Les Amis d’Orwell [un mardi sur deux, de 16 h à 17 h sur Radio libertaire] ont reçu mardi 25 octobre Juliette Volcler, auteure de l’ouvrage "Le Son comme arme". Des basses fréquences aux hautes fréquences, elle fait le point sur les utilisations du son dans la société civile et dans les pays en guerre en France et à l’étranger. "Les usages policiers et militaires du son", le sous-titre de l’ouvrage de Juliette Volcler (Le Son comme arme, La Découverte, septembre 2011) donne le ton. L’auteure qui produit l’émission L’Intempestive sur Radio galère à Marseille revient sur le développement de ces armes sonores depuis le milieu du XXe siècle. Juliette Volcler a d’abord publié son étude dans le journal Article XI. On peut d’ailleurs lire ces écrits en ligne [http://www.article11.info/spip/Le-son-comme-arme-1-4-aspects] . Elle prend soin de démêler le fantasme du réel pour mieux comprendre les enjeux de ces armes utilisées dans les prisons, contre les manifestants, les SDF, les jeunes et dans les pays en guerre comme en Irak. Après une explication scientifique simple sur le son et ses fréquences, elle fait le tour des techniques policières et militaires existantes, des basses fréquences aux ultrasons. On trouve ainsi différents types d’explosions comme les grenades incapacitantes qui ont servi en France en mai 68 ou les ondes de choc (au départ des générateurs de tonnerre contre les oiseaux) qu’Israël emploie dans les territoires occupés. La torture blanche qui consiste à déstabiliser psychologiquement en créant silence ou saturation est une méthode courante dans la guerre contre le terrorisme. Les hauts-parleurs diffusant du hard-rock par exemple sont fréquents en temps de guerre. Ce marché en plein développement atteint aussi la société civile avec la vente libre sur internet de produits comme le Mosquito pour faire fuir les jeunes ou les SDF. Il existe aussi des hauts-parleurs ultrasoniques capables de s’immiscer directement dans la pensée en n’étant entendus que d’une seule personne. Des façades de magasins en sont maintenant équipés. Ces méthodes non létales ne soulèvent pas l’indignation, créant peu de mutilations visibles. Juliette Volcler n’hésite pas à parler du "son du pouvoir". Ces technologies totalisantes, au croisement de l’industrie militaire et du divertissement, sont les nouvelles armes de demain. Ecouter l’émission : http://amaanda.free.fr/2011orwell/Orwell25-10-11.mp3
L'utilisation du flash-ball de nouveau épinglée
07/05/2011
La Commission nationale de déontologie de la sécurité a émis deux avis très critiques sur l'usage de cette arme par des policiers.
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), qui vient d'être absorbée par le défenseur des droits, s'est inquiétée récemment de l'usage abusif du flash-ball par des policiers, lors de deux incidents. L'un des avis va jusqu'à préconiser des poursuites disciplinaires contre un agent.
Une discussion «paisible» s'était engagée entre un groupe de jeunes et des policiers, qui, «un peu inquiets», avaient appelé des renforts. Brusquement, les adolescents se seraient dispersés ils ont expliqué plus tard qu'ils jouaient à la «chasse à l'homme» - et l'un d'eux, Samir Aït Amara, tombe sur une autre brigade. Ces policiers affirment que les jeunes leur ont alors jeté des cailloux, ce que ces derniers démentent. Un agent atteint Samir à la tête avec son flash-ball. Selon des témoins, les jets de pierre ont débuté à ce moment-là. Les premiers policiers tirent à leur tour des balles de défense et lancent une grenade DMP («dispositif manuel de protection») avant de quitter les lieux. Le rapport de la police des polices fait état de 8 tirs de flash-balls en 4 minutes et 31 secondes. Samir Aït Amara est interpellé mais il vomit beaucoup et doit être hospitalisé pour traumatisme crânien.
13/12/2010
Expérimentation du flashball sur des cochons [Le Canard Enchaîné]
A lire des révélations dans le Canard Enchaîné n° 4695, daté de ce mercredi 20 octobre, en vente jusqu'à mardi prochain : " Porcs de l'angoisse "
Quand la police expérimente son flash-ball sur des cochons et des veaux vivants (mais garde secrètes les conclusions).
Redisons-le : Les balles de plastique du flash-ball possèdent une puissance d'impact qui peut définitivement détruire l'organisation interne d'un œil humain, ceci même sans l'avoir touché directement.
Or, le "Lanceur de balle de défense de 40", dénomination du nouveau flash-ball de la police française possède la particularité d'être doté désormais d'une visée électronique à laser qui donne la possibilité technique au tireur de pouvoir viser un visage au loin, avec la garantie de ne pas le rater. Un détail important !
Nous sommes donc ici devant un risque d'exécution extra-judiciaire particulièrement cynique et un traitement inhumain et dégradant, au sens des traités et conventions internationales que la France s'est engagée à respecter et en violation de son droit interne.
Rappelons que cette pratique policière pour l'instant impunie, a valu pour des faits comparables à un jeune homme qui avait tiré une balle en plastique dans l'oeil d'une conductrice de bus à Saint-Nazaire d'être traduit prochainement devant une Cour d'assises pour crime : "tentative d'homicide avec arme" ! - audience prévue en janvier 2011 - et d'avoir déjà accompli deux années d'incarcération préventive.
Que fait la police ? Que fait la justice ? Le policier tireur de Nantes est toujours en liberté et n'a pas été privé à titre conservatoire de son droit de port d'arme.
Il faut juger les policiers tireurs et exécuteurs des basses œuvres, mais également leur hiérarchie proche et lointaine, qui les a armés, sous-formés, incités, dressés contre la jeunesse, cautionnés, dans le but de détruire le droit constitutionnel de manifester paisiblement sans être mutilé à vie...
Le laser pour abattre les moustiques en plein vol, ça marche
12.02.10
Un moustique abattu en plein vol par un laser développé par la société Intellectual Ventures dans le cadre de la lutte contre le paludisme
Il y a quelque chose de jouissif à regarder ce moustique tomber dans un petit nuage de fumée après avoir été frappé par un laser violet. La démonstration a été faite lors de la conférence TED, qui rassemble cette semaine à Long Beach, en Californie, les esprits les plus brillants de la planète.
Lors d'une précédente édition, Bill Gates avait suggéré cette méthode comme l'une des techniques de pointe pour lutter contre le paludisme (ou malaria), cette maladie transmise par la femelle du moustique anophèle qui tue entre un et trois millions de personnes par an, majoritairement en Afrique sub-saharienne.
A 30 mètres de distance
Cette année, Nathan Myhrvold, ancien directeur technologique de Microsoft, est venu faire une démonstration avec un appareil mis au point par sa société Intellectual Ventures. Le prototype a été construit à partir d'éléments très communs (qu'on trouve dans des imprimantes, des appareils photos et lecteurs Blu-Ray) «presque tous achetés d'occasion sur eBay et des sites similaires», précise Intellectual Ventures. Les ingénieurs travaillent pour abaisser le coût et la consommation d'énergie.
La «photonic fence» («clôture photonique») est capable de détecter un moustique à une trentaine de mètres, de faire la différence avec d'autres insectes et même entre un moustique mâle et femelle (selon la taille et la fréquence du battement d'aile). Une fois la cible validée, elle est abattue en plein vol en moins d'un 1/10e de seconde par un laser «non mortel» qui «n'endommage pas les tissus humains». En clair le moustique grille. La photonic fence peut rôtir de 50 à 100 moustiques par seconde et dispose d'une sécurité pour ne pas tirer si autre chose qu'un moustique se trouve dans la zone sous surveillance.
Les chercheurs expérimente également sur la longueur d'onde du laser pour simplement cibler l'ADN du moustique de la maladie..
Des canons laser vomitifs pour éloigner les pirates
21.01.2010
Des Ecossais spécialisés dans la sécurité maritime ont développé une arme redoutable pour tenir les pirates du golfe d'Aden à distance: un rayon laser qui fait vomir ceux qu'il atteint. La société ProForm explique qu'il poussera les pirates à abandonner leur assaut et à chercher des proies plus faciles. Selon eux, il pourrait également servir à protéger des installations sensibles comme les aéroports, les centrales nucléaires... Autre application possible, expliquent ses concepteurs, ce rayon pourrait agir comme répulsif à paparazzi pour yachtsde milliardaires. Proform vient d'ailleurs d'ouvrir un bureau à Monaco.
D'après le Scotsman, ProForm s'est associé avec la société Arctic Photonics pour former Lasersec, qui a développé le produit. Comment fonctionne-t-il? Leur pistolet utilise en fait trois rayons laser de longueur d'onde différentes — rouge, bleu et vert — qui ne peuvent être filtrés sans des verres protecteurs spéciaux. Il affecte la vision de ses victimes, les rendant «nauséeux et désorientés». Ses concepteurs vantent une portée de 4 km, mais l'efficacité est plus grande à moins d'un kilomètre et demi. Le redoutable «jouet» coûte 55.000 livres (63.000 euros). La société prévoit de l'améliorer en lui ajoutant une caméra infrarouge détectant les intrus.
L'arme n'est pas sans rappeler des rayons à vomi actuellement développés par le Département de la sécurité du territoire américain et la Marine. Mais le Lasersec serait «le seul système de défense laser spécifiquement conçu pour le secteur commercial», et se veut une alternative à la protection militaire. «De plus en plus, la solution pour protéger les intérêts commerciaux est l'utilisation d'escortes militaires, ce qui a inévitablement contribué à augmenter les coûts du transport maritime et des biens livrés, comme par exemple l'aide alimentaire.»
Le dispositif serait légal dans le monde entier d'après ses créateurs, et a été sélectionné pour le «John Logie Baird Award» qui récompense des innovations. Présentée comme une nouvelle arme non létale, comme le Taser, la question de son impact sur la santé n'a pas été évoquée par ces articles.
09 décembre 2009
Tétaniser les manifestants avec un “canon à son”
Lindsay Houghton, de la police de Vancouver (photo) a confirmé à l’association pour les libertés civiles de Colombie britannique qu’elle avait acquis un LRAD (”long range acoustice device”, appareil accoustique à longue portée), arme de contrôle des foules, pour les Jeux olympiques de 2010. Il a informé que la police utiliserait cette machine pour s’assurer que ses ordres seraient clairement entendus. L’arme sonore LRAD tire un faisceau sonore concentré vers sa cible, ce qui peut causer des dommages auditifs et gêner temporairement la vision (lire sur les sites HNS-Info et CBC News).
Sur le site Les Observateurs/France 24 , il est précisé que le LRAD ou canon à son est “un engin de guerre utilisé en Irak et contre les pirates somaliens. Cet appareil, qui était à l’origine utilisé pour avertir les navires de guerre américains de l’approche de vaisseaux ennemis, est aujourd’hui classé comme une arme non-mortelle permettant de contrôler les foules. Se trouver à proximité de cet engin peut s’avérer extrêmement douloureux. Les conséquences potentielles de cette arme sur la santé sont abondamment discutées sur le Net (troubles de l’audition, anévrisme possible, etc.).”
A la connaissance de l’association pour les libertés civiles de Colombie Britannique, il n’y a eu aucun débat public au sujet de l’achat et de l’usage du LRAD à Vancouver ou en Colombie Britannique, aucun test de sécurité de l’engin au Canada, aucune approbation canadienne de l’usage de l’arme par aucune agence indépendante des services de police du Canada ou du fabricant de l’arme, et cette arme n’a encore jamais été utilisée dans un scénario de manifestation par la police canadienne.
En marge du dernier sommet du G20 à Pittsburgh (Pennsylvanie) en septembre dernier, les altermondialistes ont pu se familiariser avec cette nouvelle trouvaille des forces de l’ordre pour disperser les foules. Le système émet un son strident d’une violence insoutenable, à même de décourager tout rassemblement à proximité (photo).
Plusieurs vidéos mises en ligne sur YouTube ont montré ce système en action dans les rues de Pittsburgh, rapporte Benjamin Ferran pour lefigaro.fr . “À première vue, ce «canon à son» ressemble à une banale parabole satellite montée sur un véhicule de police. Mais la comparaison s’arrête là. Il n’est pas question ici de recevoir un signal mais d’en émettre un, à une portée pouvant atteindre 3 kilomètres pour les appareils les plus perfectionnés.”
Le site Les Observateurs rapporte le témoignage d’un manifestant qui se trouvait à Pittsburgh : « Je me suis approché du LRAD. On pouvait l’entendre arriver de loin, surtout la sirène. A une dizaine de mètres, le son devient insupportable. Un conseil a circulé dans la manif : si on hurlait de toutes ses forces, ça apaisait la douleur. On a donc entendu pas mal de hurlements… Moi, j’ai utilisé une autre technique : je me suis mis derrière le véhicule, à côté de la police. Et comme le canon à son est directionnel, je n’ai plus ressenti de douleur. Cela m’a semblé très efficace pour disperser la foule sur un petit périmètre, mais pas une manifestation entière. Ceci dit, ils ont la possibilité d’augmenter le volume…»”
source Le Monde
Policiers: le Taser autorisé par décret
23/09/2008.
Un décret du ministère de l'Intérieur, publié ce matin au Journal officiel, autorise l'utilisation du pistolet à impulsions électriques (PIE) de type Taser, arme de 4e catégorie, par les policiers municipaux., daté du 22 septembre 2008,
il complète le décret du 24 mars 2000 qui autorise les policiers municipaux à porter des revolvers de calibre 38 spécial ou des pistolets de calibre 7,65, armes de 4e catégorie.
Après la publication de ce décret, chaque maire devra demander au préfet une autorisation individuelle pour chacun de ses policiers qu'il souhaite voir s'équiper de cette arme controversée.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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