Sous ce titre à multiples sens, se cache une réalité que nous subissons jour après jour : la défonce de nos personnalités , de nos libertés par cepouvoir, cesystème qui a misen branle sa grosse cavalerie : argent, police, armée, lois, décrets, chantages, démagogie…
Une part non négligeable de la population aime se faire défoncer ou tout au moins se fait défoncer sans trop de déplaisir pour certains, d’indifférence pour d’autres, mais à coup sûr avec complaisance pour la possession de biens de consommation pour lesquels ils sont prêts à accepter tous les compromis.
Partie prenante du système, ils alimentent de leur sang, de leur chair ce charognard immonde qui a pour nom capitalisme, lui donnant en pâtureleurs carcasses exsangues, l’avenir de leurs enfants et des générations futures .qui telles des cohortes errantes tendront leurs mains, ouvriront leurs bouches dans l’attente d’un peu de leur charité, toute dignité effacée dans un dernier sursaut de survie.
Leur course désorientée, affolée à conserver, à attraper ces biens qui s’éloignent de plus en plus de leur maigre bourse leur fait accepter toutes les mesures anti-sociales, tous les financements scandaleux, toutes les atteintes à leurs droits.., les obligent à avaler toutes les couleuvres qui se transforment en crotales dangereux qui distillent leur poison dans les dernières convulsions d’un monde rêvé de paix, de justice et de liberté ;
Tout au long de notre histoire souvent une clameur s’est élevée et s’élève encore aujourd’hui : NON !
Les révoltes, les révolutions, les mouvements sociaux, les idéaux d’amour, de partage, passés ou actuels sont ou ontété écrasés, étouffés, dilués :
Soit par la force d’une répression brutale,
Soit par une force plus pernicieuse, l’appât du pouvoir, la loi du silence qui s’achète à coups de gueuletons, de petits cadeaux entre amis, de postes ministériels…
Significative la passivité des syndicats :
- plus préoccupés de toucher leurs subventions, d’être reconnu par l’Etat, en acceptant de collaborer main dans la main avec lui en accompagnant, freinant,canalisant le mouvement social,
- plus préoccupé par « la chasse aux sans-papiers » :
Que par les justes revendications de leurs adhérents qui - grand bien nous fasse- voient leurs effectifs se réduire à peau de chagrin
Fermetures d’entreprise, délocalisations. Un immense espoir : occupations, séquestrations.
Mais toujoursle mirage de l’argent éblouit et aveugle :
T’as bien gueulé, menacé… Tiens mon bon ! Voila 10 20 30 50… milles euros,
FERMESENFIN TA GUEULE ET VA POINTER, pas de souci un plan de reclassement bidon a été monté et négocié !
Où on a trouvé le pognon ? : caverne d’Ali Baba,sésame ouvre-toi, suffit de connaître le bon mot de passe oule gardien des clés !
Contrairement à ce que dit la chanson : non, le fric ce n’est pas chic !
Dans le chaos de ce monde à l’agonie, une conscience se réveille etse fait de plus en plus entendre pour rejeter en bloc ce système qui nous conduit à l’anéantissement.
Réfractaires nous nous retrouvons de plus en plus nombreux, sans étiquettes, souvent sans drapeaux, mêlés à la foule de ceux qui descendent dans la rue : Vichy, Strasbourg, Calais, Londres….
La répression devient alors féroce, le désir des « forces de l’ordre » de frapper fort et de faire mal est évident.
Mais la lutte continue contre cette société que nous devons abattre, jour après jour, inlassablement.
Le combat parait déséquilibré mais la clairvoyance et la pertinence de nos idées feront qu’un jour nos vie seront plus belles.
Intensifions notre résistance,
chacun avec ses moyens, ses possibilités.
Ne baissons pas les bras, luttons !
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
°