Ce jeudi 28 mars 2013
Lahoucine, 26 ans, vient d'être abattu par la police
de cinq balles dans le corps.
Comme d'habitude, les journalistes ont joué les auxiliaires de police.
Ils ont avant tout relayé la voix des forces de l'ordre et de leur
syndicat.
On a pu voir de quelle manière les médias ont construit la figure du
délinquant pour justifier ce meurtre. Et de quelle façon l'attention des
journalistes a été focalisée sur les quelques vitrines brisées ou les
palettes cramées.
La réaction de jeunes du quartier est décrite comme violente alors que
l'exécution par quatre policiers de Lahoucine, qui était seul et sans
arme à feu, est légitimée.
Nous avons rencontré la famille de Lahoucine qui est sous le choc aussi
par tout ce qui a pu être dit sur leur fils.
Nous leur apportons tout notre soutien.
En France la police tue, et les victimes sont systématiquement issues
de quartiers populaires.
Lahoucine a été abattu devant chez lui, à Montigny-en-Gohelle au coeur
du bassin minier.
Ce soir Zapzalap donne la parole à la famille et aux amis de Lahoucine
Un lycéen affirme avoir été tabassé par la BAC
La BAC fait encore parler d'elle. Selon une information de France Info, un lycéen de 16 ans de Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, affirme avoir été passé à tabac le 6 octobre par un équipage de la brigade anticriminalité. Alors qu'il rentre vers minuit d'un match de foot en salle, Chaïn, inconnu des services de police, est surpris par une voiture de la BAC qui s'arrête brusquement à sa hauteur. Mauvais réflexe: il se met à courir. Un policier le rattrape rapidement, le plaque au sol et le roue de coups, raconte-t-il. Selon son témoignage, le lycéen en 1re ES aurait ensuite été emmené dans un bois. Là il aurait été tabassé de plus belle . «Le passager à ma droite m'a dit: “on va s'amuser un peu avec toi”. À ce moment-là, je pensais que c'était fini pour moi. J'étais fatigué de prendre des coups. Ils m'ont pris les parties génitales et ils me les ont serrées avec leurs mains. À chaque fois que j'ouvrais la bouche pour crier “aïe”, ils me frappaient encore plus fort.» 5 jours d'ITT Chaïn est alors conduit au commissariat de Boissy-Saint-Léger, où il aurait été obligé de déclarer, pour justifier ses blessures aux pompiers venus l'examiner, qu'il était tombé tout seul dans l'escalier. N'ayant rien de particulier à lui reprocher, la mère de Chaïn, Faïza, est finalement appelée pour venir le chercher. Affolée par l'état de son fils, qu'elle retrouve «plein de sang jusqu'à la cheville», Faïza l'emmène directement aux urgences. Constatant de multiples hématomes sur tout le corps et des saignements, le médecin qui l'examine lui établit un certificat de 5 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Le lycéen et sa mère ont déposé une plainte pour «violences aggravées». Leur avocat compte également déposer une seconde plainte, pour «enlèvement, séquestration, actes de torture et de barbarie».
28.06.2012
La Verrière : un bébé blessé dans une opération de police
Vive émotion, hier à La Verrière. A 17h30, une enfant de 18 mois a été
blessée au visage par un tir de grenade lacrymogène, lors de heurts
entre jeunes et policiers dans le quartier du Bois-de-l’Etang. Bilan : 7
personnes, dont plusieurs mineurs, ont été interpellées, 5 policiers ont
été blessés et la fillette a été hospitalisée pour des examens
ophtalmologiques.
Selon la police, une patrouille a subi un caillassage avant d’être prise
à partie dans un hall d’immeuble et d’user de grenades lacrymogènes.
Mais les tirs se sont déroulés près d’une aire de jeux très fréquentée.
« Les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes sans distinction,
vers les enfants et les parents qui étaient sur l’aire de jeux où se
sont déroulés les heurts », assure le père de la fillette blessée. Des
habitants ont ensuite ramassé les débris des projectiles (notre photo).
Alain Hajjaj, le maire (PC), s’est rendu sur place et a demandé une
enquête aux autorités « pour faire toute la lumière sur cette affaire ».
Hier à 21 heures, la tension était toujours palpable dans la cité.
25.03.2011
Un bébé blessé par des tirs policiers : l'avocat évoque "une bavure"
PROCÈS - L'action de la police a été au centre des débats mercredi devant les assises du Rhône, au troisième jour du procès de trois hommes pour un braquage raté en juin 2006 près de Lyon, au cours duquel un bébé pris en otage avait été blessé par des tirs de policiers et un malfaiteur tué.
Très émus, les parents de la petite Gina, prise en otage avec son père dans leur voiture, ont exprimé leur incompréhension quant au déroulement de l'intervention des forces de l'ordre. "J'ai fait confiance à la police mais malheureusement voilà le résultat", a déclaré Michele Ferrazzano, 32 ans, dans un long témoignage, évoquant son sentiment de "culpabilité" pour n'avoir "pas réussi à protéger" sa fille.
Ce chauffeur-routier attendait son épouse sur le parking d'un supermarché de Vaulx-en-Velin (Rhône), le soir du 24 juin 2006, lorsque deux hommes, armés et cagoulés, avaient fait irruption dans son Audi, le sommant de rouler. Mais une centaine de mètres plus loin, la voiture était arrêtée à un barrage de police.
"Quand j'ai vu les flics, je me suis dit c'est bon, j'ai sauvé ma fille", a-t-il dit. Mais l'équipe de la brigade anti-criminalité (BAC) le prenant pour l'un des malfaiteurs, l'interpelle sans ménagement, le plaquant au sol pour le menotter. "Je n'arrêtais pas de leur dire qu'il y avait ma fille dans la voiture. Pourquoi ils ne m'ont pas écouté?", a répété le père de l'enfant alors âgée de quatre mois.
Alors qu'aucun policier ne remarque la présence du bébé, installé côté passager, les deux preneurs d'otage démarrent en trombe. S'en suit une course-poursuite ponctuée d'échanges de coups de feu entre les malfaiteurs et les policiers.
Saad Boudra, 33 ans, jugé aux côtés de deux complices pour "tentative de vol avec arme en bande organisée, séquestration aggravée et tentative d'homicides volontaires" sur des policiers, a affirmé ne pas avoir alors vu le bébé. L'accusé, qui encourt la réclusion à perpétuité, a exprimé ses regrets aux parents de Gina, qui a conservé d'importantes séquelles physiques.
Lorsque l'Audi s'est immobilisée à Villeurbanne (Rhône), l'un des braqueurs, Younès Fedlaoui a alors pris la fuite avec le bébé, pointant un talkie-walkie en direction des policiers. L'un d'eux tire à nouveau, touchant l'homme mortellement et blessant grièvement l'enfant aux bras et aux jambes.
A plusieurs reprises, les avocats de la défense ont tenté de mettre en évidence des "erreurs" de la part des forces de l'ordre notamment lors de l'interpellation musclée de Michele Ferrazzano. "C'est une bavure", a même dit Me Bernard Ripert.
"Pour moi, il ne faisait aucun doute qu'il faisait partie de l'équipe des malfaiteurs", s'est défendu le policier Cédric Fourezon, auteur de l'interpellation, estimant qu'il n'avait pas commis "d'erreur d'appréciation" au moment des faits.
La cour devait entendre mercredi et jeudi en qualité de témoins les autres policiers impliqués dans l'intervention. Le verdict est attendu vendredi.
source AFP
Colère à Argenteuil autour d’une possible bavure policière
Backchich-14/09/2009 Interpellé par la police à Argenteuil, Ali Ziri, 69 ans, sombre dans le coma et meurt. S’agit-il d’une bavure policière ? Le 9 juin dernier, le vieil homme est interpellé en voiture. Son ami Arezki K., 61 ans, était au volant. Ils ont bu. L’échange fut très violent. Deux versions. Les policiers, deux hommes, une femme, âgés de 21 à 28 ans, accusent les deux hommes d’outrage. Arezki K. veut porter plainte pour coups et blessure, une plainte qu’un premier commissariat refuse d’enregistrer… Pour Ali Ziri, on ne saura jamais rien. Décédé trois jours plus tard après être tombé dans le coma le soir même. C’est le choc à Argenteuil. Un comité de soutien se crée : Vérité etjustice pour Ali Ziri. Le vieil homme a travaillé quarante ans en France. Pendant près de vingt-six ans, il avait bossé dans la même entreprise de transports comme manutentionnaire, faisant vivre sa famille à distance avec son salaire. Marié, père de quatre enfants, depuis la retraite, il passait son temps entre la Kabylie et la France. Cette fois-ci, il venait chercher un cadeau pour le mariage de son fils en Algérie. Plusieurs questions en suspens. Pourquoi deux autopsies se contredisent ? Pourquoi M. Ziri, dans un état très critique, a-t-il attendu 40 minutes à l’hôpital avant qu’on s’occupe de lui ? Une plainte a d’ailleurs été déposée. Comment se fait-il que la plainte de la police pour outrage passe avant celle pour coups et blessures, traitée seulement le 17 septembre prochain ?
QUAND FOUILLER DANS LE COFFRE DE SA PROPRE VOITURE DEVIENT UN DELIT
26 mars à 21h19
TGI de Bobigny, comparutions immédiates du mercredi 25 mars
Au mauvais endroit, au mauvais moment, mais certainement avec la bonne gueule de l’emploi. Benoît, David et Abdelhadi, 20 ans tous les trois, sont nés et ont grandi à Bondy, dans le 9-3. Ils comparaissaient ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour « vol en réunion avec dégradation ». Malgré le dossier à charge de la Police, ils nient les faits. Dans la pénombre Le 22 mars à trois heures du matin, un véhicule de la BAC patrouille dans une cité de Villemomble (93). Garée dans un parking, une Fiat Punto vide au coffre ouvert et à la fenêtre brisée attire leur attention – le véhicule a visiblement été fracturé. À une vingtaine de mètres, trois jeunes sont garés sur le bas-côté. « Dans la pénombre » précise le PV, deux d’entre eux fouillent leur coffre à l’aide d’une lampe torche, un troisième attend à l’intérieur, assis sur la banquette arrière. Les policiers descendent et leur demandent « ce qu’ils font là ». « On est venu voir des amis dans le quartier », répond l’un. À l’intérieur du coffre encore ouvert, les policiers aperçoivent une paire de gants, une clef à molette et des outils divers. Le véhicule est alors entièrement fouillé par les agents. Par terre, à l’avant du véhicule, ils dénichent un gant en plastique renfermant une gourmette de pacotille et, sur la banquette arrière, une montre de marque Festina d’une valeur de 100€. Les trois jeunes sont aussitôt menottés et embarqués. Oui, oui Le lendemain, la propriétaire de la Fiat Punto est interrogée. Oui, oui, on lui a bien brisé la vitre arrière de son véhicule et « dérobé un triangle de signalisation et un gilet fluo ». Lui a-t-on aussi volé des bijoux ? Oui, dit-elle aux policiers, il y avait effectivement « un sac en plastique dans la roue de secours contenant des objets de valeur ». Reconnaît-elle cette montre et cette gourmette comme étant les siens ? Oui, ce sont effectivement ceux de son mari – un cadeau offert par leur fille. Ils n’ont du coup aucune facture, mais ce sont bien les effets de son conjoint. « La gourmette m’appartient », assure de son côté Abdelhadi au Président du Tribunal. Et d’expliquer : « Quelques jours plus tôt, j’avais fait des réparations sur ma voiture avec des gants en plastique. En l’ôtant, ma gourmette est partie avec. J’ai jeté le gant contenant la gourmette à l’avant de ma voiture en me disant que je la récupérerais plus tard ». Benoît prend la parole à son tour : « La montre, c’est la mienne – je la retire souvent parce qu’elle est lourde et qu’elle me gène. J’ai d’ailleurs demandé à ma sœur de vous ramener la facture ». Enquête forcée « Monsieur le Président, la prochaine fois que je me pencherai dans le coffre de ma voiture pour y chercher quelque chose, je vérifierai auparavant qu’aucun véhicule de la BAC ne patrouille dans les alentours, lance la défense. Parce que des outils, j’en ai moi-même à l’arrière de ma voiture et je ne vois pas en quoi cela constitue une infraction ».
Casiers vides, familles unies et sans problèmes particuliers, les trois jeunes présentent le même type de profil avec un CAP en poche et quelques difficultés pour dénicher un emploi stable. L’avocate regrette que l’on ait malgré tout passé leurs identités « sous tous les fichiers existants » pour un résultat nul, que l’on ai perquisitionné chez le conducteur et que l’on se soit même rendu chez son employeur – « qui maintenant, bravo, est au courant de l’affaire » : « On reproche à ces jeunes de ne pas avoir d’ambition professionnelle, mais le seul des trois à avoir une piste de CDI, on le plombe ! » A l’entendre, l’enquête de police a bel et bien été « forcée » : « Dans ce dossier pourtant si complet, pourquoi n’y a-t-il aucune photo des pièces à convictions ? Pourquoi la victime n’est-elle pas présente ? Allons-y ! Comparons les numéros de séries de la montre et de la facture. Ah non, excusez-moi, on joue de malchance, la montre a été “rendue” à la victime ». Le jugement. Relaxe pour les trois prévenus.
Un adolescent tué par un tir de Taser 23.03.09 ETATS-UNIS - Une enquête a été ouverte... Un adolescent de 15 ans est décédé dimanche dans le Michigan (nord des Etats-Unis) après avoir reçu une décharge de pistolet électrique Taser tirée par la police. Une enquête a été ouverte et une autopsie ordonnée, la police affirmant qu'il n'était pas clair qu'il y ait un lien direct entre l'incident du Taser et la mort de Brett Elder. Trois agents sont intervenus pour une bagarre dans un appartement et l'un d'entre eux a voulu maîtriser l'adolescent qui, selon la police, «commençait à être menaçant envers des policiers». Selon un témoignage de sa tante Cindy Hender, le garçon était déjà menotté lorsqu'il a reçu la décharge électrique: «il a eu l'air tout à coup d'un poisson hors de l'eau. Son corps s'est mis à se tordre complètement». Le chef adjoint de la police de Bay City, Thomas Pletzke, a affirmé à la télévision locale WNEM que «le sujet n'était pas menotté lorsque le Taser a été employé». Il a rapidement été conduit à l'hôpital de la ville où l'on a constaté sa mort. Un agent de la police a été suspendu jusqu'à la fin de l'enquête.
Scandale policier en vidéo aux USA
01/03/2009
Un shérif adjoint qui frappe une adolescente de 15 ans, la cogne contre le sol de sa cellule, la tire par les cheveux, c'est ce que montre une vidéo prise par une caméra de contrôle en prison, à Seattle. L'accusation a rendu la vidéo publique vendredi alors qu'elle avait à juger le shérif adjoint Paul Schene, poursuivi pour emploi de violence abusive envers la jeune fille. Schene, âgé de 31 ans, a nié les accusations dont témoigne le film.
D'après les minutes du procès, l'adolescente a été amenée en prison dans le cadre d'une enquête sur un vol de voiture. Les mauvais traitements à son encontre ont commencé après qu'elle ait envoyé un coup de pied en direction du shérif adjoint qui fermait la porte. "Nous estimons que ce cas dépasse le mauvais traitement policier, c'est un acte criminel" a estimé le juge Daniel Satterberg. "C'est clairement un usage de la force excessif".
Le policier accusé avait auparavant été interrogé pour avoir tiré sur deux personnes, dont l'une était décédée, dans le cadre de sa mission, des actes qui avaient eu lieu en 2006 et 2002. A chaque fois l'acte avait pu être justifié, a précisé Ian Goodhew, chargé de ce cas au bureau du procureur.
L'avocat de l'accusé, Anne Bremner, considère que la publication de la vidéo va à l'encontre des droits de son client à un procès équitable, puisqu'elle risque d'enflammer l'opinion.
Noyade d'un homme saoul : trois policiers condamnés 26/02/2009
L'homme, relâché après un contrôle de police alors qu'il était en état d'ivresse, était mort noyé dans un canal à Nantes en novembre 2006. Les trois policiers ont écopé de quatre mois de prison avec sursis.
«Faux témoignage» et «délaissement». Ce sont les deux charges que le tribunal correctionnel de Nantes a retenu à l'encontre de trois policiers, condamnés jeudi à quatre mois de prison avec sursis, après la découverte du corps d'un ouvrier tunisien dans un canal, plus de deux semaines après un contrôle de police.
Les faits remontent à la nuit du 22 au 23 novembre 2006. Ce soir là, Taoufik el-Amri, un ouvrier tunisien de 33 ans, passe une nuit arrosée à Nantes avec deux collègues, lorsqu'il est contrôlé en état d'ébriété par trois policiers. Ses proches signalent sa disparition quelques heures plus tard. Son corps est découvert le 12 décembre dans le canal Saint-Félix.
Pendant l'enquête qui suit la découverte du corps, les trois policiers mentent sur l'endroit où ils ont laissé l'homme. Les policiers affirment l'avoir relâché dans une rue passante, au lieu d'avouer qu'il s'agissait d'une zone peu fréquentée située à plus de 600 mètres. Mais des témoins sont retrouvés, et attestent avoir vu Toufik el-Amri en vie à la sortie du fourgon, dans un état d'ivresse avancée. L'autopsie révèlera que l'homme est mort noyé quelques heures plus tard, et présentait un taux d'alcoolémie de 3,74 grammes au moment de sa chute dans l'eau.
A l'audience du 28 janvier, les policiers avaient reconnu le faux témoignage, mais réfuté l'accusation de «délaissement». Ils avaient expliqué n'avoir pas cru bon de procéder à une interpellation pour ivresse car «il parlait correctement, n'était pas agressif et ne présentait pas de trouble à l'ordre public». Le ministère public avait requis six mois de prison avec sursis à leur encontre. Jeudi, le tribunal les a condamnés à quatre mois avec sursis.
Un retraité arrêté pour de fausses menaces contre Sarkozy 29 janv. 2009 -7h52
Un homme de 67 ans a passé sept heures en garde à vue par erreur, à cause d’une lettre de menaces à Nicolas Sarkozy que les enquêteurs lui avaient attribuée.
Un retraité a passé sept heures en garde à vue par erreur le 22 janvier à Maubeuge (Nord), à cause d'une lettre, signée de son nom mais qu'il n'a jamais écrite, adressée à Nicolas Sarkozy, l'insultant et le menaçant de mort.
Selon Zéphir Brassart, 67 ans, trois policiers de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris ont frappé chez lui à 6h30 à Louvroil (Nord), pour l'interpeller et le placer en garde à vue au commissariat de Maubeuge où il restera sept heures. Ils ont aussi fouillé son domicile pour rechercher des armes et examiner son ordinateur.
"La police m'a montré une lettre tapée à l'ordinateur avec mon nom en bas et mon adresse et qui disait que j'avais menacé Sarkozy de mort, insulté sa femme et que j'étais le chef d'une entreprise terroriste", a raconté Zéphir Brassart, confirmant une information du quotidien la Voix du Nord.
"J'ai subi des test ADN, la prise d'empreintes et des photos de face et de profil. Ils ont fini par me relâcher parce qu'ils ont bien vu que c'était une erreur", a-t-il ajouté, encore choqué par sa mésaventure.
Le parquet de Paris a confirmé qu'aucune charge n'avait été retenue contre le retraité, et que la brigade criminelle continuait d'enquêter pour tenter de connaître le véritable auteur de la lettre.
Zéphir Brassart, qui ne comprend pas pourquoi quelqu'un a ainsi usurpé son identité, a souhaité rendre publique son histoire "pour que cela n'arrive plus à d'autres, parce que ça arrive à beaucoup de gens en ce moment". Il est d'autant plus affecté que son père résistant a été "déporté" à Dachau et Buchenwald" à cause "d'une lettre anonyme de dénonciation".
Le jeune mort à Grasse n'était pas cardiaque...
Source : Bakchich info
Haut du formulaire
Bas du formulaire
Le jeune mort à Grasse le 9 mai dernier après son interpellation n’était pas cardiaque selon les rapports des médecins. Peut-être était-il simplement allergique à la Police… Les docteurs Alunni-Perret et Duhamel viennent de rendre à la juge Catherine Bonici leurs expertises complémentaires sur les causes du décès d’Abdelhakim Ajimi, mort le 9 mai dernier, après l’intervention des services de police de Grasse (Alpes-Maritime). Des sources judiciaires avaient supposé que le jeune homme avait pu succomber en raison d’un état de santé défaillant, notamment un problème cardiaque non-décelé de son vivant. Une petite nature quoi. Les médecins, qui ont examiné l’état de santé général de la victime, s’avèrent un brin moins affirmatifs. En dépit de problèmes psychologiques qui poussaient le défunt à se sentir persécuté lorsqu’il ne prenait pas son traitement, son état de santé général a eu une incidence réelle « très vraisemblablement minime » sur son décès. Par conséquent, continuent les praticiens revêches,
«il peut être conclu que la cause réelle du décès est secondaire à une asphyxie mécanique de type asphyxie lente avec privation prolongée d’oxygène survenue dans un contexte d’interpellation difficile où était observé une agitation majeure du sujet ».
L’asphyxie est dû à une compression thoracique empêchant des mouvements respiratoires efficaces : sujet allongé à plat ventre et maintenu par une pression sur le tronc. Et un mécanisme de compression du cou par le geste de maintien type clé de bras en entravant la circulation de l’oxygène et du sang dans le cou. »Les policiers mis en cause n’ont pas souhaité réagir, ils préfèrent réserver leurs commentaires aux juges d’instruction qui les ont convoqués le 16 décembre prochain.
« Nul n’est au dessus de la loi, disait récemment le Président de la République, commente un porte-parole de la famille . On espère que les mis en cause dans cette affaire non plus. Nous allons demander à nos avocats d’agir en faveur de la requalification des faits. Qu’est-ce qui a valu à Abdelhakim Ajimi un tel acharnement. Ils ont été jusqu’à 13 policiers autour de lui. L’enquête doit nous le dire »
A l’époque des faits, Dominique Vian, le préfet des Alpes-Maritimes, n’avait pas hésité à dresser un sombre tableau de la victime, comme il est de coutume depuis quelques années lorsqu’un individu meurt au contact de la police.
Selon le haut-fonctionnaire le jeune homme avait été interné à trois reprises, était un fumeur de cannabis régulier et faisait par ailleurs l’objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l’emprise de stupéfiants. Dans ce dernier cas, Ajimi n’a pas été condamné.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
°