Le 31 mars 2012, Andrés PARDO, étudiant chilien à l'EHESS et à l'Université de Toulouse le Mirail, a assisté à un concert place Arnaud Bernard à Toulouse. En repartant seul, il fut violemment agressé par un groupe néo-fasciste venu sur ce lieu de mixité culturelle pour semer la panique, faisant le salut nazi et rouant des coups clients, restaurateurs et passants. Andrés, le crâne cassé et dans le coma, a fini sa soirée à l'hôpital, victime d'une violence gratuite et ignoble.
Fin juin, des interpellations ont eu lieu dans L'Oustal, local de la soi-disant maison de l'identité toulousaine, attachée au groupement néo-fasciste Bloc Identitaire. Son président se trouve à ce jour en détention provisoire dans le cadre de l'enquête pour l'agression d'Andrés. Quelques jours avant son arrestation, lui et deux autres membres de L'Oustal furent condamnés pour provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse (cf. La Dépêche du 07 et 28 juin 2012).
À moins de deux mois de l'ouverture de ce local, certains de ses adhérents étaient déjà impliqués dans des actions racistes et une agression ultra-violente !
L'Oustal a décide de fermer ses portes le 21 septembre dernier. Cependant, ils s'allient aux Jeunesses Nationalistes pour ouvrir une section locale à Toulouse
(cf. Toulouse Actu du 13/09/12). La situation n'est pas plus joyeuse dans d'autres villes de France : des groupes néo-fascistes, identitaires et nationalistes se multiplient, prétendant protéger les « bons Français de souche » et défendre une supposée identité locale. Leur philosophie est nourrie au quotidien par le discours sécuritaire des certains politiciens et médias, qui jouent sur la peur de l'autre et l'ignorance désignant ainsi des boucs émissaires pour cacher les maux du système économique actuel. La mise en pratique de leurs idées se fait par l’utilisation des propos et actions ouvertement racistes et xénophobes ainsi que de la violence physique.
ÉTRANGERS, NON-BLANCS, MILITANTS DE GAUCHE, MUSULMANS, JUIFS, HOMOSEXUELS, CHÔMEURS et bien d'autres sommes donc leur ciblée préférée.
Ne restons pas indifférents à ces idéologies haineuses, simplistes et dangereuses : Andrés n'est pas la première victime de la violence inouïe de ces groupes, si nous laissons quartier libre à ces vecteurs de haine, il ne sera pas la dernière.
NOUS SOMMES TOUS VICTIMES DE LA HAINE, NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS !


Les antinucléaires pour un arrêt immédiat du nucléaire appellent à se rassembler à Lyon le 13 octobre à 14 h quai Victor Augagneur - Fosse aux Ours (M° Guillotière) derrière les banderoles "Le nucléaire c'est le capitalisme, arrêt immédiat" et "Ni rose, ni vert, arrêt immédiat du nucléaire".Contre le nucléaire, rien ne sert de fuir !

Un seul objectif : arrêt immédiat
Alors que les centrales vieillissent et souffrent
d'incidents à répétitions, que le chantier du nouvel EPR
accumule les problèmes, l'industrie nucléaire continue
son avancée destructrice. Au Japon, deux réacteurs ont
été remis en marche malgré l'opposition toujours plus
forte de la population. Et si, en France, les accords
électoraux entre le PS et EELV vont probablement
aboutir à la fermeture de la centrale de Fessenheim
(Alsace), la « plus vieille du pays », il ne s'agit que de
poudre aux yeux pour masquer la poursuite du
programme nucléaire : mise en service de la nouvelle
usine d'enrichissement Georges Besse 2 (Drôme), centre
d'enfouissement à Bure (Aube), projet de réacteur au
plutonium ASTRID (Gard), installation de conditionnement
et d'entreposage de déchets activés (ICEDA) à
Saint-Vulbas (Ain).
Nous ne pouvons que nous réjouir de l'arrêt de ces
deux réacteurs, mais cela est très loin d'être suffisant.
Dans la vallée du Rhône, les réacteurs de la centrale du
Bugey ne valent pas mieux, de même que ceux de Saint-
Alban, Cruas et du Tricastin. Et les réacteurs les moins
anciens (Chooz, Civaux), s'ils ont peut-être moins de
problèmes, ne sont de toute façon pas à l'abri d'un
accident majeur.
L'arrêt progressif du nucléaire demandé par les
Verts et d'autres lobbies n'a pas pour but d'en finir le plus
vite possible avec cette industrie de mort, mais permet à
celle-ci de continuer à faire tourner toutes ses usines de
fabrication, d'enrichissement, de traitement des déchets
(l'usine de la Hague pollue énormément plus que toutes
les centrales françaises cumulées...), pour engranger de
l'argent. De plus, la sortie progressive laisse le temps
aux grands capitalistes de l'atome de se reconvertir afin
de sauvegarder leur pouvoir et leurs bénéfices : ainsi
AREVA veut devenir le premier constructeur d'éoliennes
industrielles et d'usines de cogénération (gigantesques,
elles consommeront des forêts entières) ; Bouygues et
Vinci iront couler du béton pour d'autres grands travaux
liés à la sur-consommation d'électricité tels les TGV, les
THT et les centres touristiques.
Pour les « anti-nucléaires » pas pressés, il s'agit surtout
de ne pas remettre en cause cette société capitaliste et
autoritaire. Nous pensons au contraire que l'arrêt
définitif du nucléaire ne saurait attendre, et que la
critique de cette industrie catastrophique va de pair avec
celle du système qui l'a engendré et qu'elle contribue en
retour à renforcer. Le problème n'est pas tant de produire
un peu moins d'électricité, ou autrement, mais bien de
remettre en cause plus radicalement le monde dans
lequel nous sommes, pour en finir avec la folie
atomique.
En effet le nucléaire n'est pas qu'une énergie, c'est
un projet de société. Société policière pour mater par la
force celles et ceux qui refusent le nucléaire, puis pour
surveiller les travailleu(se)rs et les populations, au nom
de leur sécurité. Société militaire aussi, car c'est par la
bombe que l'atome est entré dans nos vies, et c'est par
l'état de guerre qu'il risque de finir. En effet, en cas de
catastrophe nucléaire avérée, c'est l'armée qui viendra
trier les individu(e)s, mettre au pas les populations et
mitrailler les récalcitrant(e)s. Société d'expert(e)s, qui
seul(e)s ont droit à la parole, aux débats, et participent
aux décisions, au nom de leur savoir et de notre
« ignorance ». Nous sommes ainsi dépossédé(e)s de nos
conditions d'existence et la réappropriation de nos vies
est rendue très difficile. Société néo-coloniale, car
l'uranium est exploité par Areva au Niger, dans des
conditions sociales inacceptables et avec des dommages
écologiques considérables dont sont victimes les
populations locales. Société capitaliste enfin, car le
Capital a besoin de toujours plus d'énergie pour produire
ses engins de mort et ses marchandises inutiles.
Pour combattre et arrêter l'industrie
nucléaire et le monde qui l'a
engendrée, organisons-nous de façon
autonome et horizontale.
Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire !
Sortie définitive du capitalisme !
Organisation Communiste Libertaire-Lyon, Coordination des Libertaires de l'Ain, Groupe Libertaire de

Saône et Loire, Groupe la Vache Noire (FA), des anti-nucléaires de Saône et Loire

Journée Mondiale des paysannes

"Aujourd’hui, nous saluons l’importance de la contribution que les femmes rurales, y compris les autochtones, apportent au développement. Les femmes rurales sont agricultrices, pêcheuses, éleveuses et chefs d’entreprise; elles sont les garantes des identités ethniques, des savoirs traditionnels et des pratiques durables; elles élèvent les enfants, s’occupent d’autres membres de la famille, prennent en charge ceux qui n’en n’ont plus."
Journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre 2010
Le terme de paysan est défini, dans le dictionnaire, comme "une personne vivant à la campagne de ses activités agricoles"..., mais parfois ressenti comme péjoratif.

Les civilisations agricoles les plus primitives offrent des caractères démographiques voisins de ceux des groupes qui vivent de la cueillette, de la chasse, de la pêche ou du nomadisme pastoral. L’humanité reste très diluée dans toutes les régions où l’on ne connaît que la culture sur brûlis : il faut si longtemps pour régénérer la fertilité de la terre lorsqu’on ne fait rien pour aider la nature que la pulvérisation continue à s’imposer ; l’isolement, la fragmentation demeurent et limitent les risques d’épidémie.
La Journée internationale de la femme rurale reconnaît "le rôle et la contribution des femmes rurales, y compris les femmes indigènes, dans la promotion du développement agricole et rural, l'amélioration de la sécurité alimentaire et éradiquer la pauvreté rurale." Les femmes rurales jouent un rôle vital dans les économies rurales des pays développés et en développement. Dans la plupart des pays en développement impliqués dans la production des cultures et des soins du bétail, fournissent de la nourriture, l'eau et de carburant pour leurs familles et participent à des activités non-agricoles pour diversifier les moyens de subsistance de leurs familles. En outre, elles remplissent des fonctions vitales dans les soins aux enfants, personnes âgées et les malades.
Chaque pays a ses propres traditions, sans les traditions, nous n'avons pas d'histoire.

Un site à visiter : www.afriqueredaction.com
UWAKI Nord Kivu contribution publiée le 10 octobre 2012 à 12:42

En République Démocratique du Congo, les femmes rurales du Nord Kivu, à l'initiative de UWAKI, ont toujours célébré la journée mondiale de la femme rurale depuis 2005 sous forme des rencontres de plaidoyer sur la promotion des initiatives et de la reconnaissances du rôle de la femme dans le développement socio-économique auprès des autorités politico administratives.

Cette année [ndlr: 2012] plus de 150 000 femmes rurales ont fuit leur village à cause de la guerre ; elles ont abandonné leurs champs, leurs bêtes et vivent au jourd'hui dans les camps de déplacés sans aide humanitaire suffisante. C'est pourquoi cette année l'association UWAKI decide d'organiser une visite de solidarité aux femmes rurales vivant dans les camps de deplacés pour compatir à leurs soufrances.

Un site à visiter :
www.yahoo.fr


Suite au verdict du procès des viols dans le Val-de-Marne, trente associations réclament un débat public à François Hollande

Manifestation de l'association Osez le féminisme ! devant le Sénat. (Paris, 11 juillet 2012.)

Alors qu'un collectif d'associations féministes, indigné par le verdict du procès des viols collectifs de Fontenay-sous-Bois, a adressé ce vendredi une lettre ouverte (1) au président François Hollande, le Parquet vient de faire appel de la décision rendue par le Tribunal de Créteil.
Dans sa coursive, le collectif réclame « des politiques publiques à la hauteur du défi : éradiquer les violences faites aux femmes ». Les trente d'associations, parmi lesquelles La Ligue du Droit International des Femmes, Osez le féminisme !, Les Chiennes de garde ou le Collectif Féministe Contre le Viol, exigent que les lois en vigueur soient enfin appliquées. Elles demandent aussi que de nouvelles dispositions législatives soient complétées, comme l'extension de l'ordonnance de protection aux victimes de viol. « Les plaignantes doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues », ajoutent-elles. Selon leurs statistiques, 75 000 femmes sont violées chaque année en France, « 10 % d'entre elles portent plainte et seuls 2 % des agresseurs sont condamnés ».
Un autre mouvement, le Collectif national pour les droits des femmes, pour qui « ce verdict atterrant témoigne de l’incapacité de la justice française à prendre en compte les récits des victimes », appelle de son côté à manifester, lundi 15 octobre devant le ministère de la Justice, à Paris. Le rassemblement  est prévu à 18h30 place Vendôme.
Pour rappel, la cour d'assises du Val-de-Marne a condamné hier quatre hommes à des peines allant de trois ans de prison avec sursis à un an de prison ferme, pour des viols collectifs commis entre 1999 et 2001. Dix autres accusés ont été acquittés. Sur les deux plaignantes, une seule, Nina, a été reconnue victime. Pour Emmanuelle Piet, présidente du Collectif Féministe Contre le Viol, « ce verdict délivre un permis de violer »