10.10.2012
    
        
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 Les émirs du Moyen-Orient sont sur le point de chasser jusqu'à 48 000  personnes de leurs terres en Tanzanie  pour faciliter leurs grandes chasses  commerciales. Mais le président  de Tanzanie Jakaya Kikwete a déjà montré qu'il  pouvait s'opposer à de  tels accords quand ils ternissent la réputation du pays  dans les  médias. Cliquez ci-dessous pour alimenter la tempête médiatique et  pousser le président Kikwete à stopper l'accaparement des terres et à sauver les  Masaï.
 
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À tout moment, une  grosse  entreprise spécialisée dans les chasses commerciales pourrait signer le   contrat qui chassera de leurs terres ancestrales jusqu'à 48 000 membres  de la  fameuse ethnie Masaï, afin de permettre à de riches émirs du  Moyen-Orient de  chasser lions et léopards. Les observateurs nous  disent que le président de  Tanzanie pourrait donner son accord d'un  moment à l'autre, mais si nous nous  mobilisons maintenant, nous pouvons  stopper la vente de la plaine du Serengeti.  
La dernière fois que cette même entreprise a contraint des Masaï à  quitter leurs terres pour le plaisir de riches chasseurs, plusieurs personnes  ont été battues par la police, des maisons ont été réduites en cendres et des  troupeaux sont morts de faim.  Mais suite à la controverse médiatique, le  président Kikwete avait  annulé le contrat et rendu leurs terres aux Masaï. Cette  fois, la  presse n'est pas encore au rendez-vous mais nous pouvons changer le   cours des choses et amener Kikwete à annuler ce contrat si nous unissons  nos  forces et nos voix. 
Si nous sommes 150 000 à signer, nous envahirons  les médias en  Tanzanie et dans le monde entier, de sorte que le président  Kikwete  comprenne qu'il doit mettre un terme à ce contrat meurtrier. Signez  la pétition et envoyez-la à vos contacts: 
http://www.avaaz.org/fr/sauvons_la_terre_des_masai/?biYHndb&v=17076  
Les Masaï sont des chasseurs semi-nomades qui vivent en Tanzanie et au   Kenya depuis des siècles, jouant un rôle essentiel dans la préservation  des  écosystèmes fragiles. Mais pour les familles royales des Émirats  Arabes Unis,  ils sont juste un obstacle à l'établissement de  concessions pour leurs luxueuses  chasses aux animaux sauvages. Un  contrat visant à évincer les Masaï de leurs  terres pour faire de la  place aux riches chasseurs aura de graves conséquences  tant pour la  nature que pour les communautés qu'il détruirait. Alors  qu'auprès  des élites favorisées le président Kikwete tente de présenter l'accord   comme bon pour le développement, la grande majorité des gens veulent  juste  garder la terre que le président pourrait saisir un simple par  décret.  
Le président Kikwete sait que ce contrat susciterait la controverse  auprès des touristes prêts à visiter la Tanzanie -- le tourisme y est une  source importante de revenus -- et c'est pour cette raison qu'il essaie de  détourner l'attention du grand public.  En 2009, un accaparement de terres  similaire, par la même entreprise,  avait provoqué un tollé médiatique qui avait  permis de le stopper. Si  nous pouvons générer le même niveau de pression  médiatique, alors ce  contrat pourrait lui aussi être annulé. 
Une  pétition signée par des milliers d'entre nous peut attirer  l'attention des  antennes des grands médias internationaux en Afrique de  l'Est et en Tanzanie et  ainsi compromettre cet accord controversé. Signez la pétition pour appeler  Kikwete à enterrer cet accord: 
http://www.avaaz.org/fr/sauvons_la_terre_des_masai/?biYHndb&v=17076  
Les représentants de la communauté Masaï ont demandé à Avaaz de tirer la   sonnette d'alarme au niveau mondial pour sauver leurs terres. À chaque  fois, la  réponse de notre extraordinaire communauté a pu transformer  des causes perdues  en succès durables. À nous de protéger les Masaï et  de sauver ces animaux  sauvages que l'on préfère voir en photos qu'en  trophées! 
Avec espoir et  détermination, 
Sam, Meredith, Luis, Aldine, Diego, Ricken et toute  l'équipe d'Avaaz 
Pour plus d'informations: 
Des Maasai  expulsés et incarcérés pour faire place à des concessions de chasse (Survival  France) 
http://www.survivalfrance.org/actu/4887 
Chassés  de leurs terres, les Masaï sont menacés (Rue89)
http://www.rue89.com/2010/06/27/chasses-de-leurs-terres-les-masai-sont-menaces-156143  
La culture Masaï en péril, vous ne partirez plus en safari (Courrier  International)
http://www.courrierinternational.com/article/2010/02/11/vous-ne-partirez-plus-en-safari  
Voices of Loliondo: court-métrage tourné à Loliondo sur l'impact de  l'expulsion des Masai (en anglais)
http://vimeo.com/35311385
Des barrages géants menacent les Indiens isolés d'Amazonie
21/05/2010

Les  Pirahâ sont l'un des groupes indiens qui seront affectés par les barrages de la  Madeira.
Deux méga-barrages – San Antônio et Jirau –, en cours de construction  sur la rivière Madeira en Amazonie brésilienne, mettent en danger la vie de  plusieurs groupes d'Indiens qui, en raison de leur isolement, ne sont pas  informés des menaces qui pèsent sur leur territoire.Plusieurs méga-barrages sont planifiés dans le cadre du 'Programme de  croissance accélérée' du Brésil visant à stimuler la croissance économique du  pays par la construction de gigantesques infrastructures telles que routes et  barrages, principalement en Amazonie. La construction initiale a commencé en  2008. Le barrage de Santo Antônio est supposé entrer en service en 2011 et celui  de Jirau en 2012.
L'ampleur de ces projets menace de détruire d'immenses  territoires sur lesquels de nombreux groupes indiens, y compris des Indiens  isolés extrêmement vulnérables, dépendent pour leur survie.
Les barrages de Santo Antônio et Jirau, d'un coût estimé à 15 milliards de  dollars, en cours de construction sur la rivière Madeira dans la partie ouest de  l'Amazonie brésilienne, en sont des exemples frappants. Ce vaste projet  hydroélectrique nécessitera l'ouverture de nouvelles routes qui provoqueront un  afflux massif de colons et la destruction des forêts où vivent ces Indiens.
Une récente expédition organisée par la FUNAI, le  département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, a confirmé qu'au  moins quatre groupes d'Indiens isolés, dont les Mujica Nava et les  Jacareuba/Katawixi, vivent et chassent dans la région affectée par les  barrages.
De plus, les colons propageront des maladies telles que la grippe et la  rougeole contre lesquelles les Indiens ont très peu d'immunité. Toute forme de  contact avec les Indiens isolésest extrêmement dangereuse et peut entraîner la  disparition de nombre d'entre eux, comme cela est déjà arrivé lors de premiers  contacts antérieurs.
Le rapport de la FUNAI indique que le tumulte provoqué par la construction du  barrage a déjà probablement fait fuir certains Indiens isolés qui se sont  réfugiés dans une zone occupée par des orpailleurs illégaux où paludisme et  hépatite sont déjà très répandus.
Les barrages menacent non seulement les Indiens isolés, mais également de  nombreux autres Indiens vivant dans la région qui n'ont pas été dûment et  préalablement consultés. Domingo Parintintin de la tribu parintintin qui sera  directement affectée par le barrage déplore : « Notre territoire est encore  vierge. Nous espérons que ce projet sera interdit, car ce sont nos enfants qui  en subiront les conséquences. Ils n'auront plus assez de poissons, plus assez de  gibier pour s'alimenter ».
C'est la compagnie française GDF-Suez,  détenue en partie par le gouvernement français, qui est chargée de la  construction du barrage de Jirau. Une coalition d'ONG, dont Survival, Kaninde  (Brésil), Amigos da  Terra-Amazônia Brasileira,  International  Rivers et Amazon Watch  (Etats-Unis) ont interpellé les autorités brésiliennes et GDF Suez les appelant  à suspendre ces projets tant qu'ils menaceront la survie des Indiens isolés.
Lors de l'assemblée générale de GDF-Suez qui a eu lieu le 3 mai dernier, une  actionnaire a interrogé son président, Gérard Mestrallet, sur les dispositions  que sa compagnie comptait prendre à l'égard des Indiens isolés vivant à  proximité du barrage de Jirau. Celui-ci lui a répondu "Nous avons un  dialogue très direct avec le président Lula sur ces barrages. [Il] est  déjà venu à deux reprises sur le chantier de Jirau pour appuyer ce chantier et  il me paraît extrêmement bien placé pour savoir ce qui est bien pour la  population brésilienne et pour prendre en compte au plus près la préservation  des populations d'Indiens isolés de l'Amazonie".
Pourtant, Megaron Txucarramãe, porte-parole kayapo, a récemment déclaré :  "Avec 
la construction de ce barrage, Lula est devenu l'ennemi numéro 
un  des Indiens".
Jean-Marie G. Le Clézio, prix Nobel de littérature et membre du Comité  d'honneur de Survival qui s'est associé au mouvement mondial de protestation  contre ces barrages, a déploré : "Un projet aussi monstrueux ne peut trouver  aucune justification, lorsqu'il détruit l'équilibre écologique et le mode de vie  des riverains des fleuves concernés".
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré le 19 mai 2010  : "Si la construction des barrages de Jirau et Santo Antônio n'est pas  suspendue, le gouvernement brésilien portera la responsabilité de la destruction  des territoires et des ressources de nombreux Indiens et de la probable  disparition de ceux qui vivent dans l'isolement".
 Une tribu des îles Andaman disparaît
05.02.2010
"La dernière membre d’une tribu originaire des îles Andaman et Nicobar, dans l’océan Indien, est morte", rapporte Asia Sentinel.
 Agée de 85 ans, Boa Sr était la dernière représentante des Bo, qui ont habité les îles Andaman pendant 65 000 ans. 
Elle était aussi la dernière à parler la langue de cette tribu. 
Les Bo font  partie du peuple grand-andamanais, qu ne compte plus que 52 personnes  alors qu’ils étaient 5 000 lors de l’arrivée des colons britanniques, en  1858.