En sociologie, contreculture est un terme utilisé pour décrire les valeurs et les normes de comportement d'un groupe culturel, ou sous-culture, qui s'oppose au système idéologiquement dominant à une époque donnée.
Il s'agit d'un néologisme attribué au sociologue Theodore Roszak en 1969. Bien qu'il existe différents courants contreculturels dans toutes les sociétés, dans ce cas le terme de contreculture fait référence à un phénomène formant un tout structuré, plus significatif et visible, et qui persiste durant une certaine période. Un mouvement de contreculture exprime l'èthos, les aspirations et les rêves d'une population spécifique au cours d'une période donnée- c'est une manifestation sociale du zeitgeist (l'esprit du temps).
Dans les années 1970, le terme est utilisé pour caractériser l'explosion des mouvements contestataires de la jeunesse envers la domination culturelle de la bourgeoisie : l'époque est fortement marquée par un idéalisme politique qui tend vers l'extrême gauche et le maoïsme ; envers le puritanisme sexuel : c'est le début de la révolution sexuelle.
Il s'agit de courants nés dans les années soixante aux États-Unis (culture hippie notamment) et qui éclosent après Mai 68 en France.
En France, la contreculture fut représentée par des organes de presse comme le quotidien Libération (première époque), le magazine Actuel (première et deuxième époque) puis Novamag, la librairie Parallèles, les premières radios libres, les labels de musique indépendants, les éditions Des Femmes, etc. Et plus récemment toutes une panoplie de nouveaux organes d'informations telles que certaines revues comme Arabesques ou BoXon ou encore Contre-litéralités se sont organisées pour suivre le mouvement.
Selon l'époque, on peut aussi associer au terme contreculture :
le féminisme
la musique contestataire:
punk rock
rock indépendant
l'underground artistique en général:
la Beat generation
le mouvement punk
le do it yourself
le cinéma underground
les arts de la rue
l'activisme et le militantisme politique (extrême gauche)) :
l’anarchisme
le mouvement hippie
les mouvements artistiques :
le futurisme
le dadaïsme
le surréalisme
la pataphysique
le situationnisme
le romantisme (On peut également considérer le romantisme, au-delà de sa définition comme époque artistique et littéraire circonscrite dans le temps et dans l'espace, comme une vision du monde ou conception du monde par essence dirigée contre le mode de vie en société capitaliste, au nom de valeurs et d'idéaux du passé pré-capitaliste. Vu comme vision du monde, comme le conceptualisent Michael Löwy et Robert Sayre dans leur livre "Révolte et mélancolie", le romantisme serait inhérent à tous les courants artistiques mentionnés ici-même, sauf le futurisme et le modernisme qui avec leur éloge du progrès feraient exception. Par extension, l'ensemble des mouvements contre-culturels figurant dans cet article, comme la 'Beat generation' ou même le mouvement punk, auxquels il faudrait rajouter le mouvement néorural amorcé dans les années '60, le mouvement rainbow, le mouvement rastafari et plein d'autres, peuvent être perçus comme étant romantiques.)
il convient de mentionner que depuis le XIXe siècle le terme d'avant-garde est utilisé pour désigner certains domaines de la contreculture artistique
moyens de communication alternatifs :
les fanzines et les webzines
le sticker, la communication par l'autocollant
l'affichage politique ou culturel
le tract ou flyer
art graphique et occupation de l'espace :
les tags
les graffitis
la peinture murale
l'art postal
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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