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Deuxième suicide dans la nouvelle prison de Nantes

Un détenu de 25 ans avait été retrouvé pendu vendredi dernier dans cet établissement ultramoderne, inauguré il y a moins d’un an.

Par AFP

Un détenu de 44 ans s’est suicidé par pendaison dans la nuit de vendredi à samedi dans sa cellule de la nouvelle prison ultra moderne de Nantes, un peu plus d’une semaine après le suicide d’un premier détenu.

 

L’homme a été retrouvé samedi matin par les surveillants, lors d’une ronde. Il était incarcéré depuis août 2012 et son dossier était toujours en cours d’instruction, a indiqué le parquet de Nantes.

Une autopsie a confirmé le suicide de cet homme, qui a laissé des lettres expliquant son geste, et dans lesquelles n’apparaît pas de reproche concernant ses conditions de détention, selon le parquet.

Un détenu de 25 ans avait été retrouvé pendu vendredi dernier, premier suicide dans cet établissement inauguré il y a moins d’un an, début juin 2012.


14.02.2012

AFP
L'Etat a été condamné mardi 14 février par le tribunal administratif de Rouen à verser 15 000 euros pour préjudice moral à la mère d'un détenu qui s'était suicidé à son arrivée au quartier disciplinaire de la maison d'arrêt de Rouen, le 2 janvier 2009.

Le détenu, Cédric Darchicourt, 27 ans, incarcéré depuis juillet 2008, avait été placé en quartier disciplinaire le 2 janvier 2009 pour huit jours 'suite à la découverte dans ses affaires d'un téléphone portable', rappelle le tribunal dans son jugement daté du 9 février.

Dès son arrivée au quartier disciplinaire, il avait demandé un rendez-vous au service médical de la prison, s'était entretenu 'trente minutes avec un psychologue' mais 'sa punition n'a pas été levée', précise-t-on de même source.

A 13 h 30 le même jour, les gardiens avaient découvert un drap accroché aux barreaux de sa cellule, et l'avaient retiré, ainsi qu'un autre caché sous le lit. Le détenu leur avait expliqué 'ne pas se sentir bien' et ils avaient demandé à l'infirmier de passer. A 13 h 50, lors d'un nouveau contrôle de sécurité, ils ont découvert le détenu 'pendu avec ses lacets de chaussures'.

Le ministre de la justice avait reconnu la responsabilité de l'administration 'du fait d'un défaut de surveillance du détenu, à qui les surveillants avaient laissé ses lacets de chaussures' mais avait refusé l'indemnisation réclamée par la mère de 20 000 euros, et proposé 15 000 euros, qu'elle avait refusés.



29/11/2011

Corée du Sud : des robots surveillants de prison  

Des humanoïdes vont notamment effectuer des rondes nocturnes dans les centres de détention sud-coréens.

Un maton pas comme les autres. La Corée du Sud va expérimenter, en mars 2012, un prototype de robots capable de surveiller des détenus en prison. Des scientifiques ont développé trois androïdes, d'1.50 m de hauteur et équipés chacun de quatre roues, qui devraient être testés dans un centre situé à Pohang, dans le sud du pays.

Grâce à des capteurs électroniques et à une caméra intégrée, ces robots sont capables de repérer un comportement suspect, comme des actes violents ou des tentatives de suicide et de prévenir ensuite les gardiens, humains eux. Ces nouveaux surveillants robotisés pourront également établir une communication entre les détenus et les agents pénitentiaires à l'aide d'un système radio.



Les conditions de détention  se dégradent en France

 

Une vue de Fleury-Mérogis. En France, les conditions de détention se dégradent selon l'OIP.
Une vue de Fleury-Mérogis. En France, les conditions de détention se dégradent selon l'OIP. 

Le rapport de l'Observatoire international des prisons dresse un tableau sombre de la situation carcérale et souligne l'échec de la récidive.

La vie des détenus est de plus en plus dure. L'Observatoire international des prisons (OIP), qui a rendu son premier rapport en six ans sur la situation en France dresse un sombre tableau des prisons françaises. L'ONG estime ainsi que l'objectif de lutte contre la récidive affiché par les pouvoirs publics reste «une utopie» et s'alarme du taux de suicides, qui reste «l'un des plus élevés» d'Europe malgré divers plans de prévention. Rien que sur les dix premiers mois de l'année, le nombre de détenus ayant mis fin à leurs jours a augmenté de près de 8%.

Autre sujet d'inquiétude ,, la surpopulation dans les établissements pénitentiaires ne s'améliore pas du tout : entre 2005 et 2011, le nombre moyen de personnes incarcérées est passé de 58.288 à 60.761, soit un accroissement de 4%. Les nombreuses condamnations dont l'État a fait l'objet pour non respect de la dignité humaine, n'ont pas changé les conditions de vie carcérales. Ce rapport «tord le cou à quelques idées reçues selon lesquelles bon an mal an, les conditions de détention s'amélioreraient avec les années», a expiqué Patrick Marest, l'un des auteurs. Le taux de surpopulation carcérale est globalement de 113%, avec de fortes disparités selon les établissements, ont expliqué les auteurs du rapport.

«Un système carcéral infantilisant»

L'Observatoire pointe aussi le manque de réinsertion : la prison offre «un système infantilisant», ne permettant «pratiquement aucune autonomie aux personnes détenues», a expliqué Patrick Marest. Le rapport souligne le manque d'activités en prison, «moins d'une personne sur 11» bénéficiant selon l'OIP d'une formation professionnelle et «moins d'un quart des détenus» exerçant un emploi, dans «des conditions de travail dignes du XIXe siècle au regard du droit». «La mission de réinsertion est ratée parce que d'autres choix sont faits. Une prison qui réinsère, c'est la grande illusion carcérale», a affirmé Patrick Marest.

Selon l'OIP, la systématisation des sanctions, en particulier les peines minimales pour les petits délits, s'avère contre-productive en matière de prévention. Au lieu des 18 nouvelles lois pénales en cinq ans, l'ONG préconise «la libération conditionnelle, mesure incluant un accompagnement aux plans de l'insertion, des soins, de la prévention de la récidive». Au lieu de cela, l'État a préféré le placement sous bracelet électronique, qui a bondi de 370% en cinq ans, une mesure que regrettent les auteurs. Le rapport sera disponible en librairie le 5 janvier.


20.06.2011

42ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2011

Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.
Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
10 fois plus qu’en milieu libre.

Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [[Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu’elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre. Elle "omet" de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés.
Ces statistiques, transmises par l’Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas...] ]] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

Centre de détention de Vivonne
Suicide d’un homme, 25 ans, par absorption de médicaments
le 18 juin 2011

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.

42 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2011
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
www.prison.eu.org/spip.php ?page=rubrique&id_rubrique=68

« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.


Prison de Rouen encore condamnée


Paris-Normandie du 4 mars 2011
Le juge des référés a donné raison aux détenus qui se plaignaient de leurs conditions d'incarcération.
 25 plaignants en 2009, 38 autres détenus avaient été indemnisés en 2010, 90 autres ont lancé une troisième procédure. Ils sont tous défendus par Etienne Noël président Normand de l'observatoire des prisons.
Le Tribunal administratif a accordé aux plaignants entre 500 et 4000 euros d'indemnités pour conditions de détention inhumaines et dégradantes.


Une nouvelle taule doit être construite en 2015 où 2017, alors d'ici là l'Etat doit "casquer"...

Les limites du «kit anti-suicide» en prison
25/02/2010 -
AFP

L'instauration de kits de protection pour les détenus susceptibles d'attenter à leurs jours ne suffit pas à faire baisser le nombre de suicides en prison. Depuis le début de l'année, on en dénombre 22.

Six jours, cinq suicides en prison. Samedi dernier, Jean-Pierre Treiber se suicide par pendaison alors qu'il est à l'isolement. Le même jour, un autre détenu s'égorge à la prison de la Farlède à Toulon. Depuis, un adolescent de 16 ans s'est tué dans l'EPM (établissement pour mineurs) d'Orvault, le deuxième suicide depuis la création de ces structures, en 2007. Mardi également, un détenu de 24 ans incarcéré à la maison d'arrêt de Rennes a été retrouvé mort. Mercredi enfin, un autre homme s'est pendu dans sa cellule de Lyon-Corbas. La série donne le tournis. D'autant qu'elle est emblématique d'une hausse inexorable des suicides en prison. En 2008, on en dénombrait 115. En 2009, 122. Et depuis le début de l'année, on en compte déjà 22.
En août 2009, pourtant, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a annoncé une batterie de mesures destinées à enrayer ces drames à répétition. Parmi elles, la généralisation de «kits de protection» pour les détenus susceptibles d'attenter à leurs jours, contenant des draps et des couvertures indéchirables, des pyjamas en papier à usage unique pour éviter les pendaisons, ainsi que des matelas anti-feu.

Au regard de la série de suicides en prison, ces kits ne semblent pas avoir prouvé leur efficacité. Même le secrétaire d'Etat à la Justice, Jean-Marie Bockel, l'a concédé sur Europe 1: «Lorsque quelqu'un a décidé de mettre fin à ses jours et qu'il est très déterminé à le faire, qu'il soit en liberté ou en prison, aucun kit, aucune mesure ne l'empêchera». Stéphanie Djian, déléguée nationale adjointe de l'Observatoire international des prisons (OIP) va plus loin : «Ces kits sont des gadgets matériels qui fragilisent encore plus les détenus à qui ont les donne! Imaginez, vous êtes déjà sensible et on vous donne du matériel présenté comme ''anti-suicide'', ce n'est pas très subtil !» En témoigne ce souvenir évoqué par la responsable de l'OIP d'un «détenu muni d'un kit anti-suicide qui en était venu à s'arracher les veines avec les dents !»


 

AFP - 14/01/2010
«Le parallèle détenu-animal peut choquer, mais c'est une réalité»

Retour sur la campagne d'appel aux dons de l'Observatoire international des prisons (OIP)

Un jeune homme, le teint pâle, derrière des grilles. Et cette phrase, en lettres blanches: «Si ça peut vous aider à donner, dites vous que cet homme est un chien».

Vous avez peut-être vu cette affiche de l'Observatoire international des prisons (OIP), diffusée depuis le 20 décembre dans le cadre d'une campagne d'appel aux dons. Entretien avec Gabriel Mouesca, ex-président de l'OIP et membre du conseil d'administration, sur les raisons et les effets de cette campagne délibérément provocatrice.
En 1996, l'OIP lançait un appel à la générosité, avec un message également fort: «Pour passer du vol au crime, il suffit parfois de passer par la prison». Mal perçue par la population, cette affiche avait suscité de vives réactions. Qu'en est-il cette fois?
On craignait un flot d'appels et d'e-mails de réactions négatives, et au final, il y en a eu très peu. C'est sans commune mesure avec la précédente campagne. Et cela montre une chose importante: les mentalités ont évolué. Depuis dix ans, il y a eu une réelle prise de conscience de l'état de délabrement de nos prisons. Aujourd'hui, plus personne n'oserait dire, comme on l'entendait autrefois, que nos cellules sont 4 étoiles. Nos prisons françaises sont en dessous de tout, c'est un fait incontesté... Dommage que cette prise de conscience ne se traduise pas à l'Assemblée par une loi pénitentiaire, capable d'inverser la tendance.
«Si ça peut vous aider à donner, dites vous que cet homme est un chien»: pourquoi ce parallèle entre les détenus et les animaux ?
Il n'y a qu'à voir les termes employés par les responsables politiques ! Et en premier lieu, le président Nicolas Sarkozy qui n'hésite pas à qualifier certains détenus de «prédateurs». C'est inacceptable. Ce n'est pas une façon de traiter un être humain, quel qu'il soit, même s'il a commis l'irréparable.

L'assimilation animaux/détenus peut choquer, mais elle traduit une réalité. Aujourd'hui des milliers de détenus ont moins d'espace dans leur cellule que les animaux dans leur cage. Des textes internationaux imposent des cages de minimum 5,4 m2 pour les animaux... Et bien, avec la surpopulation carcérale, des détenus en France n'ont même pas cet espace vital de 5,4 m2 !
L'affiche interpelle. Mais suscite-t-elle les dons ?
Il est encore trop tôt pour faire le point sur les dons récoltés. Mais, je vais vous dire, ce qui est primordial pour nous, c'est d'abord d'interpeller la population. Les gens que l'on met aujourd'hui en prison sont par définition voués à ressortir un jour et à réintégrer la société. On a tout intérêt à ce que leur droits, leur dignité soient respectés... Si cette affiche suscite une prise de conscience, notre objectif sera atteint.


23/08/09
Un homme de 60 ans s'est pendu vendredi. C'est la troisième fois en mois de trois mois qu'un détenu met fin à ses jours dans cet établissement.
Un nouveau cas de suicide de détenu est survenu vendredi à la maison d'arrêt de Gradignan, près de Bordeaux. Un détenu âgé de 60 ans a mis fin à ses jours à l'aide de la cordelette d'un vêtement, pendant que son codétenu était au parloir. Ni le parquet de Bordeaux, ni l'administration pénitentiaire n'ont souhaité communiquer le nom de cet homme ou les circonstances de ce nouveau drame.
C'est la troisième fois en mois de trois mois qu'un détenu se suicide dans la maison d'arrêt de Gradignan. Un phénomène qui touche toutes les prisons de France, du fait de la surpopulation carcérale et des mauvaises conditions de détention observées dans l'Hexagone. Dépôt de plainte
La famille d'un détenu qui s'est suicidé lundi à la maison d'arrêt des Baumettes, à Marseille, a annoncé samedi qu'elle allait porter plainte pour «non-assistance à personne en danger». Quelques jours avant de se donner la mort, le détenu s'était automutilé aux poignets. Il avait aussi rencontré un psychiatre et rédigé une lettre au surveillant-chef de la prison, de laquelle il ressortait qu'il était préoccupé par son prochain transfert dans un autre établissement.
Depuis le début de l'année, 82 personnes ont mis fin à leurs jours dans une prison en France. Un phénomène que Michèle Alliot-Marie a promis d'enrayer, en présentant des mesures comme des «kits de protection» comprenant des draps indéchirables et des pyjamas en papier», pour les détenus les plus à risque. Ces initiatives ont été jugé insuffisantes par les syndicats de gardiens de prisons, qui réclament plus de personnels et de moyens.


19/11/2009

Des députés UMP souhaitent supprimer le dispositif permettant à un prisonnier d'écourter sa détention en cas de bonne conduite. Un amendement qui ne fait pas l'unanimité au sein du groupe majoritaire.

Les remises de peine «automatiques» dont bénéficient les détenus sont à nouveau sur la sellette. Lundi, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a proposé, alors que s'ouvre mardi après-midi à l'Assemblée le débat sur le projet de loi de lutte contre la récidive, que les auteurs de crimes purgent leurs peines «jusqu'à leur terme». Pour eux, «le principe des remises automatiques de peines devrait être supprimé», a insisté Frédéric Lefebvre.

Plusieurs parlementaires UMP partagent cette opinion. Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Remiller, Yves Nicolin et Lionnel Luca ont déposé deux amendements similaires qui seront débattus en séance. «C'est un vrai problème en France : les peines ne sont pas appliquées», explique Nicolas Dupont-Aignan.

Autre élu UMP, Éric Ciotti est également monté au créneau sur le sujet en commission des lois : «L'opinion publique ne comprend pas qu'une personne condamnée à quinze ans de prison sorte au bout de quelques années…» avertit l'élu des Alpes-Maritimes. La semaine dernière, la commission a toutefois écarté son amendement.

Il faut dire que Jean-Luc Warsmann, son président, a lui-même été à l'initiative de ce mécanisme baptisé «crédit de réduction de peine» voté en 2004… Le système «a pour avantage de rendre plus prévisible la date de libération du condamné, et donc la date de mise en place des mesures de suivi», a défendu Jean-Luc Warsmann en commission, soulignant que la suppression de ces réductions exigerait la construction de nouvelles places de prison.

Le crédit de réduction de peine fonctionne sur un principe comparable à celui du permis à points : le détenu bénéficie à son entrée en prison d'un crédit de jours, calculé en fonction de la durée de sa condamnation, crédit qui diminue en cas de mauvaise conduite. Un détenu peut ainsi tabler sur deux mois de prison de moins par année d'incarcération (la première année «rapporte» trois mois). C'est souvent un placement en quartier disciplinaire qui fait tomber une partie du crédit.


Contrôleur général des prisons: «Nous sommes dans une situation mauvaise, grave»
08.04.09

JUSTICE - Il a présenté mercredi son premier rapport annuel dans lequel il dresse un portrait sans concession de «la France captive»...

«La sécurité, cet ogre jamais rassasié, mange trop les droits de la personne.» Dans la bouche d'un militant de la cause anticarcérale, la métaphore n'aurait pas surpris. De la part du très sérieux et un brin austère «Contrôleur général des lieux de privation de liberté», elle a le mérite de trancher. Jean-Marie Delarue, le «monsieur Prison» de l'administration française, a présenté mercredi le premier rapport annuel de ses services créés en juin 2008 pour contrôler les 5 800 lieux d'enfermement nationaux (prisons, centres de rétention administrative, locaux de garde à vue, dépôts).
Un déséquilibre entre sécurité et droits
Après un semestre d'inspections l'an dernier et 52 visites (16 établissements pénitentiaires, 14 locaux de garde à vue, 11 centres de rétention…), le constat du Contrôleur est sans appel: «nous sommes dans une situation mauvaise, grave», a expliqué mercredi Jean-Marie Delarue, déplorant «un déséquilibre entre les besoins de sécurité et les droits de la personne détenue.» C'est de ce déséquilibre que «naissent des tensions, des souffrances, et de la violence».
Sur plus de 250 pages, le Contrôleur dresse «le portrait de la France captive». Au final, le trait est implacable, au point d'être salué par l'Observatoire international des prisons. Principal grief subi par cette «France captive» selon Jean-Marie Delarue: «le sentiment d'arbitraire» ressenti face aux différences de traitement ou de règle d'une prison à une autre, d'un commissariat à un autre, d'un surveillant ou d'un policier à un autre.
«Pas digne de la France de 2009»

Cet arbitraire, ce sont, par exemple, en garde à vue, «l'absence de budget pour acheter des médicaments même en cas d'urgence», les locaux «exigus, sans toilettes, ni eau chaude», ou bien la règle, pas toujours appliquée, de retirer lunettes ou soutien-gorge pour éviter tout risque de coupure ou de strangulation. «Ce n'est pas digne de la France de 2009», a commenté mercredi le Contrôleur, demandant que de telles pratiques cessent.
L'arbitraire, ce sont aussi les centres de rétention administrative où «dès votre arrivée, on vous retire tout instrument pour écrire», alors que «quand on arrive en prison, on vous remet de quoi écrire». L'arbitraire, ce sont les prisons, «lieux où la règle est omniprésente et la puissance publique sur votre dos 24 heures sur 24», et où pourtant «tout peut arriver». Ce sont les escortes qui «collent aux basques (des détenus) jusque pendant l'examen médical».
Suicides, surpopulation, pauvreté
Au rayon carcéral, Jean-Marie Delarue pointe bien sûr les suicides. Cent quinze l'an dernier. Mais il n'oublie pas non plus les tentatives «dix fois plus nombreuses». Il s'attarde enfin sur la surpopulation, 62 700 détenus pour 52 535 places au 1er mars, qui «n'est pas seulement les matelas par terre» dans les cellules, mais a aussi des effets sur la «pauvreté en prison». Plus de détenus, donc moins d'accès aux ateliers, aux parloirs, aux salles de sport, aux activités.
«Nous attendons des réponses du gouvernement», a-t-il conclu, précisant être «têtu». Il en aura besoin alors que l'examen du projet de loi pénitentiaire, prévu ce printemps, semble de nouveau repoussé.


30/08/2009

La loi pénitentiaire revue à la baisse

INFO FIGARO - Les personnes condamnées à deux ans de prison seront finalement exclues des mesures d'aménagement de peine. Le gouvernement ne veut pas brouiller son message de fermeté sur la délinquance.

Le gouvernement renonce à prévoir des aménagements de peine systématiques pour les personnes condamnées jusqu'à deux ans de prison, une mesure phare qui était pourtant inscrite dans la loi pénitentiaire. Alors que le texte devrait venir en deuxième lecture au Parlement à la mi-septembre, l'Élysée et la Chancellerie veulent revoir à la baisse cette disposition. Depuis quelques années, des aménagements de peine sont de plus en plus souvent réalisés pour les personnes condamnées à moins d'un an de prison, notamment grâce à l'extension du bracelet électronique. Pour les courtes peines, la possibilité d'éviter un passage par la prison, toujours désocialisant, est désormais systématiquement étudiée par les services pénitentiaires d'insertion et de probation (Spip).
Les rédacteurs de la loi pénitentiaire avaient voulu monter le curseur jusqu'à deux ans d'emprisonnement, et donc permettre à tous les condamnés à deux ans ou moins de prison, après examen de leur situation, de pas être incarcérés. Leur objectif était double : l'un, très présentable, était de favoriser les chances de réinsertion des condamnés ; l'autre, moins avouable, était de désengorger les établissements pénitentiaires surchargés…
Mais les associations de victimes, qui bénéficient toujours d'une oreille attentive à l'Élysée, n'ont pas apprécié la démarche. Elles ont mis en avant le trouble que pourrait causer dans l'opinion publique le projet de ne pas mettre sous les verrous des personnes condamnées. Elles ont aussi évoqué le manque de lisibilité d'une politique qui durcit les condamnations pour les récidivistes pour finalement ne pas les placer en détention… Parmi les profils de ces condamnés à deux ans ou moins de prison, sur lesquels travaillent les services de
la Chancellerie, figurent parfois des délinquants confirmés, voire des récidivistes condamnés dans le cadre de la loi sur les peines planchers.
Dans l'idée de Michèle Alliot-Marie, les aménagements de peine sont utiles lorsqu'ils permettent que les peines soient réellement exécutées, à défaut de l'être derrière des barreaux. Car la non-exécution des peines est un autre fléau de la justice pénale qui trouble le message politique de fermeté.
L'Administration pénitentiaire avait déjà fait ses calculs et comptait sur ces nouveaux aménagements pour soulager les établissements surpeuplés… En juin dernier, Nicolas Sarkozy avait sans doute déjà à l'esprit de ne pas baisser la garde lorsqu'il avait annoncé, devant le Congrès réuni à Versailles, un nouveau plan de construction d'établissements pénitentiaires : « Comment peut-on parler de justice quand il y a 82 000 peines non exécutées parce qu'il n'y a pas de place dans nos prisons ? », avait interrogé le président.
Le gouvernement hésite encore sur la bonne solution : exclure les récidivistes des aménagements de peine, baisser le curseur à un an et demi, le laisser à un an… La décision devrait être prise lors du débat en commission des lois.

 
Deux détenus se suicident le week-end de Pâques
13.04.09 |

Deux détenus se sont suicidés, ce week-end, dans les prisons françaises. En Saône-et-Loire, un homme de 49 ans, qui devait être jugé mardi en comparution immédiate pour récidive de conduite en état d'ivresse, s'est pendu, vendredi 10 avril, dans sa cellule du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand. Il avait été déféré au parquet vendredi, puis écroué après son passage devant un juge des libertés et de la détention. L'homme, qui avait déjà été condamné pour conduite en état d'ivresse, s'est pendu dans l'après-midi avec des draps. Transporté aux urgences dans un état très grave, il est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital de Chalon-sur-Saône.
Un autre détenu de la maison d'arrêt Saint-Paul de Lyon s'est suicidé dans la nuit de vendredi à samedi. Les autorités n'ont dévoilé ni l'identité ni l'âge de la victime. L'information a été révélée lundi par le quotidien Le Progrès. Selon le journal, le détenu se serait pendu dans sa cellule. De source syndicale, on indique que jamais par le passé la victime n'avait tenté de mettre fin à ses jours. Il s'agit du second suicide en moins de deux mois dans cette prison du centre-ville, dont le demi millier d'occupants doivent être transférés à la fin du mois d'avril dans un nouvel établissement à Corbas (Rhône).
La France détient le record en Europe du nombre de suicides en prison, avec 115 décès en 2008, contre 96 en 2007. Selon le décompte de l'association Ban public, qui n'est pas confirmée par le ministère de la justice, une quarantaine de détenus se sont suicidés depuis le début de l'année dans des prisons françaises.


Près d'un mois passé dans une cellule disciplinaire calcinée
06/02/09

 C’est le constat de l’Observatoire International des Prisons au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en Isère.
Depuis le 8 janvier, un détenu est maintenu dans une cellule insalubre du quartier disciplinaire. Cette cellule aurait été incendiée par le détenu précédent. La sénatrice de l'Isère Annie David a visité ces locaux, qualifiant la cellule de « très délabrée avec une odeur très forte, à la limite de la suffocation ».


 

 Lyon - Un nouveau suicide en prison
05/01/2009

 Un homme de 38 ans s'est suicidé à la maison d'arrêt de Lyon-Perrache dans la nuit de dimanche à lundi.
Il avait été condamné vendredi à un an de prison pour un incendie volontaire de véhicule. En cinq jours, trois détenus se sont déjà donnés la mort à Marseille, Rennes et maintenant Lyon.


Deux détenus se suicident en prison à Marseille et Rennes
05/01/2009.

En cinq jours, deux détenus se sont donnés la mort à Rennes et à Marseille. L'année dernière, 115 autres s'étaient suicidés dans toute la France.
Un jeune homme en détention préventive d'une vingtaine d'années s'est pendu ce week-end dans sa cellule de la maison d'arrêt de Rennes. Apparemment sans antécédent judiciaire, il avait été mis en examen pour assassinat après la mort d'une personne âgée l'été dernier. Après les faits, il avait été interné en hôpital psychiatrique pendant 45 jours avant d'être transféré à la maison d'arrêt de Rennes, selon une source syndicale. Une surveillance particulière lui était attribuée car les autorités pénitentiaires craignaient qu'il ne se suicide.
La réaction de la CGT Pénitentiaire ne s'est pas faite attendre : «Preuve, s'il le fallait encore, les instructions Dati en date du 17 septembre 2008 n'ont aucun effet sur la prévention des suicides». Cette instruction, qui vise à réduire les suicides, préconise notamment des rondes de surveillance toutes les deux heures. «Ca fait péter les plombs chez certains détenus, souligne une source syndicale, car on les réveille puisqu'il faut allumer la lumière à chaque fois, voire taper à la porte de la cellule».
Surpopulation
Pendant le même week-end, un autre détenu s'est donné la mort à la prison des Baumettes à Marseille. L'homme, âgé de 38 ans, s'est également pendu dans sa cellule. C'est son compagnon de captivité qui a donné l'alerte en découvrant le corps. Selon une source policière, l'homme avait été condamné à six ans de prison pour agression sexuelle et était très dépressif.
Ces deux drames survenus en cinq jours seulement rappellent qu'en 2008, 115 détenus se sont suicidés dans les prisons françaises, selon un bilan établi par l'Administration pénitentiaire. Un chiffre en augmentation par rapport à 2007 et 2006. Le nombre des suicides est également à rapporter à celui en constante augmentation des personnes incarcérées dans les quelque 200 prisons françaises, qui souffrent d'un problème chronique de surpopulation. Il y avait au 1er décembre 200 863.619 détenus pour 50.963 places. Selon les derniers chiffres disponibles, le taux de suicide en prison en 2008 est de 17 pour 10.000 détenus.


 

Prisons, que se passe-t-il derrière les murs ?

 Un reportage d’Agnès Vahramian et Stéphane Guillemot – Le Figaro

Surpopulation des maisons d’arrêt, manque d’accès aux soins, violences entre détenus, le dernier rapport du comité européen contre la torture (décembre 2007) met encore une fois l’accent sur les conditions de détention dans les prisons françaises.
Depuis deux ans, Envoyé spécial demande à filmer en maison d’arrêt mais cet accès est soumis à condition.
Au printemps dernier, nous avons entamé une enquête sur trois destins de détenus, décédés dans l’intervalle d’un mois et demi dans des maisons d’arrêt différentes.
Ces trois visages sont apparus à la rubrique faits divers dans l’écho de violence qui nous parvient de temps à autre des établissements pénitentiaires.

  • Jérémy Martinez, 19 ans, retrouvé mort dans sa cellule à Valence ;
  • Julien Khazzar, 16 ans, suicidé du premier établissement pour mineurs ouvert au mois de juin dernier 
  • Lucilia Semedo, 28 ans, décédée à la maison d’arrêt des femmes de Fresnes.

Trois histoires qui mettent en lumière les dysfonctionnements des prisons françaises.
L’état a sous sa responsabilité plus de 60 000 détenus.
Depuis le tournage de cette enquête, une vague de suicides derrière les barreaux a alerté l’opinion.


A ce jour, quatre-vingt-treize détenus se sont donnés la mort en prison depuis le début de l’année 2008

MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °