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Street party, ou fête de rue ou manifestive

Une fête de rue ou street party ou manifestive est une nouvelle forme d'action politique festive et relayant souvent un discours anti-capitaliste. Le concept de « Fête de rue » et sa mise en pratique se sont répandues à travers le monde depuis le début des années 2000..


Présentation

Ces « fêtes de rue » sont en effet, dans un certain nombre de pays, devenus un des modes d'actions (et d'amusement) privilégiés des mouvements politiques alternatifs utilisant l’action directe..

En 1994, le groupe d'action directe anglais, Reclaim The Streets, alors engagé dans une lutte contre la « culture de la voiture » organisa un faux carambolage à l'intersection de deux grands boulevards londoniens. Très vite des militants apparurent, installèrent un café, un système de son et une ambiance de carnaval autour des deux voitures bloquées au milieu de la voie publique. Ils se réapproprièrent ainsi,pendant quelques heures, cet espace réservé aux automobiles.
Cette action retentissante donna le coup d'envoi du mouvement des fêtes de rue en Angleterre avec Reclaim The Streets Londres ainsi que des groupes locaux disséminés sur le territoire qui multiplièrent des actions surprises de ce type avec une imagination débordante, de l'humour mais souvent aussi pas mal de confrontation avec la police.
Assez rapidement, le discours qui sous-tendait ces carnavals révolutionnaires pris une orientation plus globale de dénonciation du système capitaliste dans son ensemble. Inspiré, par le discours situationniste, Reclaim The Streets prônent la contestation ludique, la réappropriation spectaculaire et subversive d'espaces livrés au commerce, à la voiture, à la consommation, au travail, etc. Une des plus belles réussites du mouvement fut sans doute l'occupation, le 13 juillet 1996, après une bonne partie de chat et souris avec la police, d'une autoroute du nord de Londres pendant 9 heures par plus de 9000 personne qui y dansèrent, « communièrent », attaquèrent la route au marteau piqueur pour y replanter des arbres, etc.

Le 16 mai 1998, une fête de rue globale contre l'OMC, eut lieu dans diverses grandes villes du monde.

En France la première fête de rue de ce type eut lieu lors des assises internationales pour des villes sans voitures en novembre 1998 avec l'utilisation d'un tripod (trépied de 7 à 9 m de haut au sommet duquel vient s'accrocher un manifestant que la police a ensuite énormément de mal à faire redescendre) pour réaliser le blocage. En France, les karnavals des sons, autres fêtes de rue, sont un des moyens de protestations utilisé par les teufeurs lors des différentes propositions de lois les concernant.

·  le côté do it yourself des vêtements, accesoirisés et personnalisés ;

·  le piercing comme bijou ou comme accessoires sur les vêtements ;

·  les coiffures inhabituelles : cheveux rasés, dreadlocks, tressés, colorés, accessoirisés de perles ou de laine (atébas) ;

·  parfois un chien.

·  Le sac à dos, indispensable à toute personne nomade.

·  Le keffieh porté en temps que foulard

6. Lister vos ressources en matière de musique : sono, ampli, CD…Une fête de rue a besoin de musique, et de préférence variée. Inviter des jongleurs et des jongleuses, des clowns, des poètes, des cracheurs de feu, des diseurs de textes et des diseuses de bonne aventure, des peintres, des monocyclistes, des gens qui savent marcher sur les mains et des gens qui se déguisent, des maquilleurs et des joueuses de percu. Inviter aussi des associations locales, et notamment celles de commerce équitable pour vendre des produits bio-équitable. Invitez-les à monter leurs stands au milieu de la rue.

 7. Pour "ouvrir" la rue, et surtout éviter de vous faire envahir par les voitures, vous pouvez monter un trepied, ou plusieurs, avec quelqu'un accroché tout en haut (voir plan de montage sur le site de Reclaim The Streets) ou bloquer la circulation avec une vieille voiture qui tomberait en panne comme par hasard ; ou monter des barricades traditionnelles (là il faut demander à vos parents soixante-huitards).

 8. Comment transformer l'espace ? Fabriquez une immense banderole, avec le message de votre choix (Make bike not car !, La rue est à nous !, Oui oui oui !, etc.), peignez les murs si c''est possible, ou des panneaux en bois ou en carton, faites amener une tonne de sable (Sous la plage, les pavés !), des tapis, des vieux canapés, des jeux pour les enfants…C'est à ces fournitures que peut servir l''argent collecté dès le début. Distribuer un explication de ce "rêve collectif" aux participants et aux passants.Vous pouvez aussi planter de jeunes arbres : il vous suffira juste d''un marteau pneumatique et de lunettes de sécurité !

 9. Et pour finir : faire la fête ! Profiter de l'air pur et du cadre, de la bonne humeur et des échanges. Apportez des trucs à manger, à boire, dansez, riez…

 10. Des gars pas souriants habillés en bleu peuvent arriver et se mettre en colère ("C'est les ordres !…'"). Calmez-les avec des instructions claires, pas de panique. Pour simplifier les rapports, vous pouvez choisir un-e représentant-e, auquel vous ferez confiance, et qui sera leur interlocuteur-trice privilégié-e. 

Parce que nous préférons tirer de nous-même notre ivresse, et des possibilités que nous nous donnons. Oui, nous voulons rire, danser, chanter, briser (des murs) ou allumer du feu. Sur nos propres musiques. (En agissant.) En célébrant l'avènement de nos mondes prenant de l'ampleur au sein et au-delà de l'Unique. Non dans des futurs éloignés ou par des institutions, mais par le fait de nous rassembler et de nous imposer (en l'occurrence en un lieu donné de street party, sans autorisation).

C'est une célébration que de re-prendre la ville, de la modifier en des sens qui nous permettent de créer de nouvelles choses - ce genre de choses qui bloque les flux marchands (des routes et autoroutes) et polic(i)é(r)s - d'intensifier les liens qui nous unissent - ou nous séparent - et de consolider leurs réseaux, de voir ce que nous pouvons faire ensemble si nous en prenons la possibilité,  de voir nos forces et leurs limites, pour les transgresser.
De sortir de nos situations de vaincus.

Célébration de la rupture, de la déchirure. Par la transformation de l'espace et de nos rapports avec l'espace, il y a dés-éducation, dés-apprivoisement de nos vies.
Là, il y a célébration sauvage.

Ceci est un appel vers de nouvelles fêtes.

C'est d'une part un refus de l'ordre établi de la normalisation et de la carcéralisation permanente de nos territoires de vie, où tout n'est destiné qu'à la circulation des marchandises - humaines ou non : tours de verres et rues aseptisées destinées au travail, participant de la machinerie destructrice, recouvertes de caméras, d'appareils de reconnaissance à l'iris : glaciation de tous les rapports (comme exemples, nous pourrions citer les quartiers Nord, Léopold et Midi comme les plus flagrants, sans que cela ne détourne l'attention du reste de la ville qui subit tout cela en douceur.

.
Zones mortes de 18h00 à 8h00. Le reste est censé se passer en cage, devant des écrans glacés.

D'autre part, surtout une affirmation de notre présence, de nos présences. Des êtres et des groupements en devenir sont présents (c'est indéniable). Sans cadre ou rôles donnés, mais à part entière, avec tous les possibles et toutes les manières.
Prendre de la place. De la place pour l'ébullition, pour l'expérimentation, pour l'exploration, pour de nouveaux modes d'actions et de vies, de nouveaux modes de liens et de joie.

Une prise de l'espace/temps où il n'y a plus ni " temps libre " ni " temps mort ", mais du temps, non compté. Plus de rues ni de trottoirs. Pas de passage, mais de la vie. Des moments libérateurs, comme devraient l'être toute forme de fête.
Cuisiner ensemble. Jouer à poil dans une fontaine. Faire des feux de joie. Faire de la musique. Construire une cabane. Marquer la pierre ou le béton de notre empreinte. Marcher au hasard des rues libérées. Comploter. Occuper.
Découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles personnes, sous de nouvelles facettes.
Partager des textes ou des idées avec des oreilles et/ou des yeux réceptifs.

Libérer des endroits ou saccager des prisons. Oui, saccager toutes les sortes de prisons.
Prendre l'espace. Non pour le rendre public, mais pour qu'il n'appartienne plus.

Parce que le lendemain ils veulent notre vote. Le vote comme signature de notre étrangeté au monde. Comme assentiment à la servitude, à la dépossession généralisée.
Signifier que tout leur cirque, on n'en veut plus. Que la vie, elle se passe sans eux, qu'on ne veut plus déléguer à des gens qu'on ne connaît pas, et qui prendraient soi-disant en charge l'ensemble
Que l'isolement par l'isoloir ne nous aura plus, qu'on s'organise sans eux, directement, sans médiation. Entre personnes concernées.
Les rassemblements se font, dans la rue et ailleurs, dans des Espaces réflectifs : qui résultent de la réflexion. Et partant, de la création.
de l'organisation de nos vies.

La politique, c'est peut-être simplement la liberté qu'on prend et qu'on décide de mettre en commun.

Dans la légèreté, nous retirons nos vies de leur emprise, de l'emprise.

 

MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °