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FACHO, NEO NAZ...NATIONALISME |
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Grèce : les néo-nazis font régner la terreur à l’école
vendredi 8 mars 2013
La formation dirigée d’une main de fer par Nikólaos Michaloliákos infiltre un à un tous les secteurs de la société grecque. Après sa percée lors des derniers scrutins, Aube dorée s’invite désormais sur les bancs de l’école. Le corps enseignant s’inquiète de voir le racisme se banaliser au sein même des établissements scolaires et dénonce les violences qui se multiplient.
Le séminaire très discret de la droite et de l’extrême droite contre le mariage pour tous
Des royalistes, des conservateurs, un socialiste, et une chroniqueuse mondaine. Drôle d’assemblée à Paray-le-Monial pour préparer les actions contre le mariage pour tous. Frigide Barjot y aurait partagé le pain et le vin avec l’ancien ministre UMP Laurent Wauquiez, côtoyant joyeusement quelques personnalités des mouvances de droite extrême, dont Bruno Gollnisch, et tout le ban et l’arrière-ban des cathos intégristes… Jusqu’ici tenue secrète, cette réunion vient d’être révélée par un document interne qui leur a échappé. Petite analyse de cette union de circonstance… ou pas.
« RENCONTRE des « TÊTES DE RESEAUX » représentant L’ENGAGEMENT CHRETIEN en POLITIQUE et L’ENGAGEMENT SOCIETAL CHRETIEN », c’est ainsi que Jean-François Debiol (ex-UMP de Rilleux) a intitulé la réunion qu’il organisait du 2 au 4 novembre 2012 à Paray-le-Monial. Pendant ces 4 jours, les différentes composantes de l’opposition au mariage pour tous se sont relayées à la tribune, pour présenter leurs mouvements, leurs modes d’action, et bien sûr envisager les stratégies communes possibles entre eux. La plupart des organisateurs des manifestations de décembre dernier étaient présents, et on peut logiquement en déduire que les grandes lignes de cette mobilisation se sont alors décidées. L’existence de cette réunion n’avait pas vocation à être rendue publique, aucune annonce ne fut faite et les participants furent strictement triés sur le volet.
Or le programme de cette réunion a été récemment diffusé sur internet, accompagné d’une liste des participants confirmés. On y apprend que des ténors de l’UMP auraient cotoyé, en connaissance de cause [1], les chefs de l’extrême-droite et des mouvements catholiques intégristes, du Front National à Civitas.
22.12.2012
Attention campagne fasciste antilibertaire en cours
Pour la troisième nuit de suite, la plume noire a été la cible d'un
collage fasciste.
Cela a été le cas sur la plume (lyon)
Par ailleurs, les fascistes ont tendu un guet apens à 6 heures du matin
à proximité du domicile d'un vieux militant italien des pentes, Toto, et
l'on tabassé à coup de batte de baseball.
Dans ce cas et dans le cas du collage précédent, une golf blanche
immatriculée 42 a été identifiée comme utilisé par les colleurs et les
agresseurs.
Ils ont affirmé avoir pour volonté de "nettoyer la croix rousse", même
si le collage sur la gryphe laisse à penser que c'est l'ensemble du
mouvement libertaire qui est ciblé par cette campagne d'intimidation.
Nous invitons donc chacune et chacun à la vigilance les jours qui
viennent face aux risques d'agressions individuelles, dans cette
situation qui témoigne d'une volonté politique d'intimidation.
Par ailleurs, nous pensons qu'il est souhaitable que les camarades qui
le peuvent passent lors des permanences des lieux libertaires afin
d'affirmer une présence dissuasive.
Dans le cas de la plume noire, notre prochaine permanence a lieu ce
samedi de 15 à 19 h.
Ce message est adressé exclusivement à la liste iala, merci de ne pas le
diffuser en dehors.
21.12.2012
Bien triste d'apprendre de nouveaux tabassages à coups de battes sur Lyon.
Pour info, La Gueule Noire a Saint-Etienne a aussi été victime d'un collage de l'Oeuvre Française il y a quinze jours. On s'était dit que c'était certainement en lien avec le procès des antifas jugés la même semaine pour une intervention sur le rassemblement du FN du 11 Novembre ou par provocation avec la permanence d'accueil du collectif 100 papiers, mais finalement c'est peut-être partie intégrante d'une campagne anti-libertaire plus vaste.
15.12.2012
Dérapages antisémites au sein de l'extrême droite hongroise
Des centaines de personnes ont protesté, mardi, devant le Parlement hongrois, contre le discours antisémite d'un député d'extrême droite. Un survivant de l'Holocauste montre son numéro de matricule lors de la manifestation.
Un élu du parti Jobbik a réclamé la démission d'une de ses collègues, car elle possède la double nationalité hongroise-israélienne. C'est la seconde déclaration antisémite au Parlement hongrois dans la même semaine.
Le parti hongrois d'extrême droite Jobbik cumule les provocations antisémites au Parlement. Jeudi, un député issu des rangs de ce parti a réclamé la démission d'une de ses collègues sous le prétexte qu'elle possède la double nationalité hongroise et israélienne. Une déclaration qui intervient quatre jours après les propos antisémites d'un autre député du Jobbik qui souhaitait dresser une liste des dirigeants juifs.
Au cours d'une conférence de presse, le député Elod Novak a déclaré qu'il était inacceptable que la députée du parti d'opposition LMP Katalin Ertsey ait la double nationalité et a réclamé sa démission. Il a ensuite affirmé «qu'Israël a plus de députés au Parlement hongrois qu'il n'en a à la Knesset israélienne». Une attaque à laquelle la députée a répondu avec ironie, déclarant qu'elle était citoyenne israélienne et qu'elle avait acheté la citoyenneté hongroise.
Relent antisémite en Hongrie
Lundi, le député de la même formation politique Marton Gyöngyösi avait proclamé dans l'hémicycle qu'il était «grand temps d'évaluer le nombre des membres d'origine juive du gouvernement ou du Parlement, qui représente une certaine menace pour la sécurité nationale». Devant le tollé provoqué par sa déclaration, le député avait dû présenter ses excuses à ses «compatriotes juifs», affirmant que ses propos avaient été mal interprétés. Il voulait en réalité établir une liste des personnes ayant la double nationalité hongroise et israélienne. Mais cette excuse n'a pas été suffisante pour la Communauté religieuse juive unifiée hongroise qui a décidé de porter plainte contre Marton Gyöngyösi pour incitation à la haine.
Au lendemain de cet éclat médiatique, son collègue d'extrême droite, le député Elod Novak a soutenu les déclarations de son camarade d'extrême droite. Il a envoyé un e-mail aux députés hongrois les appelant à déclarer publiquement leur double nationalité, «dans l'intérêt public» selon lui.
Ce n'est pas la première fois que l'antisémitisme fait la une de l'actualité hongroise. En juin dernier, le Prix Nobel de la Paix et survivant de la Shoah Elie Wiesel avait renvoyé sa décoration honorifique reçue en 2004 au gouvernement pour protester contre la réhabilitation d'anciens nazis en Hongrie. Il déplorait aussi l'inclusion d'auteurs connus pour leur soutien au fascisme dans les programmes scolaires.
Un gouvernement trop silencieux
Si le gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orban a été souvent critiqué pour le temps qu'il a pu mettre avant de réagir à la multiplication des déclarations antisémites, cette fois, au lendemain même des propos du député Marton Gyöngyösi, il a publié un communiqué. Dans celui-ci, il condamne «le plus sévèrement les propos du député tenus au Parlement» ainsi que «toutes les formes d'extrémisme, de racisme ou d'antisémitisme».
De son côté, l'opposition socialiste a fortement marqué sa solidarité avec les populations juives hongroises. Les provocations du Jobbik l'ont même poussé à opter pour des solutions radicales. Istvan Ujhelyi, le vice-président du Parlement, qualifiant d'«inacceptables» les propos du député d'extrême droite, a ainsi épinglé une étoile jaune sur son costume: «Je ne suis pas juif, mais si vous découvriez le contraire, j'en serais fier», a-t-il lancé aux députés.
Le Parti socialiste a également réclamé la dissolution pure et simple du Jobbik, un parti qu'il juge anticonstitutionnel et qui compte 47 élus au Parlement. Il a également demandé aux autres partis représentés au Parlement de mettre les députés d'extrême droite en «quarantaine politique», en ne leur adressant plus la parole. Il a également demandé aux journalistes de faire un effort en ne leur accordant plus d'interviews.
Dimanche, les associations juives défileront devant le Parlement pour marquer une «protestation massive contre le nazisme». Des représentants de la plupart des formations politiques hongroises y seront attendus, notamment le Fidesz, le parti au pouvoir.
27.11.2012
Comme vous l’aurez constaté, ça fait quelques temps que notre collectif a arrêté ses activités.
Par cette brève, nous annonçons officiellement l’auto-dissolution duScalp Besak.
Pourquoi ? Nous le préciserons peut-être plus tard, lorsque nous
aurons eu le temps de nous concerter et de dresser un bilan collectif
de ces 7 années de lutte et d’expérimentation. En tout cas, le Scalp
disparaît et laisse volontairement toute la place libre pour que de
nouvelles initiatives, groupes et réseaux puissent voir le jour.
Ce blog restera tel quel, afin de constituer une archive virtuelle du
Scalp Besak.
fachisme à Lyon lien : http://fafwatchra.noblogs.org/
08.11.2012
Meurthe-et-Moselle - Société - Toul a accueilli discrètement 2000 néonazis - Info Lorraine
Toul a accueilli discrètement 2000 néonazis
Ce rassemblement néo-nazi s'est déroulé samedi 3 novembre, rue de l'escadrille des Cigognes à Toul (54).
Ils se sont rassemblés dans un hangar de la Zone Industrielle, sous surveillance policière.
C'est le journaliste allemand Felix Helbig, témoins des faits, qui révèle l'information dans le Berliner Zeitung et le Frankfurter Rundschau : comme en 2009, plus de 1.500 néo-nazis européens se sont rassemblés samedi 3 novembre 2012 à Toul (54) pour leur Hammerfest 2012, une soirée de concerts par des groupes de la "White Power music".
Venus d'Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique et France, les militants néo-nazis devaient initialement participer à ce traditionnel rassemblement néonazi à Volmunster en Moselle pour célébrer le 20e anniversaire de la Délégation allemande Hammerskin.
Mais la présence de force de l'ordre sur place les a incité à changer plusieurs fois de point de rendez-vous pour finalement aboutir sur la zone industrielle de Toul en Meurthe-et-Moselle. Ils ont investi en fin de journée un hangar pouvant acceuillir 150 personnes, rue de l'escadrille des Cigognes qui a été loué à un particulier pour l'occasion. Particulier qui devrait dans les prochains jours se voir, au minimum, rappeller à l'ordre pour "non respect des consignes de sécurité" par la mairie de Toul.
L'organisation s'est sans doute faite par l'intermédiaire de la section française Crew 38, habituée de ce type de manifestations et appartenant à la Hammerskin Nation, le plus important groupe néo-nazis en Europe qui possède à Toul et en Lorraine un noyau de militants très actifs selon Jacques Leclerc, auteur de "Droites conservatrices, nationales et ultras: Dictionnaire 2005-2010" (L'Harmattan).
Les chiffres divergent selon les sources mais au moins 1500 personnes et jusqu'à 2000 pour certains témoins, essentiellement des skinheads, étaient présentes à l'occasion de cette soirée de concerts au cours de laquelle plusieurs groupes de hard rock et de métal se sont produits. Avec comme spécificité de faire la promotion du nationalisme blanc et de proposer des morceaux violemment racistes et anti-sémites.
La Préfecture de Meurthe-et-Moselle et la mairie de Toul ne sont pas intervenues et aucun représentant de l'ordre n'était présent dans la salle pour constater les multiples infractions administratives et pénales : incitation à la haine raciale ou encore appel au meurtre.
Seuls des policiers et un renfort de la CRS 39 a été dépêché sur place pour éviter tout débordement en dehors du lieu de la manifestation.
03.11.2012
Des centaines de militants d'extrême droite ont acclamé le député italien de la Ligue du Nord Mario Borghezio pour des propos ouvertement racistes.
L'eurodéputé Mario Borghezio, qui s'exprimait en français samedi, est un habitué des dérapages racistes.
Le député européen italien de la Ligue du Nord Mario Borghezio a été ovationné samedi à la convention du Bloc identitaire, à Orange (Vaucluse), lorsqu'il a crié à la tribune : "Vive les Blancs de l'Europe, vive notre identité, notre ethnie, notre race !" Habitué des dérapages, l'eurodéputé, qui s'exprimait en français, s'est d'abord enthousiasmé pour "notre soleil, notre ciel bleu, comme les yeux de nos femmes". "Bleu, dans un peuple qui veut rester blanc, comme d'autres cultures", a-t-il ajouté. Puis, sous les ovations des quelques centaines de personnes présentes au Palais des princes d'Orange, il a lancé : "Vive les Blancs de l'Europe, vive notre identité, notre ethnie, notre race ! "
26.10.2012
Plongée au coeur de l'Aube Dorée en Grèce
Manifestation de l'Aube Dorée à Corinthe en août.
Crédité de 14 % des voix, le parti d'extrême-droite grec profite de la crise économique et politique du pays. Reportage sur ce que veut vraiment l'Aube Dorée.
14% d'intentions de vote. Vendredi dernier, un nouveau sondage publié par Athens news a révélé la progression de l'Aube dorée (en grec Chrisi Avgi). Ce parti ultranationaliste se place désormais troisième derrière Nouvelle démocratie (droite conservatrice) et Syriza (coalition de gauche radicale).Marlène Katsinopoulou, attachée parlementaire de l'Aube dorée réagit. « Nous savons que les sondages se sont toujours trompés, aux dernières élections (17 juin, NDLR), nous avions récolté 7% des suffrages, alors que les sondages nous plaçaient à 4% ! », martèle cette jeune blonde de 27 ans. « Aujourd'hui nous sommes à 15 voire 17% d'intentions de vote!»
Nationalistes exacerbés
En mai dernier, une vidéo du leader du parti Nikos Mihaloliakos fait scandale. Interrogé sur une chaîne grecque, ce dernier nie l'existence des chambres à gaz. L'Aube dorée refuse toutefois l'étiquette néonazie et se défend de toute ressemblance entre son emblème et la croix gammée d'Hitler. Stathis Boucouras, député de Corinthe, écarte tout rapprochement : «Nous n'avons pas de rapport avec l'extrême droite, nous sommes nationalistes et cela veut dire aimer sa patrie et à être prêt à mourir pour elle.»
Humiliation européenne
Au bureau du parti à Athènes, les références au passé et à la gloire de la nation grecque sont d'ailleurs nombreuses. Drapeaux anciens, illustrations du patrimoine historique, livres sur l'antiquité grecque qui s'étalent sur les étagères... D'après Aristos Doxiadis, chercheur grec, « L'Aube Dorée défend l'idéologie que les Grecs sont des gens spéciaux, uniques, avec une langue unique, des racines dans l'antiquité et des références anciennes. C'est une caricature de l'histoire.» Le chercheur ajoute que « les médias ont présenté une image humiliante des Grecs depuis 2010, ce qui a touché la fierté nationale » et favorisé la montée du parti ultra-nationaliste. Cette humiliation au niveau européen « a conduit à la colère grecque et à un sentiment de conspiration ambiant. » Résultat, les migrants, nombreux en Grèce (près de 1 million), sont les principales cibles du parti, fréquemment soupçonnés et accusés de violences à leur encontre migrants. « Ce sont des personnes externes à l'Aube dorée », assure Marlène Katsinopoulou. Sur une vidéo récente, diffusée sur la toile, on peut voir plusieurs personnes de l'Aube dorée détruire violemment plusieurs stands de migrants. L'attachée parlementaire légitime l'acte : « Nous avions appelé la police à plusieurs reprises, mais elle n'est pas venue. Si la police dit non quel est notre rôle ? De protéger notre peuple....» A l'évocation de l'image d'un parti agressif ou effrayant, Marlène Katsipoulou répond : « Ceux qui pensent cela n'ont pas lu notre programme !»
Réaction à la paralysie gouvernementale
Selon le parti, ce sont «des gens éduqués, qui sont allés à l'université, titulaires de doctorats ou de masters et surtout des jeunes de 18 à 40 ans» qui adhèrent aux thèses de l'Aube dorée. 7% des Grecs aux dernières élections. Avant 2009, ce groupe est pourtant méconnu de l'opinion publique. Stigmatisée dans les années 1980, l'Aubedorée devient officiellement un parti politique en 1993, mais demeure une forcemarginale. C'est en 2010 que le parti crée la surprise, avec 5,3% des suffrages aux municipales d'Athènes. Pour Marlène Katsinopoulou, cette percée est due à « l'inquiétude » des Grecs face à « la crise économique et la montée de la criminalité » Elle détaille : « Les électeurs ont aussi compris aussi que le gouvernement corrompu les vole.» Rania Svigkou, membre du parti Syriza, analyse : « La montée de Chrisi Avgi résulte de la crise économique et sociale et les réponses données par les forces néolibérales (au pouvoir) à cette situation, les Grecs sont frappés par le chômage et la pauvreté. C'est le désespoir, la colère qui a permis aux néonazis d'entrer au parlement, afin de livrer un message « contre le système ». Mais c'est un parti très dangereux !»
Création d'un pôle emploi et d'un réseau de soins pour les Grecs
« L'Etat n'existe pas, la police ne fait pas grand-chose, alors qu'on a une criminalité très élevée», plaide Marlène Katsinopoulou. Afind'attirer les électeurs, l'Aube dorée vante une omniprésence sur le terrain, via la distribution de nourriture, des dons du sang réservés aux Grecs... Actuellement le parti ultranationaliste crée un pôle emploi ainsi que des services de soins médicaux, toujours à destination des Grecs. « A la différence de médecins sans frontières, nous, nous voulons créer médecins avec frontières », explique Christou Eugenia, membre du parti. D'après Aristos Doxiadis : «Le parti n'a pas de réelles solutions mais veut montrer aux gens qu'il est là pour remplacer l'Etat. »
Economie interne et Europe « pure »
Une sortie immédiate de l'euro...mais pas tout de suite et une renégociation du mémorandum. Pour l'Aube dorée, une sortie de l'euro n'est donc pas exclue. Stathis Boucouras détaille le programme : « Une fois que la Grèce aura retrouvé une production agricole et exploité le gaz de la mer Egée. Il faudra être mesurés et patients avant un retour à la monnaie nationale.»Il ajoute : « Ce retour n'implique pas que nous n'ayons pas de relations commerciales avec les autres pays, mais nous voulons des importations qu'en cas de besoin extrême de la population grecque.»
Le parti ultranationaliste souhaite un retour à « une Europe pure ». Le député Stathis Boucouras précise : « Nous devons avoir une Europe des nations avec l'Allemagne aux Allemands, la France aux Français etc... Il n'y a pas de place pour d'autres peuples en Europe. »Marlène Katsinopoulou assure que l'Aube dorée a des relations amicales avec « des partis d'Italie, d'Espagne et bien sûr de Russie. »
20.10.2012
Poitiers: Manifestation d'extrême-droite sur le chantier de la future mosquée
Environ 70 manifestants, se réclamant d’un groupe identitaire d’extrême-droite, ont envahi ce samedi matin le chantier de la future mosquée de Poitiers, rapporte l’AFP. «Ils sont plutôt assez jeunes et ont déployé une banderole génération identitaire sur le toit», a expliqué Rachid Kaci, le sous-préfet de Montmorillon (Vienne), qui s'est rendu sur place. Une trentaine de policiers a été déployée autour du chantier afin de procéder à leur interpellation. Peu avant midi, les manifestants ont accepté de partir.
En Inde, un commerçant baptise son magasin de vêtements "Hitler"
29/08/2012
Vue de la vitrine de la boutique de vêtements "Hitler" ouverte récemment à Ahmedabad (Inde), le 28 août 2012.
Ce nom étalé en lettres blanches, orné d'une petite croix gammée, au-dessus du commerce de Rajesh Shah ne laisse aucune place au doute. En nommant son magasin de vêtements "Hitler", c'est bien au leader nazi que le jeune habitant d'Ahmedabad, dans l'état indien du Gujarat, voulait faire référence, raconte le journal britannique The Mirror.
Pour justifier son choix étrange, Rajesh Shah explique qu'il ne connaissait pas l'ampleur des exactions d'Adolf Hitler. "J'avais juste entendu dire qu'Hitler était un homme strict", plaide le jeune Indien. L'autre raison de ce baptême surprenant, c'est qu'Hitler était le surnom du grand-père de son partenaire commercial. Parce qu'il était strict, lui aussi.Mais le propriétaire refuse de rebaptiser son magasin. A moins qu'on ne le rembourse de ses investissements. "Nous avons dépensé 40 000 roupies [573 euros] pour réaliser cette enseigne, les cartes de visite et les supports commerciaux.
21.07.2012
Conspis hors de nos vies ! - Sur l'infiltration... par tiqqun
Condamnés pour avoir giflé un policier portant des symboles nazis
13.07.2012 Le Populaire du Centre
Deux jeunes hommes comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Limoges pour avoir giflé un homme qui portait deux insignes nazis. Alors qu'ils voulaient une loi contre les néonazis, ils sont condamnés à un mois de prison avec sursis.
« On ne refait pas Nuremberg ici ! Nous sommes à Limoges en période de paix ! ».
Haute tension, hier, au tribunal correctionnel de Limoges. La présidente Isabelle Parmentier tenait à dépassionner le débat. En vain. Quand il s'agit de nazisme, les réactions, même contenues, sont viscérales.
Dans la salle, de nombreuses associations ont fait le déplacement pour soutenir Mathieu et Alban, prévenus des faits de violence en réunion pour avoir giflé un homme qui arborait sur son tee-shirt deux insignes nazis : la wolfangel et la totenkopf.
Leur victime s'est révélée être... officier de police. Il s'est constitué partie civile et a réclamé 2.000 € de dommages et intérêts. Dans ses déclarations, il a assuré ne pas connaître la signification des insignes. « J'aime les loups », s'est-il défendu.
Me Blandine Marty et Me Olivier Pécaud, avocats de la défense, ont soulevé le problème qui a cristallisé toutes les tensions dans l'assistance : « Aujourd'hui, ce qu'on nous explique en jugeant Alban et Mathieu, c'est qu'il y a une loi pour les antifascistes mais pas pour les néonazis qui peuvent se balader en toute impunité à Limoges avec des insignes nazis, ce qui est interdit par la loi ».
« Le sujet du jour, ce sont les faits de violence, rétorque le procureur Jean-Pierre Dartenset. L'histoire est hors sujet, il faut recentrer le débat ».
Les deux jeunes prévenus ont reconnu les faits sans difficulté, mais leur sentiment d'injustice est criant.
Mathieu explique son geste, estimant s'être senti lui-même violenté « au nom de l'humanité » à la vue de ces insignes. « Il y a des règles et vous vivez dans un pays de droit, assène encore la présidente. Êtes-vous mandatés pour faire justice vous-même ? ».« Une loi pour les antifascistes mais pas pour les néonazis »
Le travail d'intérêt général proposé par le procureur, Mathieu et Alban l'acceptent du bout des lèvres, tellement il paraît difficile pour eux de se considérer coupables. « Mais je préfère ça plutôt que lui donner de l'argent », lâche Alban. Pourtant, après délibération, la présidente a balayé la proposition du procureur et a condamné les deux jeunes hommes à une peine d'un mois de prison avec sursis et a 600 € à payer solidairement à la victime.
« Vive la justice ! », a-t-on crié depuis la salle, visiblement choquée par cette lourde peine.
Coralie Zarb
26.06.2012
PARIS VILLE PROPRE
Ce sont toujours les fascistes qui ont utilisé ce genre de vocabulaire : « Redresser le pays » ou bien « Paris, ville propre ! » !
Le simple fait que le gouvernement actuel, entre les mains de la fausse gauche, ose utiliser ce genre de vocabulaire est un signe qui ne trompe pas :
ON NOUS TROMPE !
Oui, nous avons un gouvernement fasciste, qui, loin de supprimer les radars du sarkonazi, ou de ré-autoriser les GPS indicateurs de radars, veut installer des radars tronçons partout, sous prétexte de mesurer notre vitesse moyenne. Mais en réalité, ces radars enregistreront toutes les plaques d'immatriculations qui passeront à leur portée. Ce qui fait que les automobilistes seront en permanance espionnés. Ainsi, l'État saura toujours où vous vous rendez avec votre automobile !
DES FASCISTES, JE VOUS DIS !
27.11.2011
Un «réseau brun» secoue l’Allemagne
Une marche contre le néo-nazisme, le 19 novembre 2011 à Berlin, au cours de laquelle sont arborés les portraits des victimes supposées du groupuscule dénoncé par Beate Zschäpe.
Une manifestation pour dire « non » aux néonazis s'est tenue ce vendredi 25 novembre, à Zwickau. Depuis les révélations sur un groupuscule xénophobe à l’origine du meurtre de neufs étrangers, la ville d’ex-RDA se trouve au centre d’une enquête qui secoue la République fédérale. L’Allemagne débat de la « terreur brune » et de la faillite de l’Etat à prévenir les actes criminels de ce groupe néonazi.
A l’origine de l’onde de choc qui traverse le pays : un banal braquage. Début novembre, la police cherche les responsables d’une attaque à main armée d’une banque à Eisenach, ville moyenne de Thuringe (est). Trois jours plus tard, les enquêteurs découvrent les cadavres de deux hommes qu’ils soupçonnent d’être à l’origine du hold-up. Dans leur mobil-home, ils tombent sur un pistolet qui se révèle être l’arme de service d’une policière abattue d’une balle en pleine tête en avril 2007. Alors que les liens entre les deux hommes et le milieu néonazi sont évoqués, une femme se présente au commissariat de Jena. Auparavant, elle a tenté de faire exploser son appartement à Zwickau, à quelques kilomètres de là. Selon la police, Beate Zschäpe est une figure du mouvement d’extrême droite local, camarade de longue date et maîtresse des deux hommes retrouvés morts. « Des actes plutôt que des mots » La stupéfaction des enquêteurs grandit lors des fouilles de l’appartement incendié. Dans les décombres, ils mettent la main sur un pistolet Ceska – le même qui aurait été utilisé dans une série de neufs meurtres commis entre 2000 et 2006. Les victimes : huit hommes d’origine turc et un Grec. Tous tenaient de petites échoppes de kebabs dans plusieurs villes allemandes. Une série de crimes appelée « Döner-Morde » (meurtres kebab) par la presse. Dans un film de 15 minutes, également trouvé dans l’appartement de Beate Zschäpe, les assassins se vantent de ces crimes sous le titre « Tournée en Allemagne : neufs Turcs descendus ». Apparait aussi le nom de leur organisation : « Clandestinité nationale-socialiste », présentée comme « un réseau de camarades ayant pour mot d’ordre : des actes plutôt que des mots ». Depuis, les Allemands se posent la question : comment des terroristes néonazis ont-ils pu commettre des meurtres et agir dans l’ombre pendant une décennie en toute impunité ? Ils s’interrogent sur le fait que le trio de tueurs ait pu disparaître pendant treize ans, alors que la police avait déjà découvert, en 1998, un atelier de fabrication de bombes dans un garage loué par Beate Zschäpe. La chancelière Angela Merkel a dû admettre que les découvertes révélaient des « structures » que les autorités ne connaissaient pas. « Nous avons connu une série de pannes et n’avons pas été capables, pendant douze ans, de voir qu’il s’agissait d’un terrorisme d’extrême droite », a pour sa part reconnu la ministre de la Justice, Sabine Leutheuser-Schnarrenberger. Fait rarissime : lors d’une minute de silence, le 22 novembre, en hommage aux victimes des crimes racistes, le président du Bundestag Norbert Lammert a lu un texte sur lequel tous les partis au Parlement se sont entendus et dans lequel ils disent leur « honte ».
Le ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a qualifié les victimes de « martyrs », tués par le racisme. Pour lui, « il s’agit d’une affaire dans laquelle il sera demandé des comptes pour chaque goutte de sang versé par chacun de nos compatriotes en Allemagne. »
05.05.2011
Hitler dans les locaux de la CRS de Perpignan
Catégorie : Montée de l'extrémisme Posté par : altair
jeudi 5 mai 2011
La CGT vient de porter plainte après la découverte d'une affiche montrant Hitler faisant le salut nazi dans des locaux de la CRS de Perpignan, a-t-on appris lundi auprès du syndicat.
La CGT vient de porter plainte après la découverte d'une affiche montrant Hitler faisant le salut nazi dans des locaux de la CRS de Perpignan, a-t-on appris lundi auprès du syndicat.
La personne qui a placardé cette affiche «a pris un simple petit blâme, pratiquement la même chose que prend un officier de police en tenue qui fume dans la rue», a dit le secrétaire départemental de la CGT, Pierre Place, sans préciser qui avait pris l'initiative d'un tel affichage.
Contactés par téléphone, le commandant de la CRS et sa direction interrégionale à Marseille ont décliné tout commentaire.
Le parquet de Perpignan a dit avoir décidé d'ordonner une enquête de police après avoir reçu la plaine de la CGT.
C'est le 17 janvier que l'alerte a été donnée sur la présence de l'affiche dans les locaux de l'infirmerie de la CRS 58, a rapporté Pierre Place. L'infirmerie est aussi un lieu public par lequel passent les jeunes souhaitant intégrer la police nationale, a-t-il observé. «Donc la première image qu'ils vont avoir d'un service public de police nationale, c'est une photo d'Hitler», a-t-il dit.
On ignore combien de temps cette affiche de 42 × 59 cm, représentant le Führer saluant bras cassé, s'est trouvée sur le mur ; a priori plusieurs semaines, selon M. Place.
Si la CGT, syndicat minoritaire dans les CRS, s'est mobilisée jusqu'à porter plainte contre X, c'est à cause de la sanction selon elle dérisoire qui a été prononcée, alors qu'on a affaire à un lieu public, mais aussi à cause du climat politique actuel, a expliqué M. Place.
«On joue notre rôle, surtout dans une période où beaucoup de choses se disent sur l'entrisme du FN dans les milieux syndicaux», a-t-il dit, tout en se gardant d'établir un lien entre l'auteur de l'affichage et le Front national. Source : (Sud-Ouest), 2 mai 2011.
«La Marseillaise» et le drapeau entrent à l'école
AFP - 01./03/2010
De l'identité nationale, le premier ministre n'a souhaité retenir que les aspects les plus consensuels. Le civisme sera exalté et les symboles de la République replacés dans les écoles. L'autorité des professeurs devra être renforcée, sans que l'on sache encore comment. Enfin, les étrangers seront soumis à des contrôles plus exigeants de langue, mais mieux accueillis. Les rares propositions plus rugueuses apparues au cours du séminaire ont été repoussées, comme l'enseignement des religions à l'école, sujet d'intenses controverses parmi les professeurs. Plus globalement, le rôle de l'école dans la construction du sentiment national fera l'objet d'une réflexion approfondie, les premières mesures se devant d'apaiser un débat controversé.
Création d'une commission de personnalités auprès d'Éric Besson
Composée d'historiens, de sociologues, d'intellectuels et d'élus, elle devra suivre l'application des premières mesures et pérenniser le débat sur l'identité nationale. Alors que certains ministres souhaitaient voir cette tâche confiée à une des nombreuses autorités déjà existantes, Éric Besson a bataillé pour garder la main sur le sujet.
Un carnet du jeune citoyen
Il devrait accompagner les élèves du primaire au lycée, pour palier le manque de connaissances civiques constatées dans tous les milieux sociaux. Le carnet expliquera les symboles, les grandes dates mais servira aussi de journal civique, pour consigner ses propres actions ou lectures…
Une journée d'appel et un service civique placés sous le signe de la citoyenneté
Vestige du service militaire, la journée d'appel et de préparation à la défense sera profondément transformée pour permettre de rappeler ses droits et devoirs à toute une génération.
Le service civique donnera également lieu à un enseignement renforcé sur les valeurs.
Les symboles républicains retrouvent l'école
Les drapeaux seront hissés sur chaque école de la République, tandis que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen sera affichée dans les classes. La Marseillaise devra être chantée au moins une fois dans l'année. L'hymne est au programme scolaire, mais pour ne pas crisper les professeurs, il pourra également être chanté à l'occasion de rassemblements civiques locaux ou nationaux.
Mieux former les étrangers à nos valeurs
Dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration que les étrangers signent en arrivant en France, l'enseignement du français sera renforcé et prolongé si besoin. L'égalité hommes-femmes sera présentée comme une valeur fondamentale.
Une charte pour les nouveaux Français
Dorénavant, chaque nouveau Français devra signer une charte des droits et devoirs, comme cela se pratique dans d'autres pays.
12/10/2009
Un an après la mort de Jörg Haider, son culte s'amplifie
Un musée consacré à l'ancien dirigeant de l'extrême droite autrichienne a été inauguré samedi en Carinthie.
Sa mort fut à l'image de sa carrière politique : scabreuse et controversée. Jörg Haider, le dirigeant historique de l'extrême droite autrichienne, décédé la nuit du 11 octobre 2008 dans un accident de la route, roulait à tombeau ouvert et en état d'ivresse sur une petite route de campagne et pianotait d'une main sur son téléphone portable. Le tribun, habitué des provocations antisémites et islamophobes, marié et héraut des valeurs traditionnelles autrichiennes, venait d'avoir une violente dispute avec son amant Stefan Petzner, 26 ans, son adjoint au sein du parti de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ), fondé en 2005 après la scission avec le Parti libéral (FPÖ).
L'aura de Jörg Haider, depuis, ne cesse de grandir. Samedi, un musée consacré à sa «vie d'homme» a été inauguré en bordure de Klagenfurt, la capitale du Land de Carinthie dont il fut le gouverneur et qui a voté à 49 % pour le FPÖ et le BZÖ réunis lors du scrutin régional de mars. Par le plus grand des hasards, l'ex-bunker antiaérien où s'est installée l'exposition fut également le quartier général du dernier carré de SS fanatiques en Autriche à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Remarques antisémites
Un calvaire aux allures baroques a été érigé à l'endroit même de l'accident, devenu un lieu de pèlerinage pour les extrémistes d'Europe. Trois biographies du défunt sont sur le point de paraître en librairie, tandis que les calendriers et DVD à l'effigie de Haider se sont vendus comme des petits pains. Un site Internet suggère même très sérieusement la béatification de Jörg Haider, bien que celui-ci n'ait jamais vraiment fait étalage d'un quelconque engagement chrétien.
Ce culte de la personnalité semble donner des ailes à l'extrême droite autrichienne qui, lors de récents scrutins régionaux, a renoué avec des scores rappelant sa spectaculaire ascension au pouvoir en février 2000. Les 20 et 27 septembre, le FPÖ a remporté respectivement 25,2 % et 15,3 % des suffrages dans le Vorarlberg (ouest) et en Haute-Autriche (nord), au point que Vienne, vieux fief social-démocrate, est désormais ouvertement convoitée par le leader du FPÖ, Heinz-Christian Strache, lors des élections prévues à l'automne 2010.Fustigée par les éditorialistes de la presse autrichienne, la « haiderisation » des esprits semble gagner lentement du terrain. Le 9 mai, d'anciens déportés français et espagnols étaient agressés par des adolescents d'un village voisin lors de cérémonies de commémoration de la libération du camp de Mauthausen (Haute-Autriche).
Au printemps, des classes autrichiennes avaient déjà été expulsées du site d'Auschwitz, en Pologne, après des remarques antisémites proférées par certains lycéens. La semaine passée, la chaîne de télévision allemande ZDF diffusait l'interview de Pet Suntinger, maire d'une charmante petite bourgade de l'ouest de la Carinthie, Grosskirchheim. «Nous empêchons les musulmans d'acheter des terres dans la commune», affirmait Suntinger, ajoutant qu'il s'efforçait de tolérer «le moins possible d'étrangers dans le village», situé au cœur du très touristique parc national des Hohe Tauern.
Quand Benoît XVI écrivait dans une revue facho 08/04/2009
Un député autrichien a déterré un vieux texte de 1998 signé du cardinal Ratzinger dans une publication nationaliste.
Janvier 2009. Karl Öllinger, un député écologiste autrichien qui s'est spécialisé dans le combat contre l'extrême droite florissante dans son pays, tombe sur un hors-série de la revue Die Aula, paru à l'occasion du 150e anniversaire de la révolution allemande de 1848.
Au milieu des affabulations de négationnistes de députés d'extrême droite et de membres du parti néonazi allemand NDP, il tombe - éberlué - sur un texte signé du cardinal Ratzinger et intitulé « Freiheit und Wahrheit » (« Liberté et Vérité »). En fait, une charge virulente contre les libertés individuelles et le système démocratique, qui aujourd'hui encore, peut être consultée à Vienne, au Centre de documentation et d'archives sur la résistance (DÖW), un organisme chargé de surveiller les mouvements extrémistes.
Embarras de l'Eglise Dans un premier temps, le diocèse de Vienne a affirmé que le cardinal Ratzinger n'a jamais donné son feu vert pour une publication dans Die Aula : « Liberté et Vérité » était en fait un vieux texte datant de 1995, publié pour la première fois dans une revue chrétienne conservatrice.
Pas de bol, celui qui avait à l'époque négocié la publication avec le secrétaire du cardinal a gardé tous les échanges de leurs lettres : le cardinal a bel et bien, à l'époque, donné son accord par écrit pour une reproduction. Aujourd'hui encore, les milieux extrémistes germaniques considèrent Benoît XVI comme l'un des leurs et se flattent que le souverain ait publié dans leur revue. Le hors-série est d'ailleurs en vente sur Internet !
Die Aula défend les négationnistes Cette information éclaire d'un jour nouveau le tournant idéologique du Vatican depuis que Benoît XVI a été nommé pape. L'homme, bavarois de naissance, peut en effet difficilement expliquer aujourd'hui n'avoir pas su ce qu'était Die Aula en 1998, la revue étant publiée en langue allemande. Elle soutenait alors clairement l'ascension de Jörg Haider et sa triste notoriété dépassait les frontières de la petite Autriche. Die Aula défend les négationnistes et ceux qu'elle nomme les « victimes de la liberté d'expression », à savoir les hommes politiques d'extrême droite qui sont condamnés pour offense à l'islam.
Elle critique les lois qui répriment les propos révisionnistes, flirte très souvent avec l'antisémitisme et tente de réécrire l'histoire récente de l'Autriche. Lors de la nomination de Benoît XVI, elle avait bruyamment fait part de sa joie.
UN APPEL A L'EXTERMINATION DES 'SAUVAGES' AU NAPALM REMPORTE LE PRIX SURVIVAL DE
L'ARTICLE LE PLUS RACISTE DE L'ANNEE
26 août 2009
Un article prônant l'usage du napalm à l'encontre des Indiens péruviens a été désigné par l'organisation des droits de l'homme Survival International comme l'article le plus raciste de l'année publié dans la presse institutionnelle.
Cet article, paru dans le quotidien national péruvien El Correo, traite les indiens de 'sauvages', de 'paléolithiques' et de 'primitifs', prétend que leur langue ne compte pas plus de quatre-vingts mots et soutient que, lors des récentes manifestations en Amazonie péruvienne, ils étaient manipulés par 'l'excrément communiste'.
«A ceux d'entre vous qui croient encore que ces 'groupes ethniques' sont 'bons', innocents' et 'purs', je rappelle que ce sont les mêmes peuples qui excellaient dans l'art de réduire les têtes de leurs ennemis et qui les portaient ensuite à la ceinture de leur pagne. Si les 'natifs' n'ont pas réduit les têtes des policiers qu'ils ont tués (lors des récentes manifestations) et dévoré leurs
dépouilles, c'est simplement parce qu'ils n'en ont pas eu le temps.»
L'auteur de cet article infamant s'en prend également à trois députées indigènes, ridiculisant leurs patronymes et les décrivant comme les 'trois starlettes des égoûts parlementaires'. Sa réponse aux manifestations indigènes contre l'exploitation des ressources naturelles sur leurs terres est : «Allez vous faire f......, les porteurs de pagne et autres». Avant de conclure, il
lance : «Je ne sais pas ce qui retient le président de fournir à l'armée de l'air tout le napalm nécessaire...»
Le prix de l’"article le plus raciste de l’année" est décerné dans le cadre de la campagne "Racisme dans les médias" que mène Survival contre les propos racistes tenus par les principaux médias du monde à l’égard des peuples indigènes. Le lauréat est gratifié d'un certificat portant la citation du chef sioux lakota Luther Standing Bear : «Toutes ces années à traiter l’Indien de sauvage n’en ont jamais fait un.»
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd'hui : «Ce navrant tissu d'insanités n'a pas sa place dans une presse libre et indépendante dont le rôle est d'éduquer et d'informer. il est à espérer que la publicité qui sera faite autour de ce prix contraindra ce journal à s'y reprendre à deux fois avant de publier à nouveau de tels propos orduriers et injurieux.»
Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir
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MONDETRON !!! |
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A N T I F A |
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Le poète Armand Robin (1912-1961) |
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