La majorité des Français partage le désir d’une France sans nucléaire. Construire enfin un autre avenir énergétique, un autre modèle de société, c’est possible... si nous agissons ensemble pour faire entendre notre voix. C’est pourquoi nous vous proposons de vous engager à nos côtés dans notre nouvelle campagne.
En 2012, les élections présidentielles constitueront une échéance cruciale pour briser le tabou de la sortie du nucléaire civil et militaire. Ensemble, dès aujourd’hui préparons le terrain pour en faire un enjeu politique incontournable !
En avril 2011, la pression monte ! Pour les 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl, nous lancerons un grand appel à actions, conférences, visites de sites alternatifs... Pendant 25 jours, des évènements se succèderont pour rappeler les dangers du nucléaire et présenter les multiples alternatives qui rendent possible la sortie du nucléaire. Nous vous informerons prochainement.
Pour sensibiliser au-delà des convaincus et faire progresser nos idées, nous publions une nouvelle brochure "Changeons d’ère, sortons du nucléaire !" qui présente de manière simple le risque nucléaire et la réalité des alternatives. Nous vous invitons à la diffuser autour de vous. Vous êtes notre premier porte-parole ! A commander ou à télécharger prochainement.
Devenez relais local et diffusez autour de vous les informations du Réseau “Sortir du nucléaire”, organisez des évènements dans votre ville ou votre région, faites remonter les informations locales...
Nucléaire : l'EPR de Flamanville bloqué par Greenpeace
02/05/2011
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L'association écologiste bloque depuis 3h30 ce lundi, l'accès au chantier EDF du réacteur nucléaire nouvelle génération EPR de Flamanville. Des militants Français, Belges, Finlandais, et Canadiens, se sont attachés aux grilles.
Greenpeace bloque les quatre accès au chantier EDF du réacteur nucléaire nouvelle génération EPR de Flamanville tandis que d'autres membres de l'associations escaladent les grues du chantier, a constaté un correspondant de l'AFP. "Le nucléaire sûr n'existe pas, on veut dès maintenant un moratoire sur le nucléaire, et ça même André-Claude Lacoste, le patron de l'ASN, l'a évoqué", a expliqué à l'AFP Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace France.
L'opération sur le site de l'EPR a commencé à 3h30. "Des militants se sont enchaînés sur les quatre grilles d'accès du chantier et deux véhicules ont été fixés sur les routes habituelles d'accès par un système installé à l'intérieur du véhicule", a expliqué Yannick Rousselet.
Vers 5 heures, les premiers ouvriers qui voulaient accéder au chantier se sont retrouvés bloqués devant l'accès principal du site où la gendarmerie était présente, selon un correspondant de l'AFP. Les militants, des Français mais aussi des Belges ou encore de Finlandais et des Canadiens, se sont attachés aux grilles, mais aussi dans les véhicules de l'association fixés au sol.
En tout, une soixantaine de militants sont arrivés sur le site, dont une vingtaine sur les grilles tandis qu'une quarantaine d'autres, des "grimpeurs", ont entamé l'ascension des grues du chantier, selon Yannick Rousselet.
Trois des principales grues du chantier étaient investies vers 05h00, selon l'association. "Le but est de rester le plus longtemps possible", a affirmé M. Rousselet.
Le chantier de l'EPR de Flamanville, l'un des deux chantiers EPR les plus avancés dans le monde (l'autre se situant en Finlande), emploie quelque 3.400 personnes. EDF, le maître d'oeuvre, a annoncé en juillet 2010 qu'il repoussait de deux ans, à 2014, la mise en service de ce réacteur que la France veut exporter, et avait relevé son coût à 5 milliards d'euros contre 3,3 milliards initialement.
L'EPR est régulièrement la cible des associations écologistes comme le 23 avril où entre 580 et 800 personnes s'étaient rassemblées devant le site pour réclamer la sortie du nucléaire. Fin mars André-Claude Lacoste, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avait évoqué devant le Parlement la possibilité d'un moratoire sur la construction de l'EPR.
Une centrale nucléaire sous-marine low cost en projet
20/01/2011
En s'appuyant sur la technologie des sous-marins nucléaires, leur constructeur DCNS, associé à Areva, EDF et au CEA, a pour objectif de fabriquer un premier prototype en 2013 pour une mise en service en 2016-2017.
Jules Verne aurait pu l'imaginer. Installer au fond des océans des centrales nucléaires afin d'alimenter en électricité les villes côtières. C'est l'idée qui a germé dans l'esprit des ingénieurs de DCNS, leader européen du naval militaire. «Après trente mois d'études, nous lançons l'étape de validation du concept, baptisé FLEX BLUE, avec nos partenaires : Areva, EDF ainsi que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) », annonce Patrick Boissier, président de DCNS.
En 2013, la décision devra être prise de construire un prototype dans la perspective d'une mise en service autour de 2017. EDF pourrait être le premier client. D'ici là, une équipe mixte de 150 ingénieurs travaillera sur la seconde phase du projet, qui nécessitera «quelques dizaines de millions d'euros d'investissement».
La centrale sous-marine se présente sous la forme d'un cylindre de 12 à 15 mètres de diamètre doté d'une chaudière nucléaire de 50 à 250 mégawatts (MW) de puissance ainsi que d'une centrale électrique. Si le projet aboutit, elle sera immergée par 100 mètres de profondeur à quelques kilomètres des côtes, téléopérée depuis la terre et reliée au rivage par des câbles sous-marins. Elle alimentera en électricité des zones regroupant entre 100 000 et 1 million d'habitants.
Construite à Cherbourg, elle sera transportée sur site à bord de bateaux spéciaux. «La centrale FLEX BLUE est le résultat de technologies éprouvées, notamment dans la conception de 18 sous-marins et porte-avions à propulsion nucléaire dans nos chantiers », souligne Patrick Boissier. Destinée à venir compléter le catalogue nucléaire français et «à conforter son leadership mondial», la centrale de faible et moyenne puissance FLEX BLUE marquerait l'émergence d'une offre low-cost dans le nucléaire civil.
Normes de sûreté
«L'investissement de plusieurs centaines de millions d'euros est progressif. Il n'est pas nécessaire d'investir dans des capacités non utilisées. Il n'y a pas de travaux de génie civil. On construit moins cher et plus vite, en deux ans en moyenne. Le prix du kilowattheure devrait être compétitif », développe le président de DCNS.
Le marché potentiel serait de 200 centrales sous-marines de moins de 300 MW dans les vingt ans à venir. Quelque 68 pays ont déclaré s'intéresser à l'énergie nucléaire. Cette centrale s'adresserait plus particulièrement aux pays émergents.
Aux yeux des spécialistes, le projet n'en est encore qu'à un stade «très prospectif». D'autant qu'au-delà du défi technologique la question de la sécurité et de l'impact sur l'environnement est posée. Il faudra faire certifier ce réacteur du futur par des Autorités de sûreté nucléaire habituées à travailler sur des centrales terrestres. «FLEX BLUE répondra aux normes de sûreté des centrales de 3e génération (EPR). Le cœur du réacteur sera confiné afin d'isoler le combustible de l'eau. L'eau est une source de refroidissement naturelle et infinie. Une telle centrale est à l'abri des catastrophes naturelles telles que la foudre, les chutes d'avions ou de météorites, les séismes ou les tsunamis », affirme DCNS. La centrale sera équipée d'une sorte de «cote de maille» de protection. Autant d'atouts, selon DCNS, face au projet russe de centrales flottantes.
Face au risque d'un accident nucléaire dans ce milieu fragile, DCNS assure que l'eau étant une barrière naturelle aux radiations, il «suffit de noyer le réacteur». Pas sûr que tous les experts affichent le même optimisme face au risque d'une catastrophe nucléaire sous-marine.
13 décembre 2010
BNP, la banque championne du nucléaire dangereux !
Dans la nuit de samedi à dimanche, quelques 250 agences BNP dans plus de 20 villes de France ont été rhabillées par les militants de Greenpeace de visuels qui promettent du rêve… et qui dénoncent les investissements radioactifs de la BNP, championne du monde du nucléaire : à Jaitapur, en Inde, avec le projet de 2 EPR sur une zone sismique et au Brésil avec Angra, centrale nucléaire modèle pré-Tchernobyl…
Greenpeace mobilisée dans toute la France
Une vingtaine de villes ont participé à cette activité, les militants de Greenpeace apposant des affiches « de rêves » sur 250 agences BNP : « L’Inde merveilleuse … Ses saris, ses couleurs, son Taj Mahal … Et ses réacteurs nucléaires en zone sismique financés par la BNP »
A Paris, des danseurs de samba et des personnes en saris étaient présents pour informer les passants sur les investissements radioactifs de la BNP.
La BNP, chef de file du financement du projet indien
Suite à une première action réalisée le 6 décembre devant le siège de la BNP à Paris et dénonçant la participation de la banque au financement du projet de Jaitapur, Greenpeace a été reçue par des dirigeants de la banque, qui ont fini par confirmer que la BNP sera bien la banque arrangeuse sur le projet de Jaitapur.
C’est donc elle qui organisera la participation de divers autres établissements bancaires au prêt de plusieurs milliards d’euros qui couvrira 70 % du coût total de la transaction.
Le secret bancaire brandi pour maintenir ses clients dans l’ignorance
Sur les montants investis dans ces projets, silence radio : BNP invoque le secret bancaire, qui ne peut être levé qu’avec l’accord du client. Sur les aspects liés à la sûreté, la BNP se veut rassurante, garantissant qu’elle a les moyens de faire évoluer le niveau de la sécurité en Inde en conditionnant la délivrance du prêt. Les représentants de BNP affirment travailler sur une politique de régulation de leurs investissements radioactifs, qui comprendrait notamment des études indépendantes sur les risques industriels.
Mais là encore le secret bancaire a bon dos : impossible de connaître le contenu de ces études soi-disant indépendantes, ni leurs résultats. Les clients de BNP devront-ils se contenter de la parole de leur banquier quant à l’impact des projets financés avec leur argent ?
Rappelons que Jaitapur n’est qu’un exemple de ces projets radioactifs risqués financés par la BNP. Au Brésil, la banque réfléchit au financement d’un réacteur pré-Tchernobyl situé à Angra, à 150 km de Rio. La BNP se dit responsable, elle ne doit donc pas s’impliquer dans ces projets dangereux. De même, si elle veut paraître un minimum crédible dans sa démarche de transparence, la BNP doit informer ses clients sur l’usage qu’elle fait de leur argent.
Nucléaire : la France allonge la vie de ses centrales
03/12/2010
L'Autorité de sûreté autorise le réacteur 1 du Tricastinà fonctionner dix ans de plus.
L'atome civil en France est parti pour durer. Couplé au réseau en 1980, voici trente ans, le réacteur numéro un de la centrale du Tricastin (Drôme), exploité par EDF, va être prolongé de dix ans. Il fonctionnera donc au moins jusqu'à 40 ans.
L'information a été officialisée vendredi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui est le juge de paix absolu dans ce domaine. C'est sous sa responsabilité qu'a été menée la visite décennale du Tricastin, entre mai et août 2009. Cette inspection était destinée à la fois à vérifier le bon état des composants et à pointer les améliorations nécessaires.
Le réacteur 1 du Tricastin est la première centrale nucléaire dans l'Hexagone autorisée à se hisser jusqu'à la barre des 40 ans. Au cours du premier semestre 2011, l'ASN devrait rendre son avis concernant Fessenheim 1 (Haut-Rhin) mise en service, en 1979.
« L'année dernière, nous avions déclaré n'avoir aucune opposition au fait que les sites puissent être prolongés de 30 à 40 ans. En revanche, nous avons bien spécifié qu'il s'agissait d'un examen au cas par cas », rappelle Olivier Gupta, directeur général adjoint de l'ASN. En 2011, dix réacteurs supplémentaires d'EDF feront ainsi l'objet d'une visite décennale, à Gravelines (Nord) et Dampierre (Loiret) notamment.
Double enjeu
Cette décision de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires représente un double enjeu. Politique tout d'abord: une telle issue est possible, d'abord et avant tout, dans les pays où le nucléaire est bien accueilli par les populations. Ainsi aux États-Unis, la moitié environ des 104 réacteurs bénéficient d'une autorisation jusqu'à 60 ans. Contre 40 ans à l'origine. En Allemagne, le débat a été plus mouvementé mais Angela Merkel a fini par trancher cet automne : les centrales seront prolongées de 12 ans en moyenne alors qu'au début des années 2000, sous la pression des Verts, il avait été décidé de fermer tous les sites à l'horizon de 2020.
L'enjeu est également considérable sur le plan économique. EDF a évoqué un «mur d'investissements» pour la prolongation de 10 ans de son parc de centrales, le chiffrant à hauteur de 400 millions d'euros par réacteur. En revanche, l'entreprise reste muette sur le gain considérable induit par l'allongement de son parc. Au prix de 35 euros le mégawattheure, une tranche de 900 mégawatts (MW) fonctionnant à 80 % génère environ 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur dix ans.
En Allemagne, pour contrebalancer l'avantage offert aux quatre grands groupes énergétiques, le gouvernement a obtenu qu'ils versent une taxe de 2,3 milliards d'euros par an, pendant six ans.
En France, le principe d'une telle soulte n'est pas envisagé. Ce qui n'empêche pas EDF de voir plus loin, en ayant demandé à l'ASN de garder «l'option ouverte» d'une prolongation à 60 ans.
Est-ce à dire, si les centrales françaises sont prolongées jusqu'à 60 ans, qu'il y a moins d'urgence à développer de nouveaux réacteurs ? « Non. La conception de nouveaux outils donne des points de comparaison en matière de sûreté. Par ailleurs, si plusieurs réacteurs doivent être arrêtés en même temps, il faut disposer d'une alternative en matière de production d'énergie », répond Olivier Gupta
Les Etats-Unis ont dépensé 52 milliards de dollars dans le nucléaire en 2008
13 janvier 2009
Le nucléaire et les programmes afférents ont coûté à Washington en 2008 plus de 52 milliards de dollars. Seulement 10% de cette somme ont été dédiés à la prévention d'une attaque nucléaire ou à la lutte contre la prolifération, selon une étude du centre de réflexion Carnegie Endowment for International Peace. "Les efforts pour freiner la prolifération des armes et de la technologie nucléaires, empêcher la circulation d'armes non contrôlées et l'utilisation de l'arme nucléaire constituent une priorité budgétaire limitée", souligne le centre, avec seulement 9,9% de l'enveloppe, soit 5,2 milliards de dollars.
Et "1,3% du budget consacré à la sécurité nucléaire (700 millions de dollars) a servi à se préparer aux conséquences d'une éventuelle attaque nucléaire", déplore l'étude, qui estime cette somme insuffisante "au vu des inquiétudes soulevées ces dernières années par des responsables du gouvernement et d'autres quant à la possibilité grandissante d'un attentat terroriste à l'arme nucléaire ou radiologique sur le sol américain".
"Quelque 56% du budget total (29,1 milliards) ont été consacrés à la gestion, au maintien et à l'amélioration de l'arsenal nucléaire", selon des données compilées à partir de documents publics par. Et "ces coûts augmenteront nettement si la proposition de reprendre la production d'armes nucléaires est approuvée", note l'étude.
Environ 17,5% (9,2 milliards) ont été consacrés aux programmes américains de défense antimissile. Près de 16% (8,3 milliards) ont été utilisés pour couvrir les coûts environnementaux et de santé du programme nucléaire, détaille ce rapport.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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