16.03.2012
ArcelorMittal : affrontements entre métallos et CRS à Paris
Des  affrontements  entre les forces de l'ordre et les ouvriers  d'ArcelorMittal ont eu  lieu ce jeudi devant le QG du candidat Nicolas  Sarkozy. Le président  n'est pas allé à la rencontre des manifestants,  invoquant un voyage  dans la Marne. Ce qui a provoqué la colère des  ouvriers qui refusent  désormais de se rendre lundi à L'Elysée.
Ils  étaient venus parler à Nicolas  Sarkozy, mais ce sont les forces de  l’ordre qu’ils ont trouvées. Les  200 ouvriers d’ArcelorMittal venus à la  rencontre du candidat ont été  accueillis par les bombes lacrymogènes.
Nicolas  Sarkozy s’est rendu à son QG  de campagne un peu plus tôt dans la  matinée mais n’a pas souhaité  rencontrer les manifestants. Il était  attendu dans la Marne, un peu  plus tard dans la journée.
Le  président a déclaré "nous avons  trouvé les moyens de faire repartir les  hauts-fourneaux". Des  propositions qui à l’évidence ne suffisent pas à  calmer la colère des  ouvriers d’ArcelorMittal. Les syndicats ont décidé  de boycotter pour  l’occasion la réunion prévue lundi avec le président.  Mais les ouvriers  n’en ont pas pour autant fini avec le chef de l’état.
28/02/2012  										   			    			 			  			 			           		
Florange: les ArcelorMittal bloquent les locaux administratifs du site 
 
Une trentaine de métallurgistes de  l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) bloquent depuis 05H30 les  entrées aux locaux administratifs du site.
 Des pneus, des  ballots de paille et des palettes de bois ont été amenés sur place pour y  être brûlés par les ouvriers, qui craignent une fermeture prochaine de  l'aciérie employant quelque 5.000 personnes, dont 2.500 en CDI. "Plus  personne ne sort, plus personne ne rentre, au moins jusqu'à ce soir", a  déclaré le responsable de la CFDT, Edouard Martin, devant les grilles  fermées de l'établissement. 
 
Il s'agit de la quatrième opération "coup de poing" des ArcelorMittal  en une semaine. Lundi, ils avaient vidé le bureau du responsable de la  sécurité après avoir bloqué vendredi pendant 24 heures les expéditions  du site. La semaine dernière, entre 200 et 300 d'entre eux avaient  occupé aux cris de "Mittal, on veut de travail" l'étage de la direction  des "grands bureaux". Lors d'une assemblée générale la semaine  précédente, l'intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC avait promis de faire  de Florange "le cauchemar du gouvernement" si les deux hauts-fourneaux  de l'aciérie, en sommeil depuis plusieurs mois, n'étaient pas remis  rapidement en route.
ArcelorMittal, qui a décidé récemment la fermeture définitive de  hauts fourneaux à Liège (Belgique) et Madrid, assure qu'en Lorraine, il  ne s'agit que d'une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une  demande insuffisante.
ArcelorMittal : les syndicats dénoncent la « mort programmée » de Florange

La colère est montée d'un cran à  Florange ce jeudi suite à la confirmation en comité  central  d'entreprise d'ArcelorMittal du non-redémarrage des installations  mosellanes au cours du deuxième trimestre. Suspendu le CCE  doit  reprendre le 2 mars.Malentendus,  mensonges...quoi qu'il en soit la colère des syndicats est montée d'un  cran ce jeudi à Florange à l'occasion d'un Comité central d'entreprise  (CCE).  Selon eux, ils ont appris que le groupe envisageait  d'acheter  au cours du premier trimestre 60 000  tonnes de brames auprès de son  concurrent direct, le russe Severstall, pour faire face à la  quasi-saturation de son haut-fourneau de Dunkerque. "La direction  s'était engagée à redémarrer nos hauts-fourneaux si celui de Dunkerque  n'arrivait pas à alimenter, ici, en acier le train à chaud.