Même fermé, votre téléphone portable peut être écouté...
Seul moyen pour que votre téléphone ne puisse pas servir de micro d’ambiance à la police: enlever la batterie. Et encore…
Les Ecoutes, c’est encore pire que ce que je croyais. La technique permet désormais tout. Et le reste. On m’interroge souvent, on me pose ce genre de question: « J’entends des cliquetis dans mon téléphone, je crois être écouté. Qu’en penses-tu? »
Eh bien, je n’en pense rien. Parce que je peux vous l’affirmer: nul ne peut détecter quand il est écouté ou non. Un de mes amis spécialisés dans ce genre de pratique m’a expliqué en long et en large que comme l’interception porte sur les ondes radio électriques, totalement immatérielles, il n’existe aucun moyen technique connu pour détecter les écoutes. Judiciaires, administratives ou sauvages, même topo.
Quand les liaisons téléphoniques transitaient par des fils de cuivre, quand les enregistrements étaient effectués sur des magnétophones -j’en ai vu beaucoup en parcourant des locaux de police pour une raison ou une autre-, il était possible de détecter les détériorations de signal provoquées par les branchements. Aujourd’hui, avec le numérique, c’est fini.
Des millions de micros sauvages
Téléphone ouvert ou fermé, les experts peuvent accrocher votre ligne sans le moindre problème.
Donc, où que vous soyez, du moment que vous portez sur vous un téléphone cellulaire, on peut récupérer non seulement les communications transmises, mais encore tout ce qui se passe autour de vous. Le téléphone devient en quelque sorte un micro d’ambiance.
Même avec un téléphone fermé? Même avec un téléphone fermé, précise mon interlocuteur. Mieux, l’agent chargé de l’écoute peut ouvrir à distance votre téléphone à votre insu. Vous croyez que votre portable est fermé alors qu’il est ouvert.
On entend tout ce que vous dites, tout ce qu’on vous dit, on perçoit -et donc on enregistre- toutes les conversations autour de vous. L’écoute fonctionne comme une téléconférence, c’est-à-dire qu’un troisième partenaire silencieux, dormant, vient s’insérer dans votre dialogue.
A Paris seront bientôt installées des milliers de caméras dans la rue, comme à Londres. Mais déjà des millions de microphones sauvages sont en opération: vos téléphones portables.
Si vous voulez éviter l’écoute sauvage, précise mon interlocuteur, il faut retirer la batterie de l’appareil. Et même dans ces conditions il y a probablement un moyen de vous suivre à la trace!
En vérité, le seul moyen d’échapper aux écoutes, ou au moins de les retarder, c’est le cryptage. Une technique horriblement coûteuse, donc hors de portée de l’utilisateur moyen. J’ai bien écrit « retarder », car à ce jour aucun cryptage ne résiste bien longtemps aux efforts pour le casser.
Des logiciels spéciaux permettent également de corriger le son, d’effacer les parasites, d’amplifier des voix trop faibles.
Il y a mieux encore: votre téléphone peut être utilisé comme « radio balise », grâce à l’appoint du système GPS, il permet de suivre tous vos déplacements, de vous localiser au mètre près.
D’assez nombreuses sociétés de transport -taxis et camions- utilisent d’ailleurs cette faculté pour suivre en direct le déplacement des véhicules. Des contrats spéciaux dits de « tracking volontaire » sont conclus dans ce sens avec les sociétés spécialisées dans les écoutes. Elles fournissent toute la gamme de prestations, y compris les services de traduction instantané. Dans toutes les langues possibles.
Elle est loin l’époque où le grand système des écoutes était installé dans les sous-sol de la caserne de La Tour Maubourg, sur le boulevard éponyme, à Paris. Dans ce temps-là, des dizaines de postes de travail étaient alignés, des officiers de Police judiciaire devaient prendre en note tous les propos recueillis dans les écouteurs.
Ce temps préhistorique -quelques années seulement- est révolu. Maintenant, tout le process technique est accompli à distance. A Paris, on peut écouter en temps réel tout ce qui est dit en Martinique.
A Dulles, le siège de la CIA, on peut pirater tous les secrets d’Etat qui transitent par le téléphone. C’est pourquoi, d’ailleurs, à peine élu, Barack Obama s’est vu confisquer son Blackberry; dont il était un utilisateur quasiment maniaque. Sécurité nationale oblige. Mon Omniprésident, qui est un « adicté » du portable, pourrait en prendre de la graine.
Une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité
En principe, ces écoutes légales sont sévèrement encadrées et contrôlées par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.
Les enquêtes de PJ, soit les demandes émises par les magistrats instructeurs, 20000 par an, doivent transiter par une super plateforme dépendant du ministère de la Justice, capable de traiter voix, images, mails et SMS à un rythme industriel.
Les sociétés prestataires ne peuvent travailler que sur réquisition judiciaire en bonne et due forme. Coût: moins de 8 € par connexion, un coût divisé par 5 en deux ou trois ans. Un service spécial du ministère de l’Intérieur est chargé de contrôler la légalité des écoutes.
Pour les écoutes dites « administratives », c’est-à-dire pratiquées hors poursuites judiciaires, par exemple pour surveiller des « terroristes » potentiels, l’autorisation doit être délivrée de façon formelle par le cabinet du Premier ministre. On en compte 6000 par an.
Mais la technique va plus vite que la loi. Aujourd’hui, n’importe quel bon bidouilleur informatique peut intercepter votre téléphone. Et entrer sans la moindre difficulté dans la mémoire et dans l’intelligence de votre ordinateur.
Pour les policiers traditionnels, les vieux, cette pratique des écoutes généralisées présente un défaut majeur. L’un d’eux -non, je ne citerai pas ma source- me confie:
« Avec cette pratique des écoutes, les jeunes policiers perdent l’habitude d’enquêter, ils ne se fient plus qu’à la technique, on ne va plus sur le terrain. »
Alors, les écoutes tueraient-elles Sherlock Holmes? J’avais déjà repéré que les James Bond modernes de la CIA, de la DGSE ou du Mossad répugnaient à aller au contact pour recueillir du renseignement. Apparemment le mal s’étend à la police judiciaire.
Par Philippe Madelin | Journaliste | 06/12/2008 | 15H44
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Orange pourrait permettre de
localiser ses proches sur mobile Les patrons vont adorer
La géo localisation – la localisation sur une carte d'une personne, d'un animal ou d'un objet grâce à un appareil – a des côtés bien pratiques dans de nombreuses situations. Orange pourrait cependant populariser cet outil grâce à T.où.
Encore en phase expérimentale, T.où est « une fonctionnalité destinée à enrichir le service de messagerie instantanée Orange Messenger by Windows Live (...) [où] l'utilisateur se géo-localise de façon « dynamique » par le réseau mobile et fait connaître sa position à ses proches » explique le leader français de la téléphonie mobile et d'Internet.
Intégrée aux futures versions d'Orange Messenger by Windows Live en cas de résultats concluants, cette fonctionnalité permet bien entendu à l'utilisateur de choisir si oui ou non il veut être localisé par ses proches. « Outre le choix de faire connaître sa position, l’utilisateur peut opter pour une localisation déclarative, et non donnée par le réseau mobile » précise Orange.
Selon une source souhaitant rester anonyme, ce projet, nommé LOCBUSTER, a été réalisé par l'équipe de recherche d'Orange basée à Issy-Les-Moulineaux. « Ils commencent le développement de prototypes de services de localisation basés sur leur plateforme interne ("Omniloc"). Il y est par exemple question de détecter les entrées/sorties de zone physique (quartier/ville/...), établir un suivi/tracking et encore émettre des alertes de proximité » nous dévoile-t-on.
MàJ (14h16) : Orange nous a précisé que « ce prototype n'a pas été réalisé dans le cadre du projet LOCBUSTER et n'a pas été réalisé à Issy les moulineaux et n'utilise pas la plateforme de geolocalisation omniloc ».
Source PC impact
Interpellations enregistrées via téléphone portable
c'est testé aux Pays-Bas
22.12.08
Un téléphone portable/Fred Dufour AFP/Archives
HIGH-TECH - La police de Rotterdam veut s'équiper...
Des images à la rescousse. Aux Pays-Bas, les policiers de Rotterdam vont utiliser des téléphones portables et des mini-caméras fixés sur leurs casques ou leurs casquettes pour filmer des suspects.
«Une partie de nos agents va être équipée de téléphones avec lesquels on peut filmer et qu’ils pourront envoyer au bureau» pour que leurs collègues reçoivent les images, a indiqué Ger de Jong, porte-parole de la police de Rotterdam.
Des images qui pourront être utilisées pour la recherche et l'identification de suspects. «La technique offre beaucoup de possibilités, ceci en est une», a expliqué le porte-parole.
Equipement progressif
L’idée n’est pas nouvelle. Elle a déjà été testée avec 30 policiers de l'unité football, autour du stade De Kuip, où se jouent les matches du club Feyenoord Rotterdam, a précisé son collègue Huub Veeneman.
A terme, la police de Rotterdam veut équiper les 700 policiers de ses services d'intervention, sans que l’on sache à quelle date cela se fera. Pour compléter le PV
Pour la nuit du Nouvel An, la police de Rotterdam va expérimenter l'utilisation de quarante mini-caméras fixées sur les casques ou les casquettes des policiers chargés du maintien de l'ordre, notamment les brigades cyclistes.
«Au moment où ils constatent des faits répréhensibles, ils vont entamer une discussion avec la personne et si elle menace le policier par exemple, c'est enregistré», reprend Veeneman. «S'il y a des faits répréhensibles, les images peuvent être utilisées comme preuves de soutien à un procès verbal».
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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