Victorine Brocher-Rouchy était une militante anarchiste qui combattit pour la Commune, né à Paris en 1838, et décédée à Lausanne, en Suisse, en 1921.
Née à Paris en 1838, dans une famille ayant une longue tradition révolutionnaire.
Son père était un cordonnier, républicain et franc-maçon.
Victorine Brocher-Rouchy s'implique dans les activités républicaines et socialistes dans les années 1850.
Elle épouse Jean Rouchy, artisan cordonnier en 1861, et participa avec lui durant cette décennie à Paris et à Orléans à plusieurs groupes socialistes, s'engageant très tôt dans la Première Internationale En 1867, elle participe au financement d'une boulangerie et d'un magasin coopératifs.
Durant la Guerre franco-prusse, son mari se bat en tant que franc-tireur dans la Loire et elle s'engage en tant qu'ambulancière.
Elle vécut avec sa mère qui l'aida à élever ses deux fils, ainsi que celui du voisin qu'ils prirent sous leur aile.
Ces trois enfants mourront en quelques années.
Avec son mari, elle devient active pour la Commune de Paris, se joignant au Bataillon pour la Défense de la République avec son époux le 20 mars 1871.
Ils s'occupaient initialement du mess des officiers, mais avec le début des combats, elle retourna à son poste d'ambulancière.
Elle se battit sur les barricades durant toute la Semaine sanglante.
Avec la répression sauvage qui s'ensuivit, elle fut arrêtée et condamnée à mort pour avoir brûler la Cour des Comptes.
Grâce à ses amis, elle réussit à s'échapper, tout d'abord en Suisse, puis par la suite à Londres, alors que son mari était emprisonné et mourrait en captivité.
Elle retourna à Lyon puis à Paris en1878, et devint active dans le mouvement anarchiste.
Elle fut membre du groupe qui publia le journal anarchiste La Révolution Sociale.
Elle rencontra Gustave Brocher en assistant à la Conférence Anarchiste Internationale de Londres, en tant que députée parisienne en1881.
Ils se marièrent plus tard et adoptèrent cinq orphelins de la Commune.
En 1909, elle écrivit ses mémoires, Souvenirs d'une morte vivante, qui remontent jusqu'en 1871.
Elle mourut à Lausanne
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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