07.03.2011
Basse consommation : Et la lumière fût… Dangereuse ?
La Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) conseille de prendre des précautions lors du choix ou de l'utilisation de lampes à basse consommation, alors que « leur éventuelle nocivité fait débat. »
Explications :
Les ampoules à basse consommation, dites aussi lampes fluo-compactes, « ont détrôné les lampes à incandescence classiques, trop gourmandes en électricité » indique la CSC. Le rapport de force est pourtant simple entre les 8000 heures (moyenne) tenues par les ampoules basse consommation, contre les 1000 heures pour les ampoules « classiques. »
La Commission de Sécurité des consommateurs a fait une enquête et rendu public ces conclusions, après avoir interrogé des experts lumineux, sur le sujet des ampoules à basse consommation. La CSC est une autorité administrative Indépendante créée par la Loi du 21 juillet 1983 relative à la sécurité des consommateurs. Celle-ci est composée de magistrats des hautes juridictions, de représentants des collèges professionnels et consommateurs et de personnalités qualifiées, précise-t-elle sur son site internet.
Environnement nocif ?
Pourtant il plane des inquiétudes autour de ces ampoules, la Commission de Sécurité des Consommateurs remarque que « la réglementation ne définit pas la teneur en mercure dans l’air considérée comme dangereuse pour le public, tant pour une exposition de courte durée que pour une exposition à plus long terme. » La CSC conseille donc aux consommateurs de « privilégier l'achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles. » Si cette lampe casse, la Commission recommande « de ventiler longuement la pièce et de la quitter, puis de ramasser les débris soigneusement avec des gants et du papier absorbant et de les placer dans des sacs en plastique, mais de ne pas utiliser l'aspirateur, qui contribue à mettre en suspension dans l'air des particules de mercure. »
Principe de précaution
Même si vous ne casser aucune ampoules basse consommation, la CSC conseille tout de même de se tenir à 30 centimètres de celles-ci en cas d’exposition prolongée.
La CSC encourage aussi « les professionnels à fabriquer, grâce aux nouvelles technologies disponibles, des lampes contenant le moins de mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses. »
Par ailleurs, la CSC demande aux pouvoirs publics de "déterminer les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l’air ambiant" et souhaite que la directive européenne relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur soit révisée" pour prendre en compte "les progrès technologiques", en abaissant "le niveau maximal de teneur en mercure de cinq à moins de deux milligrammes par lampe".