonctionnaires en 2012 et 2013, certains d'entre eux ont été gâtés : il s'agit des militaires. Le ministère de la Défense leur a accordé une forte augmentation de salaire de l'ordre de 300 à 600 euros par mois grâce à deux arrêtés en date du 29 juillet 2011 et du 4 octobre 2011.

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C'est Le Canard enchaîné qui révèle cette hausse cachée dans son édition du 30 novembre 2011. Comment le gouvernement a-t-il réussi à faire passer cette décision en catimini ? En procédant simplement à une hausse du "point d'indice". Ce sont les 126 généraux qui ont été les mieux servis d'après Le Canard avec une hausse de 80 à 140 points décidée par un arrêté du 29 juillet. Traduction : "à 4 euros le point d'indice, [cela se traduit par une augmentation] de 320 à 560 euros par mois, qui s'ajoutent à des traitements dépassant les 5000 euros". Avec un traitement mensuel à 5000 euros, il était effectivement urgent d'aider ces représentants des couches populaires.


Sans doute pour ne pas ranimer la lutte des classes au sein de l'armée (sic), le gouvernement a procédé à une autre augmentation de salaire, pour les subordonnés cette fois-ci, avec le décret du 4 octobre 2011. La hausse de salaire concerne les colonels, lieutenants-colonels, commandants, capitaine et lieutenants. Le Canard a calculé que ces derniers devraient recevoir, selon leur rang, entre 80 et 404 euros de plus.

Conclusion : avec ces hausses mensuelles, certains militaires vont gagner jusqu'à 6700 euros de plus sur l'année ! Contacté par Le Canard, le ministère de la défense a confirmé en ces hausses en précisant qu'elles faisaient partie "d'un vaste plan de revalorisation entamé avec l'amélioration de la condition militaire".

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20.07.2011
La France n'a pas les moyens de ses ambitions militaires

 

Défense: les exportations d'armement ont dépassé les objectifs en 2008

lundi 19 janvier 2009

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé lundi que les exportations françaises d'armement avaient atteint 6,3 milliards d'euros en 2008, dépassant l'objectif du gouvernement fixé à 6 milliards d'euros. "En 2008, nous nous étions fixé l'objectif de 6 milliards d'euros d'exportations, nous l'avons tenu et avons même fait mieux puisque nous avons réalisé 6,3 milliards d'euros", s'est félicité M. Morin qui présentait ses voeux au personnel de la Défense au Musée de l'air et de l'espace du Bourget.

"C'est la meilleure année depuis l'an 2000", a-t-il souligné, rappelant que les exportations françaises s'étaient élevées en 2007 à près de 5,5 milliards d'euros. La France, "talonnée" par Israël, doit "revenir progressivement au même niveau que nos amis britanniques, il n'y a aucune raison pour que nous ayons décroché", a-t-il ajouté. Le ministre s'est ainsi engagé à "continuer à faire le tour du monde pour défendre les fleurons" de l'industrie d'armement française et "défendre tel ou tel programme qui se trouverait sur la sellette". "Car la décision d'achat d'un programme d'armement dépend naturellement de la qualité du produit, de son prix, mais est aussi un acte politique", a-t-il relevé.

Se félicitant d'avoir lancé une "vaste réforme des procédures" d'exportation, le ministre a affirmé en substance qu'elle avait permis de réduire de moitié les délais de traitement des dossiers, passés de 80 jours à 40 depuis mai 2007. La moitié aussi des demandes formulées par les industriels sont désormais faites "en ligne", a-t-il noté. En 2007, la France avait conservé sa 4e place mondiale derrière les Etats-Unis (54%), le Royaume-Uni (13%) et la Russie (9,5%). Mais elle était effectivement talonnée par Israël (5,3%). Cette année-là aussi, les principaux pays clients de la France avaient été, dans l'ordre, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Espagne et les Etats-Unis. Par région, le Moyen-Orient représentait 43% des exportations françaises, l'Europe 20% et l'Asie 10%. Hervé Morin n'a pas détaillé lundi soir la ventilation des ventes d'armement en 2008.

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Les militaires bien lotis

mercredi 29 octobre 2008

101 milliards d'euros pour l'équipement des forces, l'achat d'hélicoptères et de véhicules blindés.

La défense échappe à la crise avec une enveloppe de 185 milliards d'euros sur 5 ans dont 101 milliards pour les équipements.

La loi de programmation militaire 2009-2014 (LPM) reflète un véritable effort de Défense. Les plus sceptiques doivent aujourd'hui le reconnaître. Quelque 185 milliards d'euros sont consacrés à la "mission défense", dont 101 milliards d'euros pour l'équipement des forces, l'achat d'hélicoptère NH 90, de véhicules blindés (VBCI de Nexter) ou encore le Rafale..

Jusqu'en 2012, le volume des dépenses est gelé et au-delà, elles augmenteront de 1% par an. Comment ? C'est la grande nouveauté de cette LPM: des ressources exceptionnelles provenant notamment de cessions d'actifs par l'Etat seront mobilisées. Par exemple, la mise en vente d'une partie du patrimoine immobilier militaire, ou encore la vente de fréquences radios. Ces cessions devraient rapporter 3,2 milliards d'euros sur trois ans. Toutes les ressources que pourraient engranger le ministère de Défense reviendront en totalité au ministère. Bercy voulait récupérer la recette des ventes de fréquences radios. L'Elysée a dit non.

Les bonnes nouvelles se suivent pour les militaires. Les opérations extérieures ne vont pas non plus être révisées à la baisse. "Les fonds interministériels financeront la différence entre ce qui est inscrit à la loi et le dépassement de budget". Pour l'heure, le montant prévu pour les "Opex" est de 510 millions d'euros en 2009. Un budget qui devrait en toute logique être effectivement dépassé avec le renforcement de la présence française en Afghanistan.

Le gouvernement fait  encore un geste. "Nous avons décidé d'augmenter en trois ans le salaire des militaires de un mois à deux mois de salaire en plus par an". Un geste qui coûtera 300 millions d'euros par an. Un beau cadeau, que pourrait lui envier les autres ministères contraints, eux, à des cures d'amaigrissement.

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Défense: les exportations d'armement ont dépassé les objectifs en 2008

lundi 19 janvier 2009

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé lundi que les exportations françaises d'armement avaient atteint 6,3 milliards d'euros en 2008, dépassant l'objectif du gouvernement fixé à 6 milliards d'euros. "En 2008, nous nous étions fixé l'objectif de 6 milliards d'euros d'exportations, nous l'avons tenu et avons même fait mieux puisque nous avons réalisé 6,3 milliards d'euros", s'est félicité M. Morin qui présentait ses voeux au personnel de la Défense au Musée de l'air et de l'espace du Bourget.

"C'est la meilleure année depuis l'an 2000", a-t-il souligné, rappelant que les exportations françaises s'étaient élevées en 2007 à près de 5,5 milliards d'euros. La France, "talonnée" par Israël, doit "revenir progressivement au même niveau que nos amis britanniques, il n'y a aucune raison pour que nous ayons décroché", a-t-il ajouté. Le ministre s'est ainsi engagé à "continuer à faire le tour du monde pour défendre les fleurons" de l'industrie d'armement française et "défendre tel ou tel programme qui se trouverait sur la sellette". "Car la décision d'achat d'un programme d'armement dépend naturellement de la qualité du produit, de son prix, mais est aussi un acte politique", a-t-il relevé.

Se félicitant d'avoir lancé une "vaste réforme des procédures" d'exportation, le ministre a affirmé en substance qu'elle avait permis de réduire de moitié les délais de traitement des dossiers, passés de 80 jours à 40 depuis mai 2007. La moitié aussi des demandes formulées par les industriels sont désormais faites "en ligne", a-t-il noté. En 2007, la France avait conservé sa 4e place mondiale derrière les Etats-Unis (54%), le Royaume-Uni (13%) et la Russie (9,5%). Mais elle était effectivement talonnée par Israël (5,3%). Cette année-là aussi, les principaux pays clients de la France avaient été, dans l'ordre, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Espagne et les Etats-Unis. Par région, le Moyen-Orient représentait 43% des exportations françaises, l'Europe 20% et l'Asie 10%. Hervé Morin n'a pas détaillé lundi soir la ventilation des ventes d'armement en 2008.

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Le ministère de la défense achète 100 PVP supplémentaires à Panhard

jeudi 18 décembre 2008

Accusé, peut-être à tort, de ne pas soutenir suffisamment la filière de l'armement terrestre, le ministre de la Défense a prouvé le contraire lors de son déplacement dans l'entreprise Panhard, société de défense qui fabrique des blindés légers. Les commandes prévues en 2011-2012 seront avancées. "Au lieu de dépenser en 2011-2012, nous allouons les dépenses maintenant", a assuré Hervé Morin, expliquant que les crédits seraient disponibles dès le vote du Parlement sur la loi de Programmation militaire. Dans la foulée, il a annoncé une augmentation des commandes de Petits Véhicules Protégés (PVP) de Panhard. Pour 2009 et pour 2010, le ministère a commandé 250 PVP au lieu de 150. Un gain de 12 millions d'euros par an pour Panhard, le PVP valant 120.000 euros pièce.

Panhard n'est pas le seul groupe de défense à profiter des mesures du ministère pour participer au plan de relance de l'économie. La Direction générale de l'armement (DGA) vient d'annoncer une commande de 116 véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) passé auprès de Nexter Systems et Renault Trucks Défense. Le nombre de véhicules commandés à ce jour atteint donc 298.

 

L'armée américaine va épier l'Afghanistan en dirigeable

L'armée américaine met au point un dirigeable bardé de caméras et de radars, chargé de détecter et d'analyser les mouvements en territoire ennemi.

Embourbée dans sa guerre contre les talibans, l'armée américaine prend de la hauteur. Depuis quelques mois, l'US Air Force planche sur deux projets de ballons dirigeables chargés d'espionner les forces ennemies en Afghanistan. Le plus imposant, connu sous le nom de code «Blue Devil» (diable bleu), mesurera une centaine de mètres pour un volume de 40.000 mètres cubes.
Utilisés durant de la Première Guerre mondiale par l'armée allemande, lors d'opérations de repérages et de bombardements, les dirigeables ont connu un essor commercial jusqu'aux années 1930. Mais ils n'ont pas résisté à l'embrasement mortel du Hindeburg en 1937 et à la concurrence de l'avion. Ils conservent pourtant un remarquable atout : leur autonomie en vol. Le «Blue Devil» devrait pouvoir rester dans le ciel une semaine entière à plus de six kilomètres du sol, tandis qu'un autre appareil, le «Long Endurance Multi-Intelligence Vehicle» (LEMV), prétend à une autonomie de trois semaines.
Un supercalculateur embarqué
D'après les plans détaillés par Wired, l'armée américaine souhaite centraliser sur ces dirigeables pilotés depuis le sol un arsenal de capteurs sonores et vidéo, qui surveilleront les territoires alentour. Contrairement aux drones conventionnels, qui nécessitent un traitement par des analystes au sol, un supercalculateur embarqué dans la nacelle devra délivrer les informations demandées par les soldats en moins de quinze secondes, durant leurs missions. .
L'armée américaine, qui utilise des ballons captifs gonflés à l'hélium depuis 2003 pour surveiller le territoire afghan, consacre d'importants moyens à ce programme de dirigeables autonomes. Le projet «Blue Devil» doit bénéficier d'un budget de 211 millions de dollars. Si son développement aboutit, un premier vol est programmé pour le 15 octobre

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03/12/2010
Secret défense

Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger
1500 euros chaque minute, c'est le surcoût des opérations extérieures en 2010

Le surcoût des opérations extérieures (opex) devrait sélever à 817 millions d'euros en 2010. C'est en tout cas le total des sommes approuvés par les parlementaires :  570 millions prévus par la loi de finances, suivi d'un décret d'avance de 218 millions (en septembre) puis d'une nouvelle rallonge de 29 millions, approuvée la semaine denrnière. 570 + 218 + 29 = 817 millions.
Livrés tel quels, ces chiffres ne disent pas grand chose. Ces surcoûts représentent  un peu moins de 3 % du budget de la Défense. Rappelons qu'il s'agit uniquement de surcoûts - essentiellement les frais de personnel supplémentaires et les munitions ou matériels consommés.
817 millions par an, cela peut aussi se traduite par 1500 euros toutes les minutes - soit plus qu'un Smic mensuel. On le voit, l'engagement de la France sur les théâtres extérieurs pèse sur les finances publiques.
Cette somme se situe dans le haut de la fourchette, à cause de l'engagement en Afghanistan. L'économiste Jean-Paul Hébert, récemment disparu, avait calculé que le surcoût moyen des Opex depuis 33 ans (1972-2008) était de 590 millions d'euros constants par an.

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La France a commandé 22 hélicoptères de plus pour 600 millions d'euros

jeudi 08 janvier 2009

La France a commandé vingt-deux hélicoptères de transport NH90 supplémentaires destinés à l'armée de terre pour un montant d'environ 600 millions d'euros, a annoncé le ministère de la Défense jeudi dans un communiqué. Le ministre de la Défense Hervé Morin devait confirmer cette acquisition dans la matinée devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, a précisé le ministère.

La commande, intervenue fin décembre, a été effectuée par la Délégation générale pour l'armement (DGA) auprès de la NAHEMA (NATO Helicopter Management Agency), une agence de l'Otan chargée de ce programme. Elle s'ajoute à un premier lot de 12 hélicoptères commandé fin 2007, portant à 34 le nombre de commandes fermes de NH90 pour l'armée de Terre.

Le ministère de la Défense souligne que "cette commande est pleinement cohérente avec le projet de loi de programmation militaire soumis au Parlement". Le ministre, cité par le communiqué, relève que la version terrestre du NH90 doit permettre "la résorption du déficit capacitaire en aéromobilité intra-théâtre", autrement dit de pallier un manque récurent d'hélicoptères de transport sur les théâtres d'opérations extérieures de la France.

Le maître d'oeuvre industriel du NH90 est le consortium NH Industries qui réunit Eurocopter (62,5%), filiale du géant européen aéronautique et de défense EADS, la société italienne AgustaWestland (32%) et la néerlandaise Stork Fokker (5,5%). L'achèvement du programme du NH90, un hélicoptère biturbine d'une dizaine de tonnes destiné au renouvellement des flottes de transport tactique et de lutte anti-sous-marine, a été plusieurs fois différé, pour des raisons techniques et budgétaires. Ce programme avait été lancé conjointement par quatre pays -l'Allemagne, la France, l'Italie et les Pays-Bas- rejoints par le Portugal et la Belgique.

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 Hervé Morin détaille la contribution du ministère de la Défense à l'économie

mercredi 17 décembre 2008

Hervé Morin, ministre de la défense, a détaillé la contribution de son ministère au plan de relance économique. La Défense compte injecter 2,255 milliards d'euros dans l'économie française. Dès le début 2009, le programme "équipement des forces" de la mission "défense" bénéficiera d’une autorisation de consommation de reports de crédits, pour un montant de 500 millions d'euros. Celle-ci sera ciblée sur le règlement des dettes vis-à-vis des PME, qu’elles soient fournisseurs directs ou sous-traitants de donneurs d’ordre.

Une enveloppe supplémentaire de 110 millions d'euros au titre des études en amont, à répartir en 2009 et 2010, renforcera la compétitivité des entreprises françaises. "Elle financera des études dans des secteurs clefs pour l’exportation, comme l’aéronautique ou l’électronique, ou prometteurs de développements futurs, comme la sécurité des systèmes d’information ou les matériaux innovants", précise le ministre dans son communiqué.

Ensuite, les programmes d'équipement - prévus par le Livre Blanc - vont être accélérés. Une enveloppe supplémentaire de 1,425 milliard d'euros (répartis entre 2009 et 2010) viendra ainsi soutenir les secteurs plus fragiles comme la filière munitionnaire, l’industrie automobile ou la construction navale.

La contribution de la Défense au plan de relance va permettre de soutenir particulièrement le secteur naval, (acquisitions anticipées d'un bâtiment de projection et de commandement, des engins de débarquement amphibie et des petits bâtiments destinés aux manœuvres portuaires), le secteur terrestre, (achat de blindés le VBCI de Nexter et le PVP de Panhard), et le secteur aéronautique et espace (achat de l'hélicoptère Caracal, accélération de la production de deux avions Rafale ou achat de stations de réception du satellite de télécommunication Syracuse). Les 220 millions d'euros restants permettront de remettre aux normes les infrastructures des sites de la défense avant de procéder à l’externalisation progressive de leur maintenance.

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Le Brésil confirme ses achats d'équipements français

mardi 23 décembre 2008

Comme attendu, le Brésil a signé l'achat de cinquante hélicoptères de transport français EC-725 et de quatre sous-marins d'attaque Scorpène ainsi que d'un cinquième à propulsion nucléaire qui sera construit avec l'aide de la France.

Ces contrats ont été signés en présence du président français Nicolas Sarkozy et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Le montant total de ces contrats n'a pas été révélé lors de la signature mais selon des estimations il s'élèverait à six milliards d'euros (1,9 milliard pour les hélicoptères, 4,1 milliards pour les sous-marins).

Ils s'accompagnent d'importants transferts de technologie, le Brésil s'étant fixé comme priorité de développer son industrie de défense. Les hélicoptères, des modèles du groupe Eurocopter, seront ainsi assemblés au Brésil. Avec la technologie française, le Brésil construira aussi le sous-marin à propulsion nucléaire, notamment le moteur dont les ingénieurs brésiliens auront la maîtrise d'oeuvre exclusive.

Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, s'est félicité de la vente des 50 hélicoptères : "EADS considère le Brésil comme un pays prioritaire dans sa stratégie de partenariats à long terme". Il s'agit du plus grand contrat d'hélicoptères jamais signé en Amérique du Sud, selon Eurocopter. Les hélicoptères seront assemblés au Brésil à Itajuba, dans le Minas Gerais (sud-est) par la société Helibras, détenue à hauteur de 45% par Eurocopter, et qui emploie 270 salariés. Ce nouveau contrat va amener un doublement de la capacité de production de l’usine et du nombre d’employés, selon un communiqué d'Eurocopter.