la défaite du roi Alphonse XIII aux élections municipales du 12 avril 1931 et début de la République
Soulèvement de mineurs armés dans la région de Barcelone (1932) en réponse aux soulèvements anarchiste en Catalogne
la CNT aux élections parlementaires de 1933
le Soulèvement des Asturies (Octobre 1934)
l'alliance CNT-UGT (syndicat socialiste)
les négociations avec le front populaire pour les élections de 1936 (libération des prisonniers politique)
les révoltes réprimés
Aux élections de février 1936, les anarchistes votent en masse pour la gauche (Front populaire) dans le but de déloger le gouvernement réactionnaire et d'obtenir la libération de 33 000 prisonniers politiques. La gauche représentait le moindre mal !
Libération de 15 000 hommes selon certains. Ces libération ont/auraient été indispensables au soulèvement de juillet. La négociation de ces libérations contre les voix à été faite par les "fortes personnalités" de la CNT qui ont parfois négocié sans mandat de l'Organisation.
Ces votes anarchistes ont été utilisés comme arme pour marchander les prisonniers avec la gauche par certaines personnalités de la CNT, sacrifiant les principes politiques de la CNT. La direction de la CNT a abandonné le principe pour la tactique.
En catalogne, la CNT-FAI représente l'énorme majorité
En assurant la victoire au front populaire, permettant la préparation secrète du putsch militaire, alors que l'abstention aurai mis la droite au pouvoir, réactionnaire, qui aurait peut-être freiné les élans militaire. Le gouvernement de droite, comme les autres, ne serait pas resté plus de 2-3 ans.
Lors du congrès de Saragosse (Vernon R., 1997, p. 38), congrès le plus important de la CNT, n'a pas été discuté de l'attitude à adopter pour freiner le putch. La question de l'organisation post-révolutionnaire à été discuté, mais pas celle de l'organisation pendant la révolution, ce qui à été un manque sévère quand la révolution est venue.
649 délégués présents, représentant 982 syndicats de 550 595 membres (Vernon R., 1997, p38).
Réintégration des scissionnistes Trentistes, représentant 60 621 membres.
Décision de l'union CNT-UGT, mais la CNT était trop révolutionnaire pour les politiciens de l'UGT, et l'union ne fut conclue qu'en avril 1938.
Coup d'état
Aux élections de 1936, le Front populaire, de la gauche, affrontait le Front national de la droite. Le Front populaire l'emportera avec une majorité absolue (4 millions de voix contre 3 millions et demi. Cette victoire sera un événement déclencheur dans la préparation du coup d'État des fascistes sous Franco.
Un secret de polichinelle: le FP le nie (Vernon R., 1997, p36) et la CNT qui essaye d'alerter tout le monde.
Un manifeste de la CNT mettait en garde la population contre les préparatifs du coup d'état (mentionnant le Maroc.
Peu de temps de temps avant le coup d'état militant, il y eu 113 grèves général, 228 grèves locales, 1287 blessés et 269 tués à cause de rumeurs qui se répandaient. Le mot d'ordre était "Ou le fascisme, ou la révolution sociale".
Insurrection militaire de la Légion étrangère au Maroc, le 17 juillet
Le front populaire espagnole ne résiste pas à Franco, il cherche à traiter -> résistance populaire de la CNT et de l'UGT.
Politique dans la révolution
Le 19 juillet 1936, les travailleurs espagnols obtiennent leur libération
Le 20 juillet 1936, le gouvernement de Madrid n'existe que de nom. Ce gouvernement est remanié pour intégrer des gens de droite afin de faciliter les négociations.
Le 20 juillet, les ouvriers de Barcelone victorieux ouvrent les prisons de Barcelone où se trouvent les camarades victimes de partis de gauche.
La CNT reproduit l'erreur de la commune de Paris en ne s'emparant pas de la réserve d'or central, la 2ème du monde.
Le gouvernement retire les fonds de Catalogne, trop révolutionnaire, freinant ainsi la bonne marche de la résistance contre Franco.
En juillet, la seule autorité était celle des travailleurs armés de la CNT ou de l'UGT.
4 jours après la victoire de Barcelone, la 1ère colonne de 10 000 volontaires part aider Saragosse. les ouvriers occupaient les usines et adaptent la production à la guerre (tanks et armes). Les paysans occupaient les terres. Dans les villes, les services publics étaient réorganisés et assuraient la distribution de vivres.
Les chefsla CNT-FAI collaborent avec le gouvernement de la généralité.
Les pillages sont minimes vu l'ampleur de la désorganisation économique et l'absence de loi et d'ordre dans les premiers jours.
Les ouvriers prennent l'initiative: ils organisent des patrouilles de sécurité, remplacent les douaniers pour éviter les actions francistes...
Personnalités anarchistes (et autres)
Durruti
Andrés Nin
Diego Abad de Santillán, membre dirigeant de la FAI, organisateur des milices antifascistes en Catalogne, "ministre anarchiste" du gouvernement catalan. (Vernon R., 1997, p34-35)
José Peiras
Juan Peiro, membre dirigeant de la CNT, fera partie des Trentistes (scissionnistes de la CNT ensuite réintégrée en mai 36), "ministre anarchiste" du gouvernement Caballero.
L'insurrection nationaliste (du 11 au 18 juillet 1936)
11 juillet 1936, soulèvement phalangiste.
·un groupe phalangiste prend la station radio de Valence et diffuse le message: "Ici Radio Valence! La Phalange espagnole a occupé la station par la force armée. Demain, la même chose arrivera aux autres stations de radio espagnoles." (Vernon R., 1997, p43)
·Le Premier ministre Caseres Quiroga ne fait rien: " Vous voulez dire par là que vous êtes sûrs que les militaires se soulèvent. Très bien, de mon côté, je vais me coucher."
17 juillet, début de l'attaque.
·Au Maroc, l'armée prend les points stratégiques et massacre les militants ouvriers et personnalités de gauche.
18 juillet, Séville est aux mains des phalangistes.
Contre offensive populaire (du 18 au juillet 1936)
Dans les premiers jours de la lutte, les ouvriers combattent héroïquement, sans équipement, contre des militaires à la tactique élaborée, triomphant sur les 2/3 de la péninsule espagnole.
18 juillet
la nuit du 18, la CNT appel à la grève générale révolutionnaire et invite tous les comités à se tenir prêts. Le Comité national envoie des délégués aux Comités régionaux avec des instructions.
19 juillet
A Barcelone, des soldats de la garnison prennent les bâtiments stratégiques et le centre ville. Les travailleurs de la CNT et des Gardes d'assaut et Gardes civils (ennemis des anarchistes en temps ordinaire), qui n'avaient pas suivi l'insurrection, force le général Goded et ses troupes à se rendre. La CNT et la FAI occupent alors les casernes et distribuent les armes à des groupes de travailleurs qui sont envoyés dans les villages et villes de la région pour prévenir de nouvelles révoltes.
A Madrid, l'action des cénétiste permet également de reprendre la ville.
A Valence, la caserne est assiégée pendant 15 jours par les travailleurs avant que l'armée n'ait pu prendre les point stratégique de la ville. Le gouvernement refuse d'armer la population, et la caserne n'est prise qu'après l'arrivée de l'aide des autres villes.
Aux Asturie, la rébellion est contenue au prix de lourdes pertes à cause de l'indécision du Front Populaire.
A Saragosse, les 30 000 travailleurs de la CNT et de l'UGT, malgré leur nombre, ne furent pas en mesure de contenir l'insurrection de toutes les garnisons de la ville, à cause du manque d'armes de la force militaire conséquente qu'il affrontait.
Les généraux coordonnent leurs forces dans les zones conquises: Séville, Cadix, Algésiras, Jerez...
Tout d'abord, chez les anarchistes espagnol(e)s du début du 20ième siècle, les centres naturistes furent assez populaires car ils étaient plutôt ouverts à l’expression des idées libertaires. D’autres éléments comme le néo-malthusianisme et une certaine libération sexuelle étaient aussi importants chez les anarchistes de ce temps en ce qui concerne la santé.
Ensuite, il faut aussi dire qu’avant la guerre civile, c’était un personnel religieux qui administrait les soins de santé et, qu’à la veille de la révolution, une très grande partie de ce personnel avait pri(se)s la fuite.
Bibliographie
Frank Mintz, L'autogestion dans l'Espagne révolutionnaire, 1970 (republié en 1976), Paris, Maspero
Vernon Richards, Enseignement de la révolution espagnole, Acratie, La Bussière, 1997.Point de vue critique et politique sur le mouvement anarchiste espagnol de l'époque.
Jérémie Berthuin, La CGT-SR et la révolution espagnole - De l’espoir à la désillusion - Juillet 1936-décembre 1937, Ed. CNT-RP, 2000 Problèmes et critiques politiques, notamment la non-intervention française.
Gaston Leval, Espagne libertaire - 36-39, publié en 1971, repris en 1983 par les Éditions du monde libertaire. Rééd. 2002Description des expériences des collectivités en Espagne.
Jean-François Berdah, Épuration et répression politique en Espagne pendant la guerre d’Espagne et la post-guerre (1936-1945), 2003
Félix Carrasquer, Les Collectivités d’Aragon Espagne 36-39, 2003 Description des expériences des collectivités en Espagne.
Antoine Gimenez, Souvenirs de la Guerre d’Espagne. Montreuil : L’Insomniaque éditeur, 2006
Miguel Amoros, Durruti dans le labyrinthe, éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 2007
Gordon Thomas & Max Morgan-Witts, Les dernières heures de Guernica (traduit de l'anglais), Nouveau Monde, 2007.
Joan Sans Sicart, Commissaire de choc - L’engagement d’un jeune militant anarchiste dans la Guerre civile espagnole. Lyon : Atelier de création libertaire, 2007
Filmographie
L'Espagne vivra 1938. Film documentaire d'Henri Cartier-Bresson.Noir et Blanc. Second documentaire de l’auteur sur la Guerre d'Espagne. (Mk2 Editions, 2006)
Un autre futur (en 2 volumes vidéo) : « L'Espagne rouge et noir » et « Contre vents et marées » de Richard Prost, Les films du village, 1985
Terre et Liberté (version française de Land and Freedom), de Ken Loach, 1995.
Libertarias (Femmes libertaires) de Vicente Aranda, 1995.
Diego de Frédéric Goldbronn, documentaire/interview d'un militant anarchiste (Abel Paz), 1999
Vivre l'utopie!, 2007
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
°