Lucifer the Lightbearer (en français : Lucifer le porteur de lumière) était un journal anarcho-individualiste publié par Moses Harman, fin XIXème-début XXème siècle.
Initialement publié par une branche locale de la National Liberal League sous le titre Valley Falls Liberal (1880-1883), Harman changea le titre après avoir choisit d'assumer seul le rôle d'éditeur en 1883.
Le nom fut choisir car « Lucifer, l'ancien nom de l'Étoile du Matin, désormais appelée Venus, nous semble insurpassé en tant que cognomen pour un journal dont la mission est d'apporter la lumière à ceux qui sont restés dans les ténèbres. »
En février 1887, les rédacteurs et éditeurs du Lucifer sont arrêtés après que le journal ait publié une lettre condamnant les rapports sexuels au sein du mariage, que l'auteur considérait comme un viol. En effet, le Comstock Act interdisait spécifiquement toute discussion sur le viol marital. Un procureur de Topeka s'occupa de 216 plaintes graves.
En février 1890, Harman, désormais l'unique éditeur du Lucifer, fut de nouveau arrêté sur les mêmes motifs, ayant publié un article similaire d'un physicien new-yorkais. Ayant déjà été condamné une première fois pour ce motif, Harman passera les six années suivantes en prison.
En 1896, le Lucifer fut déménagé à Chicago ; cependant, les déboires judiciaires continuèrent.
Le United States Postal Service saisit et détruisit plusieurs numéros du journal et, en mai 1905, Harman fut de nouveau arrêté et condamné pour avoir publié deux articles — The Fatherhood Question (en français : La question de la paternité) et More Thoughts on Sexology (en français : Plus de pensées sur la sexologie) de Sara Crist Campbell.
Condamné à un de dur labeur, la santé de cet éditeur âgé alors de 75 ans se détériora rapidement.
Après 24 années de publication, le Lucifer cessa de paraître en 1907 pour devenir le plus scolaire American Journal of Eugenics.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
°