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Comité Poitevin contre la repression des mouvements sociaux

07.05.2011

Poitiers : Relaxe pour les sept militantspoursuivis !
 



 Relaxe pour les sept militants poursuivis !

Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux affirme sa solidarité sans faille avec les sept personnes arrêtées et appelle à venir les soutenir : - Au rassemblement organisé mercredi 11 mai à 18 heures devant les Cordeliers (côté place du Marché). - Le jour du procès, jeudi 12 mai à 16 heures, au palais de justice.

Dans la soirée du 5 février dernier, sept personnes ont été interpellées au centre-ville de Poitiers et mises en garde à vue. Elles sont poursuivies pour participation à un attroupement en vue de commettre des dégradations.

L’accusation s’appuie sur la fameuse loi Estrosi votée en La suite >

Merci de diffuser massivement autour de vous
Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux

Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux

Lors de la dernière Fête de la musique s’est produit à Poitiers ce que la presse a élégamment qualifié de “rixe” entre des jeunes et la police, et qui a en fait constitué un véritable tabassage policier de militants et militantes connus pour leur engagement politique.
Ce 21 juin, les nombreux policiers en uniforme et en civil n’ont ainsi pas lâché ces jeunes ; et, prenant prétexte d’une menace qui aurait été formulée à l’encontre du commissaire Papineau – ce sans que nul autre que lui ne l’ait entendue –, et d’une canette qui aurait atterri à ses pieds pendant la fête, ils ont violemment interpellé peu après et ailleurs deux filles et quatre garçons. Ils les ont ensuite gardés à vue sous les inculpations de “rébellion”, “outrages” et “violences” ; puis douze policiers se sont constitués partie civile, cinq parmi eux affirmant de plus avoir été blessés par les jeunes. Quoique désarmés face aux matraques des policiers et se présentant à eux l’un après l’autre, ces jeunes étaient donc apparemment d’une efficacité aussi redoutable qu’extraordinaire !

Le 23 juin au palais de justice, quand a été examinée la demande de comparution immédiate pour eux, on a pu constater leur état physique (hématomes, traces de sang, épuisement…). En particulier pour Clément, qui avait les yeux pochés – son crâne a peut-être heurté le sol lors de son interpellation ? a suggéré un policier à la barre ; ou alors ses yeux auront heurté des plots ? a avancé un autre, le tout sans crainte du ridicule ni susciter les rires du jury… On a pu voir aussi les sourires de la trentaine de policiers présents dans la salle et autour – et cela suffisait pour comprendre que ceux-ci s’étaient fait plaisir tout en gérant bien leur affaire afin d’envoyer au trou ces jeunes qu’ils ont dans le collimateur depuis des années. Cinq d’entre eux ont été placés en préventive ; l’une des filles, laissée en liberté provisoire, a été soumise à un contrôle judiciaire. Heureusement, le soutien apporté par environ cent cinquante personnes au palais de justice lors du procès, le 8 juillet, a contribué à la libération de tous. Leurs avocat-e-s, qui ont mené une défense collective, n’ont eu que l’embarras du choix pour faire ressortir les nombreuses aberrations, contradictions et contrevérités dans un dossier complètement à charge – l’accusation reposant sur les seuls témoignages des policiers, également partie civile, alors que d’autres personnes avaient été témoins des événements, et l’enquête sur le terrain ayant été inexistante… Pour finir, si les deux premières inculpations ont été retenues, celle de “violences” a été écartée. Les peines n’en ont pas moins été de 15 jours de prison ferme pour l’un des six jeunes, 2 mois d’emprisonnement avec sursis pour quatre autres (ainsi que 70 heures de travaux d’intérêt général, TIG, pour deux d’entre eux) et 70 heures de TIG pour la sixième, sans compter les amendes (dont 1 500 euros solidairement).

Cette décision de “justice”, déjà scandaleuse, n’a pourtant pas suffi :
- d’une part, le commissaire Papineau a fait appel contre les six jeunes. Et si – à la veille du nouveau procès qui s’est déroulé le 18 février, et à la dernière minute – il est revenu sur sa décision pour recentrer sa charge contre une des deux filles (rendu à venir le 24 mars), son choix initial de poursuivre visait au minimum à maintenir la pression sur l’ensemble des jeunes ;
- d’autre part, peu de temps avant ce procès en appel, des policiers ont de nouveau interpellé Clément, de façon assez crapuleuse. Après l’avoir fait sortir dans la rue alors qu’il se trouvait dans un appartement avec des amis, invité à un anniversaire le soir du 5 février, ils lui ont passé les menottes, sans doute histoire de favoriser un motif de “rébellion” ; et ils l’ont inculpé d’”ivresse sur la voie publique” alors qu’aucun alcootest n’a été réalisé. Puis, sans doute aussi histoire de faire bonne mesure et d’étoffer un peu le dossier pour le procès du 18 février, ils ont ajouté quelques inculpations supplémentaires, comme l’”outrage” pour un tutoiement qui a échappé à Clément – chose qui, c’est bien connu, n’arrive jamais à un membre de la police. Après quoi, ils l’ont laissé ressortir de sa garde à vue une fois passé l’heure du rendez-vous qu’il avait avec son avocate pour préparer le procès du 18. Cerise sur le gâteau : Clément a été convoqué à un second procès… même jour même heure mais pas même salle que le premier. Le juge était aussi le même que celui du procès du 21 juin, où le procureur avait requis à l’encontre de Clément 70 jours-amende. Il a déclaré qu’il connaissait Clément, et que comme celui-ci comparaissait pour les “mêmes faits”, il était coupable – et Clément a été condamné à… trois mois de prison ferme !

Face à un tel acharnement, il faut le crier haut et fort : Ça suffit !


28.02.2011

Procès d’un compagnon à Tours

 

Aujourd’hui 24 février, un compagnon parisien, R.B., a été jugé au tribunal correctionnel de Tours. Il avait participé à la manifestation contre la tenue du congrès du Front National à Tours le 15 janvier, et s’était fait arrêté par des baqueux déguisés en syndicalistes (brassards solidaires 37 !). [Cf. Compte rendu de mon expérience personnelle lors de la manifestation antifa de Tours, le 15 janvier 2011]
Madame la juge, infantilisante et pédante au possible comme à son habitude, a suivi le procureur et a jugé coupable R. d’avoir lancé des pierres sur des robocops, sans preuve concrète selon l’avocat du compagnon en question, si ce n’est la parole des trois policiers de la BAC…qui l’ont arrêté.
Le procureur, tout à fait magistral, a rendu un hommage “vibrant”, s’adressant debout à la salle, un hommage aux policiers, ces hommes de l’État que le sang froid et le courage caractérisent, et grâce à qui la violence ne peut pas s’installer (“on est pas en Afrique du Nord, s’est il permis d’ajouter”).
Monsieur le procureur s’est par ailleurs permis d’accuser R. de provocation inacceptable, parce qu’il avait mis une cravate verte, alors qu’il avait un foulard vert le jour de son arrestation… Rendons nous compte !!!!
Bref cessons là la description du ton donné par cette cour hypocrite dédaigneuse et haineuse et qui semble confondre la salle d’audience avec un cadre thérapeutique propice à l’expression de son agressivité, sa rancœur et son arrogance, pour ne pas dire toute puissance.
Le compagnon est condamné à trois mois de prison avec sursis, 110 heures de TIG (le sursis s’annulant s’il fait les TIG). Il ne sais pas s’il fait appel de cette décision. Un procès de plus, une condamnation de plus, justice pourrie.
L’agent Niet

Le militant anti-FN condamné NR 25/02/2011 05:35

Un étudiant parisien qui avait pris part, le 15 janvier dernier, à la manifestation anti-FN à Tours, a été condamné, hier après-midi, à trois mois de prison avec sursis et obligation d’effectuer 110 heures de travail d’intérêt général dans un délai de dix-huit mois.
Le jeune homme niait pourtant avoir jeté des blocs de pierre en direction des CRS. Un supplément d’information avait d’ailleurs été ordonné lors de sa comparution immédiate en janvier. Mais les trois policiers qui ont procédé à son interpellation ont confirmé l’avoir vu jeter les projectiles.

Manifestation et débat antirepression à Poitiers

Manifestation Antirepression le samedi 19 mars à Poitiers


Le
Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux a organisé une manifestation qui a démarré à côté du Centre Commercial des Cordeliers, côté rue du Marché-Notre-Dame afin de dénoncer la montée répressive de l’État. La vidéo-surveillance par exemple risque de changer de nom pour s’appeler vidéo-protection afin de mieux passer auprès du public. La LOPPSI 2 par exemple intensifie de « flicage », sous prétexte de trouver un petit nombre de personnes qui pourraient troubler un ordre établi, on se met à surveiller tout le monde. De ce fait, tous les citoyens sont considères comme des menaces potentielles. Il est bien évident que pour trouver une aiguille dans une meule de foin, il faut surveiller le « foin » et non pas détecter l’aiguille. Sur internet par exemple tout échange est mémorisé par les différents fournisseurs d’accès durant une année, les mails sont passés au crible de filtres informatiques. Pour les téléphones portables, ce sont les numéros et depuis peu les sms qui sont archivés et peuvent servir de preuves lors d’enquête. Il y a toujours le dispositif « Échelon et Projet P415« . Oui, il y a de quoi devenir paranoïaque…
Le prélèvement d’ADN même pour de petits faits anodins peut être demandé et tout refus peut être soumis à condamnation.

La Coccinelle n’ose même pas parler de Facebook qui est le plus gros système de contrôle qui soit et qui de plus n’est même pas situé en France. Beaucoup de personnes dévoilent consciemment une partie de leur vie privée, alors qu’elle ne dévoilerait même pas une partie de celle-ci, si des questions leurs étaient posées.

Mais trop d’informations tue l’information, c’est ce que les régimes dictatoriaux ont pu expérimenter de l’autre côté de la Méditerranée.
La Coccinelle qui a suivi les deux manifestations de ce samedi 19 mars a remarqué que du côté de celle liée à l’enseignement, il y avait peu de présence policière, alors qu’il y avait près d’un policier pour trois personnes du côté de la manifestation Antirepression…

C’est vrai qu’elle était composée de personnes qui dénonçaient un certain ordre établi par l’État, il faut bien avouer que l’État protège plus particulièrement les biens privés et essaye de maîtriser la rébellion des classes productives de richesses, mais qui sont spoliées de celles qu’elles produisent. Un exemple lorsque des personnes essayent d’éviter le démantèlement de la société dans laquelle ils travaillaient, on envoi les forces de l’ordre pour que dans bien des cas la production aillent s’effectuer dans des pays dans lesquelles les coûts sont moindres au non d’une liberté… oui mais pour qui ? On sacrifie le fruit du travail au nom de l’argent, alors qu’il semble que l’argent soit le fruit du travail, mais cela dépend pour qui est l’argent au final…

Les deux manifestations se sont croisées à côté du temple de la culture qu’est la médiathèque et beaucoup de bisous et de poignées de mains se sont échangés. La Coccinelle à même entendu : « Ceux de la manifestation antirépression sont vraiment courageux d’oser se mettre en danger ». C’est sûr, il y a plusieurs façons de brimer ceux qui dénoncent un ordre établi, on essaye de les mettre dehors et de les exclure, ils sont plus contrôlés et on arrive à trouver des motifs pour les virer ou stopper leur progression, mais il y a aussi le harcèlement moral. Le contrôle social a de multiples façons d’être exercé, jusqu’à l’ultime descente progressive de l’échelle sociale…

Après cette rencontre, les deux manifestations ont chacune suivi leur chemin. L’antirepression est allée symboliquement bâillonner le piédestal de la statue de la liberté sur la place du même nom. Des slameuses et des slameurs de l’association l’Astre en Moi ont déclamé des textes sur les thèmes de l’injustice et de la répression.
La Coccinelle ayant assisté à quelques conférences en Facs ces derniers jours, aura beaucoup de rédactionnel à faire afin de faire une synthèse des aspects sociologiques qui se déclinent dans une partie de monde…

Ah ! Lien social quand tu nous tiens…

 

 Source la Coccinelle Poitiers

 
Lundi 14 février 2011
 

Six de la Fête de la musique : l’appel du commissaire Papineau aura lieu le
18 février à partir de 9 heures

13 février 2011

 

Vous trouverez ci-après le communiqué de presse du Comité poitevin
contre la répression des mouvements sociaux concernant l’appel du
commissaire Papineau contre les six de la Fête de la musique.
Nous appelons à venir nombreux les soutenir :
- Au rassemblement organisé jeudi 17 février à 18 heures devant les
Cordeliers (côté place du Marché)
- Le jour de l’appel, le 18 février à 9 heures, au palais de justice.

Merci de diffuser massivement ce message autour de vous.

Six de la Fête de la musique : l’appel du commissaire
Papineau aura lieu le 18 février à partir de 9 heures

Rappelons-le, la version policière, telle que l’a rapportée le patron
de la police au tribunal et sur laquelle il n’a pas été suivi, est la suivante :
il était responsable du service d’ordre de la Fête de la musique, et est
sorti seul et en gilet pare-balles à 1 h 30 pour faire le point.
L’ambiance était sereine. Arrivant place Charles-de-Gaulle, par la rue
de la Regratterie, pour se diriger vers la Grand-Rue, il entend : « Papineau,
on aura ta peau ! »
et, venant de devant, une canette de verre atterrit à ses
pieds, du côté gauche. La trajectoire étant en dehors de son champ de
vision, c’est en tournant la tête qu’il aperçoit, à droite de la façade de l’église,
une silhouette non identifiable compte tenu de sa capuche. Il décide d’appeler
par radio pour aide au contrôle de la personne. Il fixe cette silhouette qui, se
dirigeant vers la rue de la Regratterie, resserre sa capuche et part en courant.
Il la poursuit jusqu’à la place de la Liberté, mais ce n’est qu’en passant
devant la Médiathèque qu’il l’identifie et le signale par radio. Arrivent alors
cinq autres jeunes ainsi qu’une douzaine de policiers, et débute une
interpellation très violente à l’issue de laquelle ces cinq jeunes sont maîtrisés
; puis Nina elle-même se retrouve au sol, et le commissaire reçoit d’elle un coup
de pied.

Que M. Papineau se pourvoie en appel nous semble cohérent – en dehors
de l’aspect financier non négligeable que représentent les amendes : voulant
certainement ménager la chèvre et le chou, la justice n’a pas retenu les
« violences avec armes » en bande organisée, mais a donné raison à la
police en ce qui concerne les outrages et la rébellion. Elle a condamné un
des six jeunes à 15 jours de prison ferme, quatre (dont Nina) à 2 mois d’
emprisonnement avec sursis, et la dernière à 70 heures de travail d’intérêt
général, sans compter les amendes dont 1 500 euros solidairement. Nous
l’avions déclaré bien avant le rendu du procès, ce choix du tribunal est
selon nous un très mauvais calcul. Sans le début de l’« affaire » place de
Gaulle, ce qui s’est passé place de la Liberté perd en effet tout le sens
que voudraient lui donner les policiers. Si rien ne prouvait que le « Papineau,
on aura ta peau ! » proféré place de Gaulle était le fait de Nina, et si
personne
n’avait vu qui avait lancé une canette de verre aux pieds de
M. Papineau,
celui-ci n’avait aucune raison de poursuivre Nina en particulier – ou plutôt l
a seule raison était que, comme l’a fait remarquer Me Brunet au procès,
M. Papineau avait reconnu aussitôt Nina. S’il n’avait aucune raison de la
poursuivre, il n’en avait pas plus de l’appréhender place de la Liberté. Et s’il
n’y avait aucune raison de l’appréhender, il n’y en avait pas davantage
d’interpeller les autres jeunes ni de les molester jusqu’au commissariat.

Il ne restait donc aux policiers, comme à l’accoutumée, qu’à se couvrir
préventivement avec les outrages et la rébellion auxquels s’est accrochée
désespérément ensuite la justice. Il s’est agi une fois encore, pour les
policiers, de harceler ceux et celles dont les convictions ne leur plaisent pas $
afin de pouvoir ensuite les poursuivre devant les tribunaux. Tout cela est
aujourd’hui bien peu crédible. Car comment des policiers qui ont menti pour
les « violences avec armes en bande organisée » auraient-ils dit la vérité pour
les « outrages et rébellion » ?

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux exige
la relaxe des six de la Fête de la musique.

 

Venez nombreux les soutenir :

 

- Au rassemblement organisé jeudi 17 février à 18 heures devant les
Cordeliers (côté place du Marché).
- Le jour de l’appel, vendredi 18 février à 9 heures, au palais de justice.

A vot’ bon cœur, c’est pour la mairie ?

10 février 2011

 Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux

Bon, il faut comprendre que le Cœur si cher à M. Claeys, celui « d’Agglo »,
coûte la peau des fesses. Certes, par ce relookage en PPP (Partenariat
Public-Privé) du centre-ville en vitrine-musée pour gens friqués qui nous
apporte surtout, à l’heure actuelle, le charme de ses multiples chantiers
et de leur tintamarre, la municipalité vise à faire un investissement rentable
à long terme, via les contribuables, notamment avec d’autres PPP – 
Parkings Payants Partout. Mais, pour l’heure, comment gagner trois francs
six sous ? Eh bien, peut-être grâce à un plus modeste PPP, Petit Panneau
Pourri, en mettant à contribution une certaine jeunesse : samedi dernier,
une trentaine de personnes sont parties en manifestation dans Poitiers,
et sept d’entre elles se sont fait interpeller dans la foulée « après des
dégradations », a titré La Nouvelle République du 8 février. Pour preuve,
une photo montrant une tache d’encre sur un panneau d’un service municipal.
Pareil test de Rorschach, sauvage et public, ne peut bien sûr être que l’œuvre
d’un étudiant en psycho… et ces jeunes gardés à vue sont étudiants, alors
pourquoi pas le leur attribuer ? Tant pis si un truc cloche dans l’affaire :
cette tache de peinture date visiblement de quelques années, et non de
quelques jours. Le Comité poitevin contre la répression des mouvements
sociaux ne s’en interroge pas moins : le panneau sur lequel elle a été faite
étant caduc depuis 2008, puisque le service Jeunesse – Maisons de quartier
auquel il renvoie a été scindé en deux après les dernières élections municipales,
la mairie qui dit manquer d’argent tenterait-elle de s’en faire payer un
nouveau pour son service Jeunesse justement par des… jeunes ?

À propos des arrestations de militants
du 5 février 2011

8 février 2011

 On a eu chaud !

Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux

Sans l’intervention utile et courageuse de la police, nous aurions eu droit
à une nouvelle émeute destructrice à Poitiers… En réalité, son intervention
n’aura consisté qu’à arrêter un groupe entier de sept personnes se dispersant
tranquillement après une manif d’une trentaine de personnes.

Toujours selon les rumeurs policières, “on” aurait saisi des cocktails Molotov
, des bouteilles d’acide, bref tout un attirail guerrier : voilà qui semble bien
disproportionné pour du mobilier publicitaire brisé, quelques tags et poubelles
brûlées…

Qu’a-t-on trouvé en la possession de ces jeunes ? Aucune arme, pas d’acide,
pas d’essence, parfois un briquet ou un foulard ! Va-t-on leur reprocher q
uelques tags – dont La Nouvelle République nous a livré un superbe exemple
– datant en fait de Mathusalem et non de samedi dernier – et qui, à n’en
pas douter, démontre le caractère terroriste de ces gens ?

En fait, l’accusation principale s’appuie sur l’”intention de commettre un délit”, a
ssortie de la fameuse loi sur la culpabilité collective… Big Brother est dans
vos têtes et sait tout des vilaines pensées des vilains ennemis de la société !
Il est interdit de songer à protester – surtout à plusieurs !
Dormez tranquilles.

Pour le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, il
ne s’agit là que d’une nouvelle tentative de criminaliser et d’isoler une
partie de la jeunesse, pour éviter que la contestation contre un pouvoir
à juste titre considéré comme de plus en plus illégitime ne fasse tache
d’huile. Tout le cynisme policier consiste à présenter comme des
“casseurs”… des manifestants qui dénoncent précisément la
violence, bien réelle, insupportable et croissante, de la casse
sociale perpétrée par le gouvernement et sa police, notamment contre les
étrangers.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux
affirme sa solidarité sans faille avec les sept personnes arrêtées.

Sept arrestations après des dégradations NR 08/02/2011

Rue de Puygarreau, c'est une plaque qui était visée. - (dr)

Poitiers

Sept personnes âgées de 18 à 21 ans ont été déférées devant un magistrat
du parquet, hier, après des dégradations remontant à samedi soir.
Ce soir-là, vers 22 h 30, un rassemblement d’une trentaine de personnes
s’est formé sur la place Charles-de-Gaulle. Un groupe dont certains des
participants sont décrits comme ayant le visage dissimulé. Au cours
de leur déambulation dans le centre-ville, des dégradations ont été
commises, quelques tags visant la police et la justice, un jet de
peinture la plaque d’un service de la mairie, des poubelles renversées
et enflammées et du mobilier urbain visé. Des bouteilles contenant un
liquide jugé corrosif mais pas identifié clairement, auraient été jetées
sur la chaussée. Le centre commercial des Cordeliers a porté plainte après
les tags.
Le passage du groupe a été signalé à la police qui a interpellé sept personnes
, six garçons et une fille. “Ce sont ceux qui sont soupçonnés de s’être
livrés à ces actes”
, indiquait le procureur de la République, Pierre Sennès.
Hier, ils ont été présentés à un magistrat qui leur a signifié leur convocation
en justice.
Ils sont poursuivis pour participation à un attroupement en vue de
commettre des dégradations. “Certains ont été trouvés en possession d’objets qui permettent de commettre des dégradations et des tags”, a poursuivi le procureur.
Les jeunes interpellés, sont présentés comme des étudiants, inconnus de la justice,
sauf l’un d’entre eux, pour lequel le parquet a réclamé le placement sous contrôle
judiciaire. Contactée hier soir par la rédaction, l’avocate d’un des jeunes arrêtés indiquait que les faits qui leur étaient reprochés étaient “complètement contestés”. La justice ouvrira le dossier le 31 mars prochain.

 

 
MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °