MARCHE DE SOUTIEN
VENDREDI 25 FEVRIER RDV PLACE DE LA LIBERATION à Seysses A 13H
Depuis quelques semaines maintenant des individus, nomades, sédentaires, vivant dans des habitats alternatifs ou non, se sont réunis sur un camp d’action et d’occupation. Nous dénonçons le fascisme institutionnel (comme en témoignent les nombreuses lois sécuritaires) mis en place depuis quelques années.
D’abord installés à la Prairie des Filtres, les occupants du campement ont informé la population toulousaine des dérives sécuritaires et ont appelé l’ensemble de la population à entrer en résistance pour la liberté, face à cet état totalitaire. L’occupation, qui a duré 24 jours, s’est poursuivie durant 7 jours par une opération « campement invisible » puis un retour très attendu par les toulousainEs au parc du château du Mirail.
Avant même notre 2e installation nous nous sommes fait interpeller par une Police suréquipée (flashball, cagoule, …) pour un contrôle routier. Notre « caravane » (3 camions, une caravane et une remorque) devait leur sembler « suspecte » ! Une trentaine de policiers ont encerclé les 10 occupants des véhicules, les contrôlant durant une heure et demie ! Bilan : 2 interpellations, une comparution immédiate 6 mois fermes et des amandes !
Le lendemain, nous joignant au rassemblement de soutien de Tom et Léa devant le tribunal place du Salin, il y a eu une véritable agression policière, injustifiée puisque les manifestants n’étaient ni agressifs ni menaçants. Les policiers ont matraqué et gazé la foule amasséE devant les grilles de la cour d’appel. Ils protestaient contre la première dérive policière : l’accès à une audience publique refusée !
Les forces de l’ordre ont repoussé loin des grilles les militants, puis un véritable acharnement physique s’est produit contre l’une des personnes venue soutenir Tom et Léa, conduisant à son arrestation. Le commissaire présent a orchestré cette injustice et à produit de fausses accusations mettant en cause cette personne. Les conditions de son interpellation et de sa mise en garde à vue l’ont conduit à une comparution immédiate puis à une condamnation à la prison ferme : 3 mois !
UNE TELLE ARRESTATION EST UN ACTE POLITIQUE. Nous exigeons la libération immédiate de notre frère et ami Bruno, prisonnier politique en France depuis le 17 février dernier.
VENEZ NOUS REJOINDRE POUR LE SOUTENIR !!
www.toulouse.antiloppsi2.net toulouse@antiloppsi2.net