Israël reconnaît avoir utilisé du phosphore blanc à Gaza
04/08/2009
Des restes de phosphore achèvent de se consumer près d'une école de l'ONU à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, bombardée par l'aviation israélienne le 24 janvier 2009.
Dans son premier rapport exhaustif sur l'offensive à Gaza, l'Etat hébreu assure avoir employé l'agent chimique de manière légale pour former des écrans de fumée, et non comme arme contre les civils. Ce que contestent les organisations humanitaires.
Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d'année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage. Mais cette utilisation a été en tout point conforme au droit international en la matière, martèlent les autorités israéliennes dans ce premier document exhaustif sur l'opération «Plomb durci». L'agent chimique n'a été utilisé que pour former des écrans de fumées pour protéger l'avancée de ses soldats, explique-t-on côté israélien en réponse aux organisations humanitaires et aux Palestiniens. Ceux-ci accusent l'Etat hébreu d'avoir violé le droit international de la guerre, lors de «Plomb durci» et avoir sciemment détruit des biens et tué des civils.
Les munitions au phosphore n'ont jamais été tirées contre les civils, à l'intérieur de zones d'habitation, ce qui aurait constitué une violation du droit, affirme le rapport. Le phosphore cause en effet de grave brûlures de la peau, des muscles, voire des os. Sa combustion ne s'arrête que lorsqu'il est privé d'oxygène. Mais, affirme le rapport,«il ne paraît pas y avoir de morts documentées à Gaza résultant de l'exposition au phosphore blanc lui-même».
L'aveu des autorités israéliennes surprend peu. Il devenait de plus en plus difficile pour Israël de nier avoir eu recours au phosphore. De nombreux restes de munitions où des traces blanches de phosphore étaient visibles, ont été retrouvés dans Gaza. L'ONU avait même affirmé détenir des preuves démontrant que la substance avait été utilisée lors du raid mené contre un de ses entrepôts lors de l'offensive.
Tsahal étudie une centaine de plaintes
La bande de Gaza étant une des zones les plus densément peuplées de la planète, le rapport prend toutefois des précautions : ses rédacteurs n'excluent pas que des éclats d'obus contenant des résidus de phosphore blanc puissent avoir fait des blessés ou provoqué des incendies. Cependant, font-ils valoir, «il ne semble pas que les dégâts liés à cette utilisation puissent être considérés comme excessifs».
Leur rapport, qui sort avant celui des Nations unies sur les crimes de guerre à Gaza, entend faire ressortir le bien-fondé et la légalité de l'offensive de 22 jours. L'opération «Plomb durci», qui a fait plus de 1.100 morts côté palestinien et 13 du coté de l'Etat hébreu, «était nécessaire et proportionnée», affirme le texte.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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