15.10.2012
expulsions prevues pour demain, flics partout ce jour mais pas
d'expulsions programmees avant demain car ayrault encore a nantes ce
jour.
ce matin une manif de 30 personnes contre l'aeroport (citoyens et
elus) s'est faites violemment degagee par les crs a nantes
(bouguenais)
besoin de soutiens sur place, ca durerait sur 3 semaines selon nos
differentes sources.
10.05.2012
Notre-Dame-des-Landes : les opposants au projet d'aéroport arrêtent leur grève de la faim
Les paysans qui protestaient contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes (Loire-Altantique) ont décidé mardi 8 mai d'arrêter la grève de la faim que certains respectaient depuis un mois déjà. En début de soirée, ils ont levé le camp, sur lequel ils se relayaient dans le centre-ville de Nantes. Son maire n'est autre que le socialiste Jean-Marc Ayrault, potentiel futur premier ministre de François Hollande.
Les grévistes demandaient l'arrêt des expropriations des paysans (qui devraient tous avoir quitté le territoire du futur aéroport le 31 décembre 2012), le temps, disaient-ils, que "le droit parle" : des recours et pourvois ont en effet été déposés devant le Conseil d'Etat, le Conseil constitutionnel, la Cour européenne des droits de l'homme, et la Cour de cassation, aussi bien contre la déclaration d'utilité publique (DUP) du projet que sur les arrêtés d'expulsion des paysans.
UN RÉPIT POUR UNE CENTAINE D'EXPLOITANTS
Après des négociations mardi avec la fédération du Parti socialiste de Nantes et les représentants des collectivités locales (Conseil régional, département, communauté d'agglomération Nantes Métropole), ils ont fini par obtenirl'assurance qu'aucune expulsion d'agriculteurs et d'habitant, implantés dans la zone de DUP, n'interviendrait, tant que les recours ou pourvois n'auront été épuisés.
"Le combat continu mais l'essentiel c'est que les exploitants concernés, soit une centaine de personnes, ne sont plus expulsables avant au moins deux ans, a déclaré Michel Tarin mardi soir. A 64 ans, cet agriculteur en retraite, propriétaire en cours d'expropriation, avait arrêté de s'alimenter le 11 avril et aurait entamé mercredi sa cinquième semaine de jeûne. L'autre agriculteur qui avait arrêté demanger le 11 avril, Marcel Thébault, a stoppé sa grève pour raisons de santé le 27 avril mais le relais a été pris et, au total, cinq autres personnes s'étaient mises en grève de la faim depuis le 25 avril.
"UNE ÉPINE EN MOINS DANS LE PIED DE JEAN-MARC AYRAULT"
Ce dénouement intervient deux jours après l'élection de François Hollande, et alors que Jean-Marc Ayrault, le maire de Nantes, fait figure de favori pour devenirpremier ministre. Les opposants présents sur place mardi soir ne voyaient là aucune coïncidence.
"C'est une semi-victoire, a indiqué au Monde, Sylvain Fresneau, président de l'ADECA (Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport). Le président de la fédération PS est venu nous voir ce matin alors que nous ne l'avions encore jamais rencontré. Et il nous est apparu très ouvert. Il voulait clairement enlever cette épine du pied de Jean-Marc Ayrault dans la course à Matignon".
Certains espéraient que ce geste témoigne d'un nouveau regard porté sur ce dossier par le président élu. "C'est un acte politique fort, estime Marcel Thébault. Il est évident que François Hollande ne connaît pas ce dossier en détail mais on a réussi à attirer l'attention de l'opinion et le dossier, j'en suis sûr, va être repris à zéro, redigéré. Ils vont finir pas se rendrecompter que techniquement il ne tient pas la route
Très présent aux côtés des opposants depuis des années, le député européen José Bové estimait dans Le Monde (édition du 2 mai) : "C'est très singulier, cette obstination, et c'est un dossier très symbolique pour la gauche. Si elle ne parvient pas à le gérer après le 6 mai, cela signifie qu'elle est incapable de dialoguer avec la société civile, qu'elle est incapable de changer de mode de gouvernance, et cela augure mal de la suite".
L'aéroport doit être construit d'ici à 2017 à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes. Ce projet, validé par l'Etat, est soutenu par le PS, qui domine les collectivités locales concernées, et par l'UMP. Il est contesté notamment parEurope Ecologie-Les Verts, le Parti de Gauche et le Modem, ainsi que par de nombreuses associations locales et la Confédération paysanne. La procédure d'expropriation des propriétaires et des exploitants situés sur la concession de 1 600 hectares attribuée au groupe Vinci a démarré en janvier 2012.
Le 3 mai 2012 à midi au square Mercoeur à Nantes, appel à un rassemblement de
soutien à des camarades inculpé-e-s dans le cadre de la lutte contre
l'aéroport de NDDL.
Rappel des faits :
Vendredi 2 septembre, square Mercoeur(en face du Bouffay à Nantes) :
Une dizaine de personnes se sont perché-e-s dans les arbres, soutenu-e-s
par d'autres militante-s resté-e-s au sol AFIN DE protester contre les
projets d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes et de de destruction du parc
Mercoeur, et contre le bétonnage d'espaces de vie et de partage en général.
Alors que les opposant-e-s préparaient un pique-nique, chantaient des
chansons ou des slogans ou diffusaient des tracts, les policiers ont
procédé à des arrestations particulièrement violentes, sous prétexte de
contrôle d'identité : coups de matraque, strangulations, usage de
lacrymogènes à bout portant, tazer, insultes, menaces de coups et de
viol, coups divers et torsions des membres, menottages trop serrés, etc.
Parmi la vingtaine emmenée au commissariat, plusieurs personnes sont
accusé-e-s de “rebellion” (c'est-à-dire d'avoir “résisté avec violence”
lors de leur arrestation) et passeront en procès (risque d'amende et de
peine de prison). Certain-e-s portent plainte contre la police pour
coups et blessures.
Le C.S.I.A. tient à manifester son soutien sans réserve aux inculpés du
square Mercoeur comme il l'a apporté à certain-e-s victimes récentes de
la répression en région nantaise (jeune lycéen victime d'un tir au flash
Ball par exemple).
La relaxe est une évidence, les inculpes ont été pris au hasard, arrêtés
et seront jugés dans le seul but d'intimider les opposants à l'aéroport
et leurs soutiens.
Le simple fait d'être présent lors d'une action de solidarité expose
dorénavant à une répression policière et éventuellement judiciaire.
Nous affirmons le droit d'occuper collectivement l'espace public.
Vous êtes donc invité-e-s le jour de leur procès à soutenir les
inculpé-e-s en participant au PIQUE-NIQUE, LE 3 MAI, A MIDI, AU SQUARE MERCOEUR.
Le comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport
http://soutieninculpeesnddl.wordpress.com
<http://soutieninculpeesnddl.wordpress.com/>
contact : csia@riseup.net <mailto:csia@riseup.net>
Pour soutenir les inculpé-e-s dans le cadre de la lutte contre l'aéroport de NDDL, vous pouvez aller ici :
http://wp.me/p27Pgv-3Y
21.04.2012
Il y a un an nous occupions ensemble des terres situées sur la zone du
projet d’aéroport pour y installer une ferme maraichère (et plus
discrètement une chèvrerie). Aujourd’hui la lutte continue, nos activités
aussi.
Nous vous invitons à repasser un week-end ensemble dans la bonne humeur.
Samedi 12 mai:
15h: AG pour préparer en cas d’expulsion la Manif de réoccupation (à la
vache rit)
19h : Retrouvailles, Apéro, Discussion, Bouffe, Musique…
Dimanche 13 mai:
10h : Visites et Travaux des champs
13h : Repas champêtre
à partir de 14h30 : Visites et Travaux des champs
Discussion sur la mise en place d’une cantine populaire et autres
réflexions…
Jeux, peinture sur route, bourse de graines, sieste…
Soirée : Projection, Bouffe
Possibilité de camper sur place. Des petits outils peuvent être utiles.
Itinéraire : à la Paquelais prendre la D281 dir Fay de Bretagne puis 1km
plus loin chemin fléché sur la droite.
Liens:: http://zad.nadir.org
Incidents après une manifestation anti-aéroport à Nantes
24/03/2012
Des manifestants courent devant des bouteilles de pétrole explosant sur des vélos et des poubelles, à Nantes, après une manifestation contre un projet d'aéroport, le 24 mars 2012.
Des incidents ont éclaté samedi entre jeunes et forces de l'ordre à Nantes après une manifestation anti-aéroport qui avait rassemblé dans le calme de 3.000 à 10.000 manifestants.
Plusieurs centaines de jeunes restés après la dissolution de la manifestation ont été chargés à 19h00 par les forces de l'ordre, arrivées en force, avec plusieurs dizaines de véhicules de police et de gendarmerie et plus d'un millier d'hommes qui ont fait usage de lacrymogènes.
Selon un bilan établi par la préfecture, sept personnes ont été interpellées et cinq placées en garde à vue. Deux blessés légers ont été enregistrés l'un chez les forces de l'ordre, l'autre chez les manifestants.
En début de soirée tous les groupes étaient dispersés selon la préfecture, mais les forces de l'ordre restaient vigilantes.
Les jeunes, parmi lesquels des militants anarchistes qui avaient aussi manifesté contre l'aéroport, ont finalement été repoussés vers le nord de la ville, évacuant le Cours des 50 otages, une des principales artères nantaise, qu'ils occupaient depuis la fin de la manifestation et où des dégradations avaient été commises dont des feux de palettes et de poubelles.
Pour parer à tout débordement, compte tenu de la présence de plusieurs centaines de militants anarchistes venus d'autres régions et d'Europe, la préfecture avait mobilisé plus d'un millier d'hommes ainsi qu'un hélicoptère de surveillance et des canons à eau.
L'aéroport contesté, qui doit remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique, doit être construit d'ici à 2017 par le groupe Vinci à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes.
AFP