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Les autorités chinoises ont, au fil des années, gagné un total de 3 700 milliards d'euros en revendant à des promoteurs des terrains obtenus auprès de communautés rurales.

 Les autorités chinoises ont, au fil des années, gagné un total de 3 700 milliards d'euros en revendant à des promoteurs des terrains obtenus auprès de communautés rurales, d’après un économiste cité par la presse d'Etat. MA/SINOPICTURES/SIPA

Les conversions de terres en Chine, pays où les zones urbanisées s'étendent rapidement, sont une énorme source de financement pour les autorités locales, comme le prouve l'étude de Wu Jinglian, un expert conseillant le gouvernement. « Certaines administrations (gouvernementales) ont gagné environ 30 000 milliards de yuans, selon des estimations prudentes, sur le prix de revente des terres lors de la campagne d'urbanisation de ces récentes décennies », a-t-il déclaré lors d'un forum économique, selon l'agence Chine nouvelle.

Sur les cinq dernières années écoulées, le taux d'urbanisation de la Chine est passé de 45,9 à 52,6 %. 85 millions d'habitants ruraux ont migré dans les villes, selon des statistiques officielles. Mais les conversions de terres commencent souvent par des saisies. Celles-ci sont devenues le principal motif des révoltes contre les autorités. Théoriquement prévues par la loi, les compensations financières offertes, lorsqu'il y en a, sont en général considérées comme insuffisantes par les familles expropriées. Les affrontements entre les villageois spoliés et les représentants des autorités locales ou des hommes de main engagés par les promoteurs prennent souvent une tournure extrêmement violente.

iPhone 5 : des ouvriers chinois dénoncent les règles d'Apple

 
Le dos de l'iPhone 5 en aluminium est particulièrement sensible aux rayures.

Ils s'opposent à de nouvelles règles de qualité qui encadrent la production du smartphone d'Apple. Le sous-traitant Foxconn parle «d'incidents isolés».

Les usines chinoises où est assemblé l'iPhone 5 sont à nouveau secouées par un mouvement social. Selon l'organisation China Labour Watch, des milliers de salariés se sont mis en grève vendredi dans à Zhengzhou, au centre de la Chine, après que la direction eut augmenté les niveaux de qualité des produits et demandé aux salariés de travailler un jour férié.

«Selon les salariés, de nombreuses lignes de production de l'iPhone ont été paralysées toute la journée dans plusieurs bâtiments de l'usine», indique un communiqué de China Labour Watch. «Cette grève vient du fait que les ouvriers subissent trop de pression», précise le directeur de cette organisation basée à New York, Li Qiang. L'agence de presse locale Xinhua News Agency a elle aussi relayé des informations faisant état d'arrêts de travail.

D'après l'ONG, le surcroît de «pression» a été provoqué par les nouvelles règles de contrôle qualité qui encadrent la production de l'iPhone 5, dictées par Apple et la direction de l'usine. Elles limiteraient à 0,02 mm les imperfections tolérables sur les iPhone 5 produits. «Les employés ne peuvent pas fabriquer des iPhone qui répondent à ces standard», déplore China Labour Watch.

Un sous-traitant de Samsung accusé d'employer des enfants

 

Les locaux de Samsung, en Corée du Sud.
Les locaux de Samsung, en Corée du Sud.


Deux mois après une enquête menée sur Apple, une ONG pointe du doigt les conditions de travail dans les usines chinoises d'un sous-traitant du groupe coréen.

Derrière le Samsung Galaxy S III, tout comme derrière le futur iPhone 5, se cachent des milliers d'ouvriers chinois.. À l'usine HEG Electronics, dans le sud-est de la Chine, 2000 ouvriers fabriquent quotidiennement des milliers d'appareils électroniques (smartphones, lecteurs DVD) pour Samsung et, dans une moindre mesure, pour LG et pour Motorola. Le constat est accablant. «HEG Electronics viole clairement le droit du travail chinois»

Travail d'enfants

Pendant les vacances scolaires (entre juin et août), période où l'enquête a été menée par CLW, 80% des 2000 ouvriers de l'usine HEG Electronics étaient des étudiants et des mineurs, ces derniers étant employés aux mêmes postes que les adultes. Parmi eux, une centaine avait moins de 16 ans. La plupart de ces enfants viennent «d'écoles partenaires» de l'usine, avec la bénédiction des enseignants. Les jeunes ouvriers «travaillent dans les mêmes conditions pénibles que les travailleurs adultes, mais sont payés seulement 70 % du salaire», affirme China Labor Watch.

Selon le rapport, révélé par Bloomberg, le salaire de base est fixé à 145 euros par mois. L'usine impose aux ouvriers (enfants comme adultes) un rythme de travail «de 11 à 13 heures par jour, six jours par semaine, 26 à 28 jours par mois» - alors que selon la loi chinoise, les ouvriers sont censés travailler huit heures par jour, cinq jours par semaine au maximum.

Des audits inefficaces

Samsung, interrogé par Bloomberg, affirme avoir fait inspecter l'usine de son sous-traitant par deux fois cette année. La société britannique Intertek, chargée de mener les audits sociaux, n'a «constaté aucune irrégularité», affirme Nam Ki Yung, porte-parole du leader mondial de la téléphonie.

D'après CLW, les enquêtes sont inefficaces - et pour cause: les audits sont annoncés plusieurs semaines à l'avance, laissant le temps aux usines de s'organiser et de gommer toute irrégularité. L'ONG accuse entre autres Intertek d'avoir accepté des pots de vins pour fermer les yeux sur les conditions de travail de l'usine HEG Electronics.

Hors des audits, les ouvriers infiltrés de CLW ont pu interroger Wu Xiaofang, une jeune fille de 14 ans, employée par HEG Electronics. «Entre mars et avril, Wu est tombée dans les escaliers en se rendant au dortoir. Elle était incapable de travailler, mais l'entreprise l'a empêchée d'aller à l'hôpital et a refusé de lui signer un arrêt de travail. Six jours lui ont été enlevés de sa paie pour son absence injustifiée», relate l'ONG.

Selon l'enquête, les enfants travailleurs réalisent (comme les adultes) la plupart du temps des tâches dangereuses, synonymes de blessures, sans que l'usine ne fournisse le moindre kit de premiers secours.

D'autres multinationales dénoncées

Ce n'est pas la première enquête de ce genre. Des centaines d'usines chinoises travaillant pour des multinationales occidentales, telles que Disney et Mattel, ont été pointées du doigt par China Labor Watch, pour des salaires payés en retard, des heures supplémentaires obligatoires, des amendes punitives ou des cas de harcèlement au travail.

Entre janvier et juin dernier, plusieurs enquêtes ont aussi épinglé Apple, autre fabriquant de smartphones et d'équipement high-tech. Selon CLW et l'organisation Fair Labor Association (FLA), les usines chinoises du manufacturier taïwanais Foxconn - qui fournit des composants électroniques à Apple, à l'origine de l'iPad et de l'iPhone - sont elles aussi loin de respecter les conditions de travail des ouvriers chinois. Depuis 2010, ces usines situées à Shenzhen sont le théâtre d'une importante vague de suicides.

 

Un sous-traitant de Samsung accusé d'employer des enfants

  Les locaux de Samsung, en Corée du Sud.
Les locaux de Samsung, en Corée du Sud.

Deux mois après une enquête menée sur Apple, une ONG pointe du doigt les conditions de travail dans les usines chinoises d'un sous-traitant du groupe coréen.
Derrière le Samsung Galaxy S III, tout comme derrière le futur iPhone 5, se cachent des milliers d'ouvriers chinois.. À l'usine HEG Electronics, dans le sud-est de la Chine, 2000 ouvriers fabriquent quotidiennement des milliers d'appareils électroniques (smartphones, lecteurs DVD) pour Samsung et, dans une moindre mesure, pour LG et pour Motorola. Le constat est accablant. «HEG Electronics viole clairement le droit du travail chinois»
Travail d'enfants
Pendant les vacances scolaires (entre juin et août), période où l'enquête a été menée par CLW, 80% des 2000 ouvriers de l'usine HEG Electronics étaient des étudiants et des mineurs, ces derniers étant employés aux mêmes postes que les adultes. Parmi eux, une centaine avait moins de 16 ans. La plupart de ces enfants viennent «d'écoles partenaires» de l'usine, avec la bénédiction des enseignants. Les jeunes ouvriers «travaillent dans les mêmes conditions pénibles que les travailleurs adultes, mais sont payés seulement 70 % du salaire», affirme China Labor Watch.
Selon le rapport, révélé par Bloomberg, le salaire de base est fixé à 145 euros par mois. L'usine impose aux ouvriers (enfants comme adultes) un rythme de travail «de 11 à 13 heures par jour, six jours par semaine, 26 à 28 jours par mois» - alors que selon la loi chinoise, les ouvriers sont censés travailler huit heures par jour, cinq jours par semaine au maximum.
Des audits inefficaces
Samsung, interrogé par Bloomberg, affirme avoir fait inspecter l'usine de son sous-traitant par deux fois cette année. La société britannique Intertek, chargée de mener les audits sociaux, n'a «constaté aucune irrégularité», affirme Nam Ki Yung, porte-parole du leader mondial de la téléphonie.
D'après CLW, les enquêtes sont inefficaces - et pour cause: les audits sont annoncés plusieurs semaines à l'avance, laissant le temps aux usines de s'organiser et de gommer toute irrégularité. L'ONG accuse entre autres Intertek d'avoir accepté des pots de vins pour fermer les yeux sur les conditions de travail de l'usine HEG Electronics.
Hors des audits, les ouvriers infiltrés de CLW ont pu interroger Wu Xiaofang, une jeune fille de 14 ans, employée par HEG Electronics. «Entre mars et avril, Wu est tombée dans les escaliers en se rendant au dortoir. Elle était incapable de travailler, mais l'entreprise l'a empêchée d'aller à l'hôpital et a refusé de lui signer un arrêt de travail. Six jours lui ont été enlevés de sa paie pour son absence injustifiée», relate l'ONG.
Selon l'enquête, les enfants travailleurs réalisent (comme les adultes) la plupart du temps des tâches dangereuses, synonymes de blessures, sans que l'usine ne fournisse le moindre kit de premiers secours.
D'autres multinationales dénoncées
Ce n'est pas la première enquête de ce genre. Des centaines d'usines chinoises travaillant pour des multinationales occidentales, telles que Disney et Mattel, ont été pointées du doigt par China Labor Watch, pour des salaires payés en retard, des heures supplémentaires obligatoires, des amendes punitives ou des cas de harcèlement au travail.
Entre janvier et juin dernier, plusieurs enquêtes ont aussi épinglé Apple, autre fabriquant de smartphones et d'équipement high-tech. Selon CLW et l'organisation Fair Labor Association (FLA), les usines chinoises du manufacturier taïwanais Foxconn - qui fournit des composants électroniques à Apple, à l'origine de l'iPad et de l'iPhone - sont elles aussi loin de respecter les conditions de travail des ouvriers chinois. Depuis 2010, ces usines situées à Shenzhen sont le théâtre d'une importante vague de suicides.


13/07/2011

La Chine ferme des sites Internet par milliers

Soucieuses de "réguler" la Toile, les autorités chinoises ont fermé de nombreux sites. Pour l'année 2010, ils ont diminué de 41%.

Les rapports qu’entretient la Chine avec Internet n’ont pas fini de révéler une certaine ambivalence de la part de la deuxième puissance économique mondiale. Formidable outil de développement économique pour le business des entreprises, Internet est aussi, en théorie, le territoire d’une expression libre, que Pékin ne se gêne pas de contrôler.

Ainsi, un rapport de l’Académie des sciences sociales chinoise publié mardi nous apprend qu’en 2010, le nombre de sites enregistrés en Chine n’était plus que de 1,91 million, soit 41% de moins qu’à la fin 2009.

"Grande muraille de l’Internet"

Pékin rend déjà un grand nombre de sites étrangers inaccessibles, comme Facebook, Twitter et YouTube. Début 2010, le déplacement par Google de ses serveurs de la Chine vers Honk-Kong, qui bénéficie d’une certaine autonomie par rapport au pouvoir central, avait fait grand bruit. La firme s’était retirée du premier marché du monde avec près d’un demi milliard d’internautes, suite à des attaques répétées de pirates sur les comptes Gmail de militants des droits de l’Homme et aux demandes expresses du pouvoir central de censurer certaines entrées sur son moteur de recherches.

Malgré tout, Liu Ruisheng estime que son pays possède "un niveau très élevé de liberté d’expression en ligne". Une déclaration qui n’empêchera pas la "police du Net" de faire son travail. Plusieurs milliers de personnes sont en effet payées non seulement pour censurer toutes activités jugées "illégales" sur la Toile, mais aussi pour produire des commentaires favorables au pouvoir en place.


Comment les Chinois préparent leur "révolution de jasmin"... sur Internet

23/02/2011

|
 
Copyright Reuters

A l'exemple de ce qui se passe en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, les appels pour réclamer plus de liberté et de démocratie se multiplient en république populaire de Chine, via les réseaux sociaux. La similitude des situations sociales est grande, en particulier la présence d'une jeunesse diplômée cantonnée au chômage pour seule perspective. Pour le moment, aucune manifestation importante n'a eu lieu, en raison d'un déploiement policier important.

Le vent de contestation qui agite les pays d'Afrique du nord et du Moyen-Orient souffle vers l'Orient. Signe d'inquiétude et de nervosité des autorités, le mot "jasmin" ainsi que ceux faisant référence aux révolutions en cours au Moyen-Orient et au Maghreb sont censurés sur les blogs et les forums. La diffusion de chaînes de télévision étrangères comme la BBC ou CNN est brouillée. Et à titre préventif, plusieurs activistes ont été arrêtés par la police, et interdiction a été faite aux étudiants de sortir hors de leurs campus universitaires. Le gouvernement a également renforcé son effectif policier dans les grandes villes.

La puissance de feu d'un demi-milliard d'internautes

Mais pour le moment rien de plus. C'est en effet sur la toile - il y a plus d'un demi-milliard d'internautes dans le pays -, en particulier via Twitter, que l'agitation se manifeste. Un appel à manifester chaque dimanche à 14 heures dans les treize principales villes du pays - Pékin, Shangaï, Canton... - a été lancé avec comme mots d'ordre : "nous voulons manger", "nous voulons travailler", "nous voulons un logement", "nous voulons la justice", ainsi que des appels à la démocratie et à la liberté... Le blogger qui anime chinageeks était présent dimanche à Pékin sur le lieu de rendez-vous Wangfujing. Il a constaté, outre une présence importante de policiers, un grand nombre de... journalistes, et aucun acte de violence n'a eu lieu.

Le nombre de diplômés a été multiplié par sept depuis 1999

Pourtant, tous les ingrédients qui ont conduit aux "révolutions de jasmin" ces dernières semaines sur les rives de la Méditerranée sont présents en Chine : mécontentement social alimenté par une inflation croissante, une corruption endémique, des inégalités qui ne cessent de se creuser, des salaires trop faibles et des logements trop chers. Dans une opinion publiée par le Project Syndicate, et intitulée "Pourquoi l'Egypte devrait inquiéter la Chine", l'économiste Barry Eichengreen, professeur à l'université de Californie, à Berkeley, souligne en particulier le rôle joué par les jeunes diplômés au chômage dans les manifestations en Egypte qui, comme la Chine, connaît une forte croissance économique : "depuis 1999, époque à laquelle le gouvernement chinois a commencé à oeuvrer pour améliorer la formation universitaire, le nombre de diplômés a été multiplié par sept, mais le nombre d'emplois hautement qualifiés et fortement rémunérateurs n'a pas suivi au même rythme", indique Barry Eichegreen. Une situation qui multiplie le nombre de laissés pour compte alors que la richesse créée est inégalement répartie.

Des conflits sociaux de plus en plus nombreux

"Partout dans le pays, on entend parler de jeunes diplômés désespérés, dans l'impossibilité de se trouver des emplois productifs. Les journaux et les blogs parlent de la "tribu des fourmis" des jeunes diplômés vivant dans les caves exiguës des grandes villes du pays à la recherche d'un travail", explique l'économiste. Si donc le potentiel de révolte est bien présent, il ne s'est pas encore traduit dans la réalité, si ce n'est de façon sporadique et dispersée, car le nombre de conflits sociaux est en forte hausse en Chine.

26/05/2010
Vague de suicides à l'usine chinoise des iPhone

Le géant Foxconn, sous-traitant d'Apple, mobilise des moyens colossaux pour décourager ses jeunes ouvriers surmenés de se jeter des toits. 

C'est une usine, ou plutôt une ville dans la ville avec ses 300 000 ouvriers, où l'on meurt beaucoup ces derniers temps. De façon volontaire et désespérée, en sautant des toits de ce fameux atelier du monde. La vague de suicides - 10 morts en quelques semaines - qui frappe l'entreprise Foxconn installée à Shenzhen, aux portes de Hongkong, a fini par éclater bien au-delà des rivages du Sud chinois. Parce que l'entreprise du groupe taïwanais Hon Hai est le plus grand fabricant de produits électroniques au monde, en termes de revenus. Et surtout parce qu'elle assemble pour Apple l'emblématique iPhone.
La mort d'un dixième employé, mardi, a fait s'emballer cette tragique histoire. Mercredi, le fondateur et président du groupe, Terry Gou, a sauté dans un jet privé à Taïwan pour gagner le continent. «Je présente des excuses pour l'impact que cela a eu sur la société, a-t-il déclaré. Je ferai tout mon possible pour sauver des vies.» Tout en défendant les méthodes de management de son entreprise et en laissant entendre que ces drames découlaient de problèmes personnels, des déceptions amoureuses notamment.
 Foxconn travaille aussi au profit de grandes marques internationales comme Dell et Sony.
 Recours au feng shui 
Paniquée par la contagion suicidaire, Foxconn multiplie les mesures, balayant les champs matériel comme spirituel. De gigantesques filets vont être installés tout autour des bâtiments, les désespérés s'étant tous jeté des toits. La tâche est à la mesure du gigantisme du site, puisque les filets devraient couvrir une superficie de 1,5 million de m². Une «hotline suicides» a été mise en place, avec le numéro 785785 qui phonétiquement signifie : «S'il vous plaît, aidez-moi.» Au total, quelque 2 000 personnes auraient été recrutées, des psychologues aux agents de sécurité.
Les forces religieuses, elles aussi, sont sollicitées. Le groupe taïwanais a fait appel à une escouade de moines éminents du Mont Wutai, l'une des quatre grandes montagnes bouddhistes de Chine. Non «pour sacrifier à une superstition féodale», mais pour contribuer à «éliminer les tensions». Le PDG lui-même aurait demandé à un maître de feng shui réputé, Zhang Qingyuan, de l'aider à «trouver une solution au mal». Il y a deux ans, un autre maître, Lin Zhenyi, aurait décelé sur le site un problème de feng shui, le premier dortoir ressemblant à une pierre tombale. Avec, donc, une tendance à «attirer les âmes» de la vie vers la mort.
On n'en finit pas de s'interroger sur ce qui pousse vers la mort des jeunes entre 18 et 24 ans. Un journaliste du Southern Weekly, «infiltré» pendant 28 jours comme ouvrier, a raconté la vie dans la secrète planète Foxconn, cette «cité interdite des nouvelles technologies». Les installations, dortoirs ou cantines, y sont plutôt modernes, mais les employés se plaignent d'un manque de pôles de loisirs, comme des cinémas ou des lieux de rencontres. Surtout, c'est le rythme qui semble en cause. Les ouvriers ne gagnent que 900 yuans par mois (une centaine d'euros) et font d'épuisantes heures supplémentaires pour doubler ce salaire. Soit souvent un travail de 12 heures par jour, 6 jours par semaine, ce qui n'est pas rare en Chine. Mercredi, ils se sont insurgés contre une déclaration que la direction voulait leur faire signer, les priant de s'engager à ne pas attenter à leur vie.
Dans une lettre ouverte datée du 18 mai, neuf sociologues chinois réputés ont dénoncé la vie impossible d'ouvriers déracinés, qui ne peuvent plus retourner dans leurs campagnes d'origine, sans pouvoir s'intégrer dans les villes où ils restent des citoyens de seconde zone. Ils lancent l'alerte sur la vulnérabilité de cette «nouvelle génération de travailleurs migrants», moins aptes à tout supporter que leurs parents et fragilisés par le spectacle des inégalités croissantes. Pour eux, l'affaire Foxconn achève de briser le rêve officiel de «société harmonieuse».


Chine : l'exode de 20 millions de chômeurs

02/02/2009

.
Les autorités redoutent des débordements sociaux après les fêtes du Nouvel An.

Les tristes cohortes de travailleurs migrants rejetés sur les routes de Chine par la crise grossissent dangereusement. Les autorités chinoises ont affirmé lundi que vingt millions d'ouvriers migrants se trouvaient désormais sans travail. «D'après nos calculs, 15,3 % des quelque cent trente millions de ruraux qui migrent pour travailler ont perdu leur emploi ou n'en ont pas trouvé», a expliqué Chen Xiwen, un responsable gouvernemental chargé de la planification rurale.

Ces statistiques sont bien plus alarmantes que celles publiées il y a dix jours. Le Bureau national des statistiques (BNS) avait alors estimé que 20 % des quelque trente millions de personnes retournées dans leurs régions d'origine étaient privées d'emploi, soit six millions de personnes.

La situation risque encore d'empirer car les migrants rentrés dans leurs campagnes pour les fêtes y restent généralement jusqu'à la mi-février. Les sinistres comptes de chômeurs sont donc loin d'être arrêtés. Qui plus est, toujours selon M. Chen, chaque année, six à sept millions de personnes supplémentaires quittent la campagne pour aller travailler dans les bassins d'emplois manufacturiers. Résultat, ce sont déjà plus de 25 millions de personnes qui sont en quête éperdue d'un emploi.

Le spectre d'un printemps social chaotique se précise un peu plus. «Une fois rentrés dans leur village, comment gagneront-ils leur vie ? Comment vivront-ils ?, s'est interrogé gravement le responsable chinois. Voilà un nouveau facteur qui va avoir un impact important sur la stabilité sociale.»

À l'autre extrémité du marché de l'emploi, les signaux sont aussi au rouge. Ainsi, 1,5 million des 5,6 millions d'étudiants ayant obtenu un diplôme d'études supérieures en 2008 n'a pas trouvé d'emploi, et 6,1 millions de nouveaux diplômés arriveront sur le marché du travail en 2009.

 

MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °