Le G8 regroupe les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada et la Russie. Ce groupe de pays représente plus de 60 % de l’économie mondiale
Le G8 devrait avoir lieu les jeudi 26 et vendredi 27 mai
à Nice, et le G20 à la fin de l’année (3/4 novembre 2011), à Cannes.
APPEL POUR UN COLLECTIF PARISIEN ANTI G8/G20
Du 26 au 28 novembre 2010 de nombreuSEx activistes internationaLESux et françaisES, individuEs et groupes politiques confondus, se sont retrouvéEs à l’espace autogéré des Tanneries de Dijon afin de parler de la résistance face aux sommets des G8 (en mai à Nice) et G20 (en novembre à Cannes).
Lors de cette réunion de travail nous avons décidé de ne pas aller à Deauville pour manifester contre le G8. Nous sommes tombéEs d’accord sur le fait qu’il fallait renouveler nos pratiques d’activistes lors des sommet et essayer de créer de nouvelles formes de résistances et de réponses politiques.
Lors de la rencontre à Dijon un consensus s’est formé autour de deux axes. Premièrement un appel vers tous les groupes politiques et affinitaires pour des actions décentralisées lors du G8. Deuxièmement une invitation à se rencontrer sur un village autogéré de plusieurs semaines cet été, entre les G8 et G20.
Le 13 décembre dernier, nous nous sommes rencontréEs au CICP afin de lancer le projet des actions décentralisées en France et en Europe lors du G8 et présenter le projet du village. Nous nous réunirons de nouveau les 4, 5 et 6 février en rencontre internationale.
Avant cela, nous proposons à tous les parisienNEs intéresséEs, de se rencontrer afin d’organiser nos forces :
Le 4 janvier 2011 à 19h
Squat 5-7-9, 5 rue du Capitaine Marchal,
Paris 20e métro Porte de Bagnolet ou Pelleport.Réunion/AG: Assemblée anti-G8/G20 . 19h . [PARIS] Assemblée anti-G8/G20
En 2011, les sommets du G8 et du G20 se réuniront en France.
Après la réunion internationale de préparation contre le G8 et le G20 de Dijon des 26, 27 et 28 novembre, la première assemblée parisienne aura lieu lundi 13 décembre à 19h au CICP (21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets) Ce texte est un petit bilan du Week-end international de préparation contre le G8 et le G20 qui s’est tenu à Dijondu 26 au 28 novembre 2011. Nous étions autour de 85 personnes tout au long du week-end, une majorité de français, mais aussi des gens venant d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique et de Roumanie.
Ci-dessous, un résumé des discussions, élaboré à partir des notes prises pendant le week-end.
Vendredi soir
Après un point technique sur le lieux, des personnes sont intervenues pour faire une présentation sur la situation dans leur pays respectif.
Roumanie
Les milieux militants ne sont pas très actifs en ce moment, ils l’ont beaucoup été contre le sommet de l’OTAN en 2008. À l’occasion de ce contre-sommet, la répression a été très forte (personnes battues, arrêtées), et l’activisme a stagné.
Depuis 2009, les activistes tentent de se réactiver: marche antifaf, Food Not Bomb, concerts, meeting Out Of Control (sur l’architecture européenne de sécurité), ateliers sur FRONTEX, festival No Border tous les ans…
Chaque ville a son propre groupe et ces groupes ne sont pas très unis pour travailler ensemble: du fait de l’éloignement géographique, mais également du fait de la diversité des centres d’intérêt qui rendant difficile l’identification des points de convergence.
Belgique
Il y a eu une grosse répression sur le No Border, on était toujours là où l’on nous attendait. La diversité des tactiques a été une force à certains moments.
Actuellement, le processus de débrieffing du No Border Camp est en cours, des discussions internationales vont avoir lieu. Il y a eu récemment, une manif anti-rep, reclaim the streets, manifs sauvages. Bomb spotting en ce moment (bombes américaines stockées sur des bases de l’OTAN en belgique). Nouveaux squats ouverts.
Réflexion: pas mal de Belges se sont déplacéEs dans différents contre-sommet. D’aucunEs s’interrogent sur le fait d’aller exactement là où les flics nous attendent. Est-ce possible et raisonnable d’aller ailleurs? Difficile de savoir ce qui va ressortir du bilan, et s’il y aura des motivations pour les G8 et G20 en France.
Allemagne
Tous les ans, il y a une mobilisation antifa à Dresde. Cette année, il y a eu pour la première fois la mobilisation d’un spectre très large, ils/elles étaient des dizaines de milliers et ont réussi à contrer la marche, avec une diversité des tactiques, sitting et action directes.
A Berlin, mobilisation contre le sommet européen des polices. Ont initié des discussions sur l’architecture européenne de sécurité, et manif.
La plus grosse mobilisation cette année a été à l’occasion du train Castor (transport de déchets nucléaires entre la France et l’Allemagne). Mobilisation large: du sprectre autonome jusqu’à des gens qui sont dans des partis politiques. Ils/elles ont bloqué le train pendant plusieurs jours. Ça été le plus long convoi depuis le début.
Le spectre autonome a lancé une campagne décentralisé contre DHL qui transporte des armements militaires avec entre autre des appels à l’action contre les véhicules DHL.
En Allemagne, ils/elles ont organisé un tour de réflexion militante (discussions de fond): 4 villes dont 2 fois à Berlin (Breme, une communauté dans le nord, Fribourg et Berlin). Moins de succès à Berlin.
Réflexions à Breme: franc succès pour les 2 jours avec 30 à 40 personnes. Surtout des réflexions sur les questions locales, alliances, coordinations, complémentarité, comment porter ses idées au sein d’alliances)
Les réflexions tournent surtout autour des question antinucléaires ou antifascistes, pas trop les contre-sommets. Par ex. pour la 1ère fois un réseau large anti-nucléaire a appelé à ne pas respecter la loi. Pensent qu’il n’y a pas trop l’ambiance pour participer à l’organisation d’un contre-sommet contre G8, mais pense qu’une fois lancée, il y aura beaucoup de gens pour participer.
France
Tour de réflexion militante dans 8 villes de France pour discuter sur les contre-sommets, en prévision de 2011. Les discussions étaient basées sur des points comme: alliances, pourquoi on y va?, place des alternatives?, répression… Un texte a été écrit et traduit.
Les points les plus soulevés:
Tout le monde se rétracte sur son milieu et il y a de moins en moins de travail collectif
De plus en plus de contre sommet sont préparés par peu de personnes, qui en ressortent usées.
Sur le village. Est-ce que le village est réellement une expérience d’autogestion, les villages devenaient de plus en plus conflictuels avec la police. Lieu de rencontre mais la tension policière rend les choses difficiles.
Actions; les actions et les villages sont souvent vus en opposition. Les groupes affinitaires utilisant ces lieux comme base sans s’impliquer directement dans la vie du lieu, gênant d’autant plus le fonctionnement du camp. Le format classique des contre sommet de 5 jours avant la grosse manif. Le côté 12 actions par jour avec la grosse manif du samedi ne surprend pas la police. Favorise la répression, non surprise, ce qui favorise d’autant plus la peur de la répression.
Samedi matin: plénière
Nous avons commencé avec une présentation du lieu, Les Tanneries.
Les Tanneries sont ouvertes depuis 12 ans. Il y a eu de nombreuses luttes contre la mairie pour garder le lieu ouvert, c’est un espace autogéré, culturel, social, politique (Réunion, atelier informatique, biblio, jardin, atelier vélo…).
On s’y organise aussi en collectif sur différente luttes concernant Dijon : gentrification, sans-pap… C’est une base politique.
Ces derniers temps le lieu s’est beaucoup impliqué dans les luttes sociales interpro, grèves, soutien précaires…
Il y a beaucoup de brochures concernant les luttes des Tanneries. Production de journaux, de matériels militants.
Les Tanneries sont toujours menacées. La mairie veut organiser un éco quartier sur ce lieu. Donc besoin de monde pour se mobiliser, pour lutter pour le lieu.
La proposition pour le samedi matin, était de travailler en petit groupes autour de questions:
1. Est-ce que l’on veut travailler sur des thématiques? Si oui, est-ce qu’on suit les thématiques du sommet officiel ou nos propres thèmes de travail.
2. Nous voulons nous situer en position de critique ou de porteurEUSEs d’alternatives par rapport aux sommets officiels?
3. Les alliances politiques. Qu’est-ce qui nous unit? Avec qui voulons nous travailler sur cette mobilisation? Est-ce que nous ressentons le besoin de créer une « plate-forme internationale »?
La plénière s’est divisée en 4 groupes de travail.
Samedi midi: retour des groupes de travail
Le temps dans les groupes de travail était trop juste pour parler de tout ça! Les points convergents qui ressortent des groupes de travail:
Sur la question des thématiques: c’est un point qui n’a pas été abordé par tous les groupes de travail. Pour celles et ceux qui l’ont abordé, il semblait assez clair qu’il y avait une volonté de travailler sur nos propres thématiques.
Village: tous les groupes ont discuté de la mise en place d’un village. Le village est perçu à la fois comme un espace de mise en pratique (et de diffusion) de l’autogestion, et à la fois comme un espace de rencontres, de débats et d’échanges. Les 4 groupes se sont accordés sur l’idée d’un village sur un temps plus long, et également sur l’idée d’un décalage, c’est-à-dire de ne pas être là où on nous attend. Différentes propositions de décalage ont émergé: ne pas être en même temps que le sommet, ne pas aller sur le lieu du sommet. Deux groupes ont également évoqué les actions, et proposaient des actions décentralisée, en lien avec des luttes locales.
Sur les alliances: 3 groupes ont discuté de l’importance d’une mise en lien avec les luttes sociales récentes. Également des liens avec les lutttes locales. Un 4° groupe a plus discuté de ce qui pourrait faire base de travail: nos modes de fonctionnement. Et de la valorisation de la diversité des tactiques.
À partir des retours faits dans les groupes de travail, des propositions et interrogations ont émergé:
Propositions:
Faire plusieurs villages dans d’autres lieux, des actions dans d’autres lieux en France, par exemple aux frontières pour multiplier la venue de personnes d’autres pays. C’est aussi la possibilité de dispatcher la police française dans d’autres lieux.
Un village mobile, une caravane.
Idée d’un village long, pour différentes raisons: plus long pour avoir le temps de mettre en place des alternatives. Le long terme permettrait de faire des contacts à l’international (et en face ils sont organisés de manière européenne.) L’idée du village long était de déplacer la question de l’action et de ce fait de ne pas être au contact direct des actions, donc plus de sécurité au niveau policier : nous avons vu dans les dernières expériences que nous étions bloqués, S’ils y a actions il faut penser la problématique de l’enfermement que nous avons vécu à Bruxelles et Strasbourg, c’est le problème. Le village serait un espace de rencontre, de convergence d’idées, d’échanges de pratiques.
Actions décentralisées : Action day décentralisé durant le G8 et peut-être un village durable après pour continuer sur le G20.
Faire un village ou différents villages mais pas à l’endroit du contre-sommet.
Se mettre en lien avec d’autres groupes comme ATTAC…et aussi avec d’autres personnes qui vivent l’autogestion au quotidien.
Travailler sur la sécurisation des espaces du Web dont nous nous servons.
Interrogations:
Avec qui travailler, networking, Alliances…?
Quelles sont les énergies que nous avons (car nous sommes vraiment près des dates) ?
Long village: trop d’énergie? Quelles alliances?
Suite à ces retours, quatre tables pour le World Café ont été proposées (pour une explication de ce qu’est le world café, voir la brochure: ).
1 : village
2 : alliances
3 : actions
4 : revendications
Samedi soir: compte-rendu des tables du World Cafe
TABLE REVENDICATIONS
Consensus sur ce que nous voulons détruire: capitalisme, productivisme, fascisme…
Nous sommes plutôt tombés d’accord sur un certains nombre de points: pratique de l’horizontalité, autonomie, autogestion, production locale production, éducation.
Le terme de "revendication a été remis en cause au cours des discussions, pour aller plutôt vers une plate-forme commune.
Plusieurs personnes souhaitent revenir sur le CR de cette table, car il ne formule pas les discussions qui ont eu lieu selon elles :
Des choses beaucoup plus concrètes sont ressorties comme des principes d’organisations de base ou des discussions plus concrètes:
Dans le premier groupe, il y a eu une discussion sur la crise et la précarité. L’usage des mots est important, à propos de la précarité par exemple, il est important de rappeler que nous ne luttons pas pour améliorer le travail mais pour vivre une autre forme de “travail”, sortir du salariat…
Il y a eu aussi une discussion sur la crise et la manière dont elle perçue dans les médias et dans différents pays. L’idée est de réfléchir à la manière dont nous pourrions démontrer aux gens que cette crise est l’état constant du système (si ce n’est que la dégradation est aujourd’hui plus rapide).
La discussion tourne autour des pertes de droits et d’acquis sociaux, et sur la manière dont nous nous retrouvons coincés à lutter pour un mieux alors que nous ne voulons plus de ce système.
TABLE SUR LES ALLIANCES
Trois choses sont sorties assez clairement, des principes d’organisation plutôt qu’une plate-forme idyllique. Pas de hiérarchie, de domination. Respect de la diversité des actions, c’est un principe qui est semble important.
Autre point, il est important de connecter la lutte contre le G8 et contre le G20 aux luttes actuelles en France, les luttes sociales, mais aussi dans toute l’Europe.
Proposition de travailler sur un texte d’appel, un groupe de travail s’est formé.
TABLE VILLAGE
La table a démarré avec ces propositions formulées à la plénière du samedi midi:
1. Différents villages créés durant le G8.
2. toujours en parallèle du G8, création d’un long village.
3. Plusieurs villages durables dans toute l’Europe.
3 éléments étaient consensuels:
Village(s) long(s): Pour avoir plus de temps pour la créativité, pour avoir de la tranquillité. Pour pouvoir consolider ou créer des réseaux de travail.
Un décalage par rapport au sommet, qu’il soit géographique ou temporel.
La mise en place d’une caravane avant le G8, qui permettrait de faire le lien avec les luttes locales et voire même de mobiliser (infotour).
3 propositions ont émergé de cette table:
Première proposition: Un camp d’au moins 3 semaines, avant le G8 et qui culminerait avec le G8. Imaginer donc là d’autres formes d’actions car on aurait plus de temps pour préparer les actions et imaginer sortir de la répression.
Deuxième proposition: On reste sur les mêmes durées. Un village unique mais nous ne suivons pas la temporalité du sommet, on suit notre propre agenda. Donc un camp d’été qui ferait le lien entre le G8 et le G20. Echanger des expériences au sujet des actions possibles durant les CS lors de ces camps.Il y a aussi bien sur la possibilité de faire des actions durant le CS.
Troisième proposition: un village avant le G8 avant de décentraliser en plusieurs villages pendant le G8. Un camp déconcentré, relocalisé. Mais pas sur du tout que cela soit plus simple au niveau répression.
Au cour de l’atelier World Cafe, différents lieux de village ont été évoqués: Calais, Dieppe, Notre-Dame-des-Landes, Montsartoux…
TABLE ACTIONS
Pas vraiment de consensus, mais de multiples propositions.
Durant le G8 : faire des actions décentralisées.
blocages, appel dans des villes, actions affinitaires…Faire cela dans sa ville, avec ses propres réseaux. Cela dit cela reste compliqué car la police de nos villes nous connait.
Faire des actions à différents temps, comme des actions G0, international action day (decentralisé).
Actions culturelles.
Appel à la grève.
Rejoindre d’autres mobilisations.
manifs de droite, Zombie Walk, festival…accessibles à tous pour se connecter avec la population.
Bloquer le G8…
Il ressort une longue discussion à propos des actions décentralisées (publiques ou affinitaires): mobiliser plus de gens, possibilités d’être moins réprimés :
La police n’est pas forcément préparée à ce que nous nous mobilisions dans différents lieux.
Plus facile pour des gens qui ne peuvent pas se déplacer sur le G8.
Possibilité de conjuguer les luttes locales et les activistes anti G8.
Problème : elles sont moins visibles. Une action décentralisée publique = beaucoup de répression, pas le même effet de masse critique que sur une action centralisée. Les actions affinitaires entrainent aussi une participation des militants conformés.
Il a été proposé de terminer la plénière après ces compte-rendus et de reprendre le lendemain matin une plénière pour prendre des décisions par rapport à ce qui a été proposé.
Plénière dimanche matin: décisions par rapport aux propositions qui ont émergé du World Cafe
Certaines choses hier ont fait consensus, d’autres ont posé problèmes. Donc on commence par ce qui a fait consensus.
1: village
2: texte
3: Alliance
VILLAGE
Points de consensus:
Caravane infotour pour mobiliser pour le village, autour du village.
Lieu unique et pas à Deauville pour se soustraire à la pression policière autour du sommet.
Temporalité: village long. Un camp autour du moment du G8 (avec le G8 dedans) ou entre le G8 et le G20.
Quelques remarques, réflexions, points de discussion:
On pourrait aller sur un lieu qui existe déjà, comme par exemple Notre-Dame-des-Landes…
Durant l’été : pour mobiliser plus de monde. L’été change aussi la temporalité par rapport au G8, (mais c’est dommage car les contre-sommets sont des portes d’entrée vers le militantisme pour beaucoup de monde.) Si on le fait l’été on perd le temps de l’actualité donc on doit vraiment travailler sur la communication médiatique.
Contenu du village l’été : bilan des initiatives qui ont eu lieu durant le G8 et préparation du G20. Inscrire le camp entre les G8 et G20, durant l’été, ça change aussi nos pratiques. De ce fait, nous organisons notre agenda, nous « faisons » l’actualité.
A-t-on assez d’énergie pour organiser ce camps. Les français ont-ils assez d’énergie pour ça. Pour un camp long déjà un mois c’est énorme. (Du coup l’été c’est quand même les vacances, on a plus de temps et d’énergie) : un camp long ça p-ê 4 semaines, appeler les autres camps comme Camps Climat, NoBorder…à rejoindre le camp durable.
Faire un appel pour un action Day durant le G8 qui serait aussi un appel pour le village finalement.
Il faut faire quelque chose durant le G8, il faut être visible durant ce RDV.
À la base le projet était de faire un CS anti-G8. Pour vivre des alternatives, il y a beaucoup de lieu à la campagne ou on peut vivre ça, si c’est pour des discussions politiques, il y a déjà des lieux ouverts où on peut faire des discussions politiques une semaine. Les CS c’était la possibilité de montrer au monde qu’il y a avait autre chose de possible, des « alternatives » à leur monde de merde. Concernant la répression, il y en a tout le temps, au quotidien, si c’est pour des discussions bien sur tout va bien, mais si on veut aussi finalement faire des actions, il y aura de la répression. On peut organiser un camp qui commence pour le G8 mais on ne peut pas vraiment définir la fin, ni la longueur, c’est plutôt les flics qui décident.
Est ce que l’investissement est vraiment là ? Les gens présents sont ils vraiment prêt à s’investir ?
Les actions entraînent souvent les répressions mais on ne peut pas décider aujourd’hui qu’il n’y aura pas d’actions durant le camps.
Les camps sont pour beaucoup de personnes l’occasion de découvrir le militantisme et leur donnent envie de continuer par la suite.
Il est important d’empêcher ces quelques hommes blancs de faire leur réunion tranquillement. Par rapport à la répression, il faut se rendre compte qu’il y a des millions de personnes qui subissent la répression due à la globalisation tous les jours.
S’appuyer sur le village pendant le G8 pour aller foutre le bordel à Cannes.
La salle étaient vraiment partagée sur deux propositions:
Un village long pendant le temps du G8, mais dans une autre ville.
un village long pendant l’été.
Consensus sur le village:
Un week-end avec des structures pendant le G8 (Exemple: centre de convergence, journée d’action, etc.), un village long en été pour discuter et pour préparer le G20.*
Il faut désormais voir :
Qui peut organiser différentes choses durant le W-E d’actions du G8 ?
Qui peut s’investir lors de la préparation du camp pendant l’été ?
Qui est partant pour des appels à des actions décentralisées ?
Mettre en place 3 groupes de travail: 1 WE/G8, 2 village/texte, 3 actions
Décision de mettre en place une mailing liste.
Il faut définir une date de prochaine réunion: fin janvier.
G8-G20 2011 en France : APPEL A REUNION INTERNATIONALE DE PREPARATION
Malgrés nos désirs répétés de stopper leur rencontre, en 2011, à quatre
reprises, les chefEs d’états les plus puissantEs se réuniront une
nouvelle fois pour le G8 et G20 en France. Avec le contexte politique,
économique et environnemental actuel, les raisons de montrer nos
désaccords et nos alternatives à grande échelle ne manquent pas.
Encore un contre-sommet?
Nous sommes bien conscientEs qu’il y a un épuisement des luttes
internationales car nous n’avons pas su nous renouveler et surprendre.
Pour tenter de trouver des réponses collectives et dans une volonté de
redonner du sens à cette pratique politique, nous avons fait cette année
un tour de discussion en France et en Allemagne.
Ce tour de réflexion nous a beaucoup appris sur les contradictions
internes des contre-sommets (Voir le compte-rendu “On rentre à la
maison?”*). Abandonner l’idée de construire ensemble une mobilisation
large et internationale, qui puisse à la fois accueillir sur un lieu à
vocation autogestionnaire des militantEs de gauche de tous bords, des
personnes non militantes, de plusieurs pays d’Europe et de porter haut
et fort la conflictualité contre les valeurs des institutions
internationales nous paraît vraiment dommage. Si la forme
“contre-sommet” a bel et bien du plomb dans l’aile, espérons qu’on
trouvera collectivement d’autres moyens de tenir ensemble les nécessités
de l’offensive et de l’alternative, de la radicalité et de l’ouverture,
qui sont pour nous des objectifs politiques essentiels.
En partant des constats que nous avons tirés de ce tour de réflexion,
nous appelons à l’organisation d’une réunion internationale de
préparation des mobilisations à venir en 2011 contre le g8, le g20 et
autres formes de domination globale. Notre but à court terme est de
tenter de sortir des écueils de préparation des contre-sommets :
séparation des milieux politique, urgence permanente, petit groupe de «
gentils organisateurs ». Nous voulons ouvrir un espace de préparation
qui pourrait se poursuivre après les événements, lancer une dynamique
d’échange de savoir-faire militants.
Nous espérons ainsi créer des ponts entre milieux politiques autour de
pratiques concrète de résistance et de création.
Dans cette perspective, nous souhaitons proposer (entre autre) à la
discussion l’idée de mettre en place un village durable qui ne se limite
pas à quelques jours le temps d’un sommet. Notre idée est de tenter de
sortir de l’urgence pour se donner cette fois les moyens d’expérimenter
sur la durée nos propositions pour une société émancipatoire,
non-hiérarchique et autogérée.
Nous vous proposons donc de réunir nos histoires, nos expériences, nos
sensibilités politiques, nos préoccupations thématiques, nos modes
d’actions, divers et variés, afin de réfléchir ensembles à de nouvelles
formes de résistances. Partir de cette richesse est une force.
Cette réunion aura lieue en France du 26 au 28 novembre 2010 à Dijon.
Nous vous communiquerons les détails par mail, écrivez-nous à cette
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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