Le fric au pouvoir

Janvier 2008, la planète est en ébullition, des événements "terribles" viennent de se produire :

Une famine mondiale ?
Un nouveau virus menaçant la population ?
Une guerre nuclèaire ?
Mais non !

Un noyau d'individus constatent avec stupeur que leurs dieux "Argent" et "Profits" entrent dans une période de turbulence.
Les médias dominants sous toutes leurs formes, écrit-audio-visuel, ne cessent de nous proclamer l'Apocalypse, de nous menacer de récession économique, de montée du chômage.
Ils nous demandent de faire des efforts supplémentaires pour pouvoir soutenir leur système gangrené sans avoir honte de nous énoncer dans la lancée que telle banque américaine ayant "perdu" des millions de dollars a aussitôt recapitalisé ses pertes et que bonne nouvelle, son année 2007 se terminera finalement sur un exercice bénéficiaire!

En France, la banque Société Générale vient à son tour de "perdre" 7 milliards d'euros! Aussitôt un responsable a été trouvé (un employé de la banque). Même remède administré, les caisses renflouées par une recapitalisation et ça repart.
Ces jongleries avec l'argent montre le fossé existant entre le monde des laborieux et leur monde sans scrupules et sans états d'âme : licenciement, saisie de bien... pour toujours plus de millions, non de milliards de dividendes, de profits.
Pour un simple accès à un point d'eau, des enfants, des femmes, des hommes, marchent pendant plusieurs heures en luttant contre la faim, le soleil, menacés par les guérillas soutenues et armées par les "Saigneurs bancaires" qui sèment le chaos. Il leur est plus favorable de vendre des armes (business) pour propager la terreur que de créer un véritable accès à l'eau non rentable car au service de populations considérées comme non "bankables".

Il ne faut pas se leurrer. Les gouvernements en place ne sont que des pantins mis en place pour permettre à l'argent et surtout à ceux qui le contrôlent d'asseoir leur pouvoir sur les milliards d'habitants de la planète.
Qu'importe le dirigeant, le régime : "money is money".
Demandez à la junte militaire birmane et son pétrole, à Kadhafi et sa dictature, à la vaste usine qu'est la Chine, le Nigeria et son pétrole lui aussi,...
Chaque fois des populations exploitées, torturées.
Dans ce système capitaliste inhumain et pernicieux il y a des craquements;
Comme en France, les solutions pour le faire perdurer passe par la remise au pas de la base : les acquis sociaux sont ainsi remis en cause ou tout simplement supprimés.
Le régime se durcit, se cabre, mettant un flicage intensif en place sous prétexte de délinquance, toute arrestation justifiée ou non conduit à une prise d'ADN, photos, prise d'empreintes etc.
Toute éventuelle contestation de la paupérisation, de la difficulté de nos vies, est étouffée pour sauver leur propre mode de vie.

Des bidonvilles surgissent dans les grandes agglomérations françaises.

La misère est là.

Ensemble:

- Refusons cet empire de l'argent qui détruit l'être humain,
- Construisons un autre futur "other futur"
- Par dessus les océans tendons-nous la main pour stopper le règne du fric, leur putain de fric     gagné sur notre dos, par notre sueur, par nos morts.
- Disons non à cette vie d'esclave
- Disons oui à une vie solidaire, anti-capitaliste, anti-autoritaire, plurielle, mixte.