. Expérimentées en Seine-Saint-Denis depuis un an, ces unités spécialisées dans la violence et la lutte contre les trafics urbains vont être déployée dans les quartiers sensibles en 2009.
De Corbeil à Strasbourg, en passant par Nice ou Grenoble, les unités territoriales de quartier (Uteq) vont monter en puissance cette année. Expérimentées en Seine-Saint-Denis depuis un an, ainsi que dans les Bouches-du-Rhône et la Haute-Garonne depuis septembre, elles présentent la particularité d'employer des policiers volontaires fidélisés dans les secteurs les plus difficiles. Leur mission : s'adapter à la délinquance qui alimente l'économie souterraine, sur fond de trafic de drogue et de violences urbaines.
Mission répressive
Dès la mise en place de ces unités, la ministre avait insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas de ressusciter la police de proximité des années Jospin qui avait, selon elle, échoué. La Place Beauvau voulait, en effet, des effectifs plus «opérationnels» qui sachent faire de la dissuasion, certes, mais qui n'oublient pas pour autant leur mission répressive. Car la «pol prox» occupait surtout la voie publique le jour, alors que les délinquants les plus durs sortaient la nuit. Elle avait aussi le grand tort de verser dans la démagogie, aux yeux de Nicolas Sarkozy, qui citait notamment l'exemple de Toulouse, où les policiers avaient pris l'habitude de jouer au football avec les délinquants au pied des barres, alors que le taux d'élucidation des affaires dans la Ville rose était le plus bas de France.
Les Uteq vont donc se généraliser. «D'ici à la fin 2011, annonce Michèle Alliot-Marie, nous allons créer cent Uteq et vingt-trois compagnies de sécurisation», ces nouvelles unités de maintien de l'ordre qui doivent les assister lors des opérations délicates. Au total, pas moins de 4 000 policiers composeront cette nouvelle force. Pour la seule année 2009, près du tiers des objectifs sera réalisé concernant les Uteq, soit vingt-cinq unités supplémentaires dans vingt-quatre villes, (Strasbourg en obtenant deux). Et le nombre de compagnies de sécurisation sera porté à dix.
MAM inaugure la nouvelle police des quartiers
11/04/2008
Une centaine d'unités, constituées de policiers de terrain expérimentés, seront déployées dans les cités sensibles d'ici à trois ans.
PLUS qu'un simple « flic », Michèle Alliot-Marie vient de porter sur les fonts baptismaux un policier qui aura la mission délicate de rassurer les banlieues tout en éradiquant l'économie souterraine qui les ronge. « Anges gardiens » appelés à devenir, comme le souhaite la ministre de l'Intérieur, le « harpon de l'autorité de l'État » dans les cités hostiles, une cinquantaine de pionniers des nouvelles Unités territoriales de quartier (Uteq) se déploieront dès lundi prochain en Seine-Saint-Denis. Outre Saint-Denis et La Courneuve, ils seront fidélisés dans le secteur symbolique de Clichy-sous-Bois et Montfermeil, berceau des émeutes ayant embrasé la France à l'automne 2005.
Réunis dans une salle du commissariat de Bobigny, ces nouveaux fers de lance de la sécurité publique ont reçu hier la feuille de route tracée par la locataire de la Place Beauvau. « Grâce à votre connaissance des quartiers, vous devrez répondre concrètement aux concitoyens exprimant une forte attente de protection, a exhorté Michèle Alliot-Marie. Il faudra vous adapter à cette délinquance très particulière, liée à l'économie souterraine, à la toxicomanie et aux violences urbaines. Pour briser l'omerta, tâcher d'isoler le délinquant au milieu d'une population qui vous fera confiance. » L'entreprise, maintes fois tentée par le passé, ne manque pas d'audace.
À la différence de la défunte et trop angélique police de proximité conçue sous l'ère Jospin, les Unités territoriales de quartier auront pour objectif de localiser des réseaux et d'arrêter les voyous. Dès 2003 à Toulouse, Nicolas Sarkozy, avait fustigé la « polprox » considérant que « la mission prioritaire de la police ne consiste pas à organiser des tournois sportifs, mais à identifier les délinquants ». Devant un parterre en uniformes, Michèle Alliot-Marie a enfoncé le clou hier, martelant à ses troupes : « Votre mission de policier n'est pas de faire du partenariat social, mais d'interpeller. »
Magistrats, psychologues et officiers des RG en formation
Pour ce faire, les policiers territoriaux de quartier ont parachevé une formation intensive où se mêlent self-défense, maniement d'un fusil lanceur de balle en caoutchouc et usage du redoutable pistolet Taser à impulsions électriques. Par ailleurs, magistrats, psychologues et officiers des renseignements généraux sont venus parfaire leur connaissance des violences urbaines et de ce qu'éprouvent les victimes. D'ici à trois ans, les Uteq se généraliseront à travers le pays, essaimant dans une centaine de quartiers. Hier, le major Catherine Vaillot, vingt-quatre ans d'ancienneté dans le « 9-3 » et chef de l'unité de La Courneuve résumait ainsi la situation : « Avant, nous intervenions en cas de besoin. Maintenant, les gens vont nous voir tous les jours… »
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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