Sous nos fenêtres, sept policiers. Ils viennent de découvrir un graffiti.En quelques jours, 5 personnes viennent de mourir de façon brutale et une lutte pour garder la vie. Pour 4 d’entre elles, c’est précisément à l’ intérieur des commissariats que cela s’est passé, 2 morts en trois jours à Bordeaux, un défénestré à Lyon et un autre à Paris. Un autre est mort lors d’une interpellation à Paris, et un jeune de 14 ans fauché par un policier à Marseille.
20 MN-
Tout se met en place,
après le sécuritaire toujours plus de police, de fichage, télésurveillance.... la magistrature mise aux ordres,
voilà le contrôle de l'information
On glisse lentement vers un totalitarisme qui ne veux pas l'avouer.
La prochaine étape : des camps pour les opposants?
Plus de 50% de la population française a peur de sa police et autres...
Rest of the text:
Depuis les élections de cette année, une stigmatisation systématique est faite contre certaines catégories d'habitants montrés du doigt comme étant responsables de tous les maux de la France.
Le président, ancien ministre de l'intérieur, est habitué aux déclarations fracassantes.
En visite dans une banlieue il avait déclaré avant sa prise de pouvoir :
"Je vais vous débarrasser de cette racaille"
en parlant d'une population maintenue en-dehors du système, certaines "cités" atteignant les 30% de chômeurs obligés de s'adapter pour survivre.
Puis le fameux :
"Je vais vous nettoyer ça au Karcher".
Le ton était donné pour sa future présidence.
Une énième bavure :
Ces derniers jours, en banlieue nord parisienne, des adolescents (15 et 16 ans), sur une mini moto jouent l'éternel jeu du chat et de la souris sans se rendre compte qu'ils vont être victimes du slogan officiel, répété en boucle, "tolérance zéro". L'ordre doit régner.
Dans un premier temps, la veille, tirs de flash-ball puis l'occasion trop belle se présente le lendemain.
Ils en sont morts.
La version officielle : ils ont heurté volontairement la voiture de police.
La réalité est plus lugubre : deux ados sur un engin de 60 cm3, vitesse de pointe 50 km/h maxi (à deux vitesse réduite à 40 maximum, aux dires d'un voisin témoin), confronté à une voiture qui les poursuit.
Résultat : les têtes sur l'asphalte baignant dans une mare de sang.
La ville s'embrase. Batailles de rue entre les manifestants appelés "émeutiers" et les forces de l'ordre" : 60 policiers blessés. On n'a pas les chiffres des blessés de l'autre côté.
Dès le lendemain soir, des moyens démesurés sont mis en place. Plus de mille CRS (police) et plus grave, gardes mobiles (armée), corps de gendarmerie, hélicoptère survolant le tout (nouveau chez nous), les entrées et sorties de la ville contrôlées.
Les arrestations pour contrôle de papier sont systématiques, musclées et violentes.
Intervention du président qui console ses blessés et promet avant toute décision judiciaire, se substituant de fait à la justice, la cour d'assise à ceux qui ont osé attaquer les représentants des forces de l'ordre.
Le JE est de rigueur : J'AI décidé de.
Il faut savoir que depuis les émeutes de 2005, provoquées par la mort de deux adolescents poursuivis par une unité spéciale mise en place pour la répression (BAC, brigade anti criminalité), (une parmi tant d'autres créées), malgré toutes les promesses faites pour sortir les banlieues de leur ghetto, rien n'a changé, rien n'a été fait.
Les banlieues française sont par contre en permanence surveillés par des gardes mobiles, associés à des CRS qui patrouillent jour et nuit comme une armée d'occupation.
Dans le métro, les lieux publics, idem.
Le pays s'enferme dans une logique sécuritaire effrayante masquant ainsi son incapacité à régler les problèmes de vie, dans une spirale infernale d'interdits.
La réponse est claire : c'est le bâton.
Pour les manifestations étudiantes, ouvrières, les occupations de fac... toujours la même réponse : les coups, les condamnations, la prison.
Notre espace de liberté se réduit dans l'ignorance, l'indifférence générale ou l'acceptation intolérable de certains.
Toujours plus de police, de gendarmes, de contrôles, de répression.
La France est dans l'engrenage de ce qui pourrait déboucher sur du totalitarisme.
PARLONS pendant qu'il en est encore temps (nouvelles lois limitant l'usage de l'internet, captation des médias....
AVANT QUE NOS PAROLES NE DEVIENNENT CRIS PUIS SILENCE !
Descriptif : Ces derniers jours à Lyon, à Bordeaux et à Paris, des prévenus "se sont" défénestrés dans des commissariats ou pendus pendant leur garde à vue. A Grenoble, une jeune fille est gravement handicapée après avoir reçu une grenade explosive au visage tirée par la police. A Marseille c’est un jeune de 14 ans qu’on retrouve mort "accidentellement" renversé par une voiture de police... En quelques jours, cinq personnes viennent de mourir de façon brutale et une lutte pour garder la vie. Bilan de la police "décomplexée".
Sur les bords de la Garonne en Gironde, on emmène un homme pour cause d’état d’ébriété dans la soirée. Il meurt à 2h du matin d’une hémorragie cérébrale suite à un coup derrière le crâne ! Le second décès à Bordeaux est celui d’un Marocain de 29 ans trouvé pendu dans sa cellule.
Dans la capitale, c’est un indépendantiste corse qui se ’’défénestre" du 3ème étage (il est actuellement entre la vie et la mort).
Et toujours le même refrain de la part des autorités : c’est pas nous.
Une semaine s’est écoulée depuis le début de l’écriture de cet article. Au cours de cette semaine, un autre homme de 56 ans meurt "défenestré" à l’Hôtel de Police de Lyon.
À Marseille, c’est un garçon de 14 ans qui est mort, après avoir été renversé par une voiture de police passée au feu rouge sans gyrophare, sans sirène, à fond la caisse, sur un passage piéton.
Et il faut aussi déplorer le décès de Lamine DIENG, jeune Français de 25 ans, mort lui aussi entre les mains de la police le dimanche 17 juin au matin, dans la rue de la Bidassoa Paris 20ème.
Compassion pour un gendarme abattu, mépris pour les autres.
Et puis, il y a l’histoire de ce gendarme abattu par des malfaiteurs. Encore la mort d’un être humain dans cette course poursuite flics/inculpés, flics/innocents, où des flics pas si "sauveurs" qu’ils veulent bien le prétendre jouent les Zorros.
Un détail et pas des moindres concernant la mort du gendarme : le chef d’Etat outré intervient personnellement à corps et à cris par l’intermédiaire des médias pour que la justice fasse son travail. En France le politique pèse sur le judiciaire. Bien entendu, pas un mot de pitié ou un mot tout court pour les autres victimes citées ci-dessus.
Apparemment un cadavre assermenté vaut son pesant d’or !
La mort ou les blessures des uns sont, semble-t-il, plus importantes que celles des autres. Sont exclus ceux qui se mettent en travers du chemin des représentants de "leurs lois".
Nous témoignons toute notre solidarité à Maud, cette jeune femme de Grenoble touchée de plein fouet par une grenade, lors d’une manifestation anti-Sarkozy le 16 mai : elle est handicapée à vie (perte de l’odorat et du goût et peut-être d’un oeil) et traumatisée profondément. Une autre jeune fille a aussi reçu en pleine figure une grenade lacrymogène le soir du 6 mai à Lyon. Elle est aussi très traumatisée et a dû subir une opération.
Liberté, Egalité, Fraternité : certains morts et blessés ont été effacé sur le Déclaration des Droits de l’Homme (à vérifier dans les archives, au fond du grenier de vos mairies).
Espérons que l’effet Sarko va s’atténuer car pendant 5 ans à ce rythme de mortalité il n’y aura plus de problème dans les prisons ! On fait de la place pour le futur, il y aura de la place pour nos chères têtes brunes, blondes ou rousses.
La méthode policière actuelle
La méthode policière actuelle, placée sous l’égide du plan Vigipirate rouge, c’est de pousser la population dans un état de crainte latent. La plupart des gens sont ainsi sous la tension de toutes les mesures contraignantes d’un Etat qui durcit ses interventions car ne sachant pas apporter des solutions à leurs problèmes.
On préfère mettre la pression. Petit à petit ils se tairont.
A ce petit jeu tout le monde déguste, prendre sa voiture, fumer : permis ? pas permis ? Traverser dans les clous..... Des petits riens de tous les jours qui deviennent corvées.
Votre cas est aggravé si vous êtes immigré, chômeur.... vous devez circuler pratiquement avec pancarte dans le dos ’’à contrôler d’urgence’’ en indiquant l’heure et la date du dernier épluchage de papiers.
Dans des cas extrêmes la police provoque elle même l’échéance fatale : 2 jeunes à St-Fons encastrés dans un mur, la police à distance attendant le résultat fatal de leur éradication définitive (nous voulons dire mort bien entendu).
Gardons aussi en mémoire ces 2 mineurs électrocutés dans un transformateur, la police est à l’affût comme à la chasse. Ils ne sont pas paranos paraît-il, mais comme dit le nouveau slogan de droite ’’décomplexés’’.
Pas de complexe de la part de ces "pauvres" fonctionnaires de police sauvagement agressés dans l’exercice de leur fonction pour toucher les dommages et intérêts si généreusement distribués par le tribunal.
L’ouvrier de Rhodia brulé début juin au 3ème degré et sur plus de 40% du corps aurait grandement droit à des dommages et intérêts. Mais là on parle d’erreur humaine. Peut-être arrivera t-il à toucher quelques indemnités !?
Quand une personne choisit le métier de policier, il ne doit pas s’attendre à ce que les gens lui disent ’’On veut des bisous’’. Payé au mérite, intouchable judiciairement, encouragé par sa hiérarchie au sommet : plus aucune retenue.
Une scène observée dernièrement : l’interception d’une voiture conduite par un jeune. Là où avant un simple avertissement verbal aurait suffit lors d’un contrôle des papiers pour une petite infraction, maintenant on déballe le" grand jeu’’. On éjecte des voitures pour peu que l’aspect, le look... Tout de suite le tutoiement.
Dans ce cas, ils sont 4 à intervenir. L’un des 4 reste en retrait avec la main sur la crosse du gun.
Et après, c’est les papiers, la fouille de l’intérieur du véhicule, du coffre sans les gants, puis les mains sur le capot les jambes écartées, palpation.
Enfin après 40 mn il repart et tout cela pour un départ au vert prétendument anticipé...
Toujours plus de répression, mais DE MOINS EN MOINS DE SOCIAL
On nous annonce un changement de président (e), mais les aspirations, les espoirs du peuple sont tenus sous silence. Nos politiciens oublient les maux de notre pays et gomment les 12 millions de personnes en situation précaire (source fondation abbé Pierre), sont aveugles sur la fuite des grosses fortunes dans les paradis fiscaux, nient l’essentiel de l’effort budgétaire supporté par la seule classe ouvrière, effort d’autant plus pénible que son pouvoir d’achat est bloqué depuis plus de 10 ans alors qu’on étale sous ses yeux le fric, le fric et son cortège de luxe. Aucun candidat n’aborde les sujets fâcheux ou qui qui fâchent !
Comme seule solution On nous propose des petits drapeaux aux fenêtres, Un ministère doté d’une super police : le taiser, tofu. Une armée puissante et belliqueuse Bref la haine, la matraque
Vote avec un cocktail Molotov on t’écoutera au moins par crainte
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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