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Le port de Marseille débloqué, des grévistes arrêtés
10.03.2011
Le port de Marseille en grève depuis le 31 janvier à la suite d'un mouvement des marins CGT de la compagnie SNCM est en cours d'évacuation par la force publique. Quatorze interpellations ont eu lieu pour libérer les deux passes bloquées depuis mardi par les grévistes. La situation reste encore très confuse sur place et une conférence de presse du préfet de police dans la matinée devrait faire la lumière sur ces événements.
«Les passes ont été débloquées par les commandos marine et 14 marins ont été arrêtés et menottés, ça, c'est inacceptable pour nous», affirme à l'AFP Frédéric Alpozzo, responsable CGT à la SNCM. Voilà la première réponse du gouvernement. Ca ne suffira pas, il faudra qu'il en apporte d'autres». Selon une source proche de l'enquête, les 14 marins arrêtés ont été placés en garde à vue à la sûreté départementale pour détournement des moyens. Ils devraient être libérés dans la journée, selon cette source.
L'intervention de forces spéciales pour le déblocage du port des Bouches-du-Rhône n'est pas confirmée par la préfecture maritime.
«Les passes maritimes du port sont débloquées depuis 7h30», affirme la direction du port qui a précisé que la gendarmerie, le GIPN et les CRS étaient intervenus. «Les mouvements des navires peuvent reprendre normalement», a ajouté la direction.
Journée tendue mercredi
La journée de mercredi avait été marquée par une extrême tension, notamment quand trois navires sont tenté de forcer le blocus. Un porte-conteneurs a forcé, en actionnant ses lances à incendie, un barrage formé par les grévistes et a ainsi pu quitter la rade sud où il se trouvait. Par la suite, deux autres bateaux ont forcé les barrages, a précisé Frédéric Alpozzo, responsable CGT à la SNCM.
Cinq semaines de conflit
Depuis plus de cinq semaines, cinq bateaux de la SNCM sont bloqués à quai (quatre à Marseille et un à Bastia). A l'origine de ce conflit initié par la CGT (majoritaire) et le SAMMM (Syndicat autonome des marins de la marine marchande), la diminution du nombre des rotations entre Nice et la Corse, avec le non-remplacement du navire à grande vitesse "Liamone".
Selon les dirigeants de l'entreprise, gérée par le groupe Veolia (66%) et l'Etat (25%, les 9% restant étant réservés aux salariés), il s'agit de répondre à une demande des autorités niçoises, adressée également à Corsica Ferries, visant à limiter les nuisances supportées par les riverains du port situé en centre-ville.
Un prétexte, estime la CGT, convaincue que la mesure cache une volonté de démanteler la société et de mettre en oeuvre un plan social.
Marseille : les marins SNCM bloquent le port
08/03/2011
Les marins contestent la décision de la compagnie de ramener sa flotte de 10 à 9 navires après que les autorités niçoises ont réduit le nombre de rotations dans le port de Nice.
Après plus de cinq semaines de grève et quatre jours de négociations sans résultat, les marins CGT et Sammm (Syndicat autonome des marins de la marine marchande) de la SNCM bloquent depuis mardi les entrées du port de Marseille. Les marins contestent la décision de la compagnie de ramener sa flotte de 10 à 9 navires après que les autorités niçoises ont réduit le nombre de rotations dans le port de Nice.
La compagnie a déjà perdu près de 8 millions d'euros, et plusieurs de ses navires bloqués par les grévistes doivent partir prochainement pour subir un arrêt technique. Or tout retard compromettra une partie de la saison estivale. «Après 37 jours de grève, il est grand temps que le gouvernement remplisse pleinement son rôle, conformément à ses engagements», insiste Frédéric Alpozzo, secrétaire général CGT de la SNCM. L'État détient encore 25 % du capital de la compagnie privatisée auprès de Veolia.
Grève du port de Fort-de-France : Le live de la négociation
Les négociations entre dockers et patronat qui ont débuté le vendredi 25 février 2011, 18 heures, se poursuivent à l'hôtel de la Région en Martinique...
06h00 Le jour se lève...Les deux parties discutent le point 5 sur les conditions de la reprise du travail...
05h23 Reprise de la négociation
04h20 Nouvelle pause...
04h00 Ca bloque sur le troisième point, qui concerne le paiement des journées de lock-out...
03h15 Reprise de la négociation...ça dure depuis 9 heures...
02h00 Interruption de 10 minutes
Après un semi-marathon de 13 heures de négociations, les dockers et le patronat du port de Fort-de-France en Martinique ont signé ce jour au Conseil régional un protocole d'accord de fin de conflit. L'activité devrait reprendre lundi matin. Premier navire à quai, le Fort Saint-Pierre.
01h00...ça fait 7 heures que ça dure...
00h25...Serge Letchimy annonce que deux points sont actés...on passe au troisième.
23h50...Tout le monde va manger dans la même salle. Au menu bouffe chinoise, crevettes, poulet, nems, riz. heureusement les couverts sont en plastique...dessert letchis au sirop.
23h36...On fait un point avec les dockers...Un seul point sur les 6 points de la plate-forme de revendications a été à priori acté par les deux parties. Pour l'heure ça bloque sur le deuxième point...
22h45...RAS...Ca coince...Manuel Baudoin qu'on rencontre dans le couloir n'est pas des plus optimistes...le sieur ne voit pas d'issue avant 4 h du mat...si Dieu veut...
22h23...voilà une négociation qui Cren en longueur...Put...4 heures...
20h45 Les deux camps se retrouvent pour espérons le trouver une issue au conflit. Croisons les doigts.
20h33...Danielle Laport directrice-adjointe aux ressources humaines et dialogue et à la préparation de la collectivité unique, frappe à la porte des patrons pour savoir si la rédaction avance...
19h36...Les dockers sont prêts, les patrons ont du mal à boucler leur texte....
19h30, confrontation des copies.
18h08...début de la négociation...les deux parties sont dans deux salles pour peaufiner leur proposition.
La nouvelle vient de tomber comme un coutelas sur un coco nain. Une réunion patrons/dockers est prévue ce jour à 17h30 au Conseil Régional à Fort-de-France. A suivre.
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Ports : réunion mardi pour décider des suites de la grève
24/01/2011
Les conteneurs du port de Marseille-Fos. Crédits photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP
Les syndicats portuaires, qui se retrouvent mardi à Paris, n'excluent pas un durcissement du mouvement si aucune avancée dans les discussions n'est constatée.
Les grévistes des ports français ne lâcheront rien jusqu'à mardi au moins. C'est en effet le jour choisi par la Fédération nationale des Ports et Docks CGT (FNPD CGT) pour réunir à Paris les secrétaires généraux de la cinquantaine de syndicats portuaires adhérents. Ces derniers discuteront des suites à donner au mouvement de grève qui touche les principaux ports français.
Depuis vendredi, des arrêts alternés entre dockers et agents portuaires perturbent fortement l'activité. A Nantes/Saint-Nazaire, aucune activité ou presque n'est prévue sur les terminaux jusqu'à mardi, à 6 heures.
Ce dimanche, le mouvement se poursuit pour le troisième jour consécutif. Samedi,à Nantes/Saint-Nazaire, sept bateaux étaient bloqués à quai et douze au large. À Fos, le trafic marchandises était perturbé à hauteur de 80-90% ce weekend, tandis qu'à Marseille-Est, il était paralysé à 100% pour les conteneurs. Daniel Manca, secrétaire général CGT des dockers du port, invite même les croisiéristes à «éviter Marseille». Au Havre, deuxième port français, le mouvement se poursuivait aussi, bloquant notamment les terminaux conteneurs.
La grève pourrait d'ailleurs traverser les frontières. L'International Dockworkers Council (IDC),qui regroupe des syndicats de dockers et d'agents des ports européens, appelle tous ses adhérents à se joindre au mouvement français par «solidarité». «En premier lieu, cela signifie refuser de traiter les navires détournés des ports français. Il est aussi très important que vous manifestiez votre solidarité en envoyant des lettres de soutien et de condamnation aux employeurs et au gouvernement», lit-on dans un courrier adressé au syndicat des dockers du Havre.
Départs anticipés
Les grévistes se mobilisent afin de défendre leur droit à un départ anticipé en retraite au titre de la pénibilité. La CGT des ports et docks veut faire valider un accord sur la prise en compte de la pénibilité trouvé fin octobre avec les organisations patronales, qui devait permettre des départs à la retraite quatre à cinq ans avant l'âge légal pour 5 à 6000 travailleurs portuaires, avec un financement reposant sur la branche mais également sur des fonds publics.
Blocage total des ports de Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque
14.04.09
Des pêcheurs bloquent partiellement les accès terrestres au port de Boulogne-sur-Mer, le 14 avril 2009 , pour protester contre la faiblesse des quotas de prises autorisées
PÊCHE - Le trafic transmanche est interrompu par des pêcheurs qui réclament une augmentation des quotas de pêche de cabillaud et de sole, et annoncent un mouvement dur...
Les ports de Boulogne-sur-Mer, Calais (Pas-de-Calais) et Dunkerque (Nord) étaient totalement bloqués mardi par des pêcheurs. Le trafic maritime transmanche est interrompu, selon le Centre national d'information routière, qui recommande aux automobilistes d'éviter le secteur. Dans le couloir des ferries du port de Calais, une vingtaine de fileyeurs rangés en ligne bloquent le port et lancent des fusées de détresse. A Dunkerque, «trente bateaux bloquent le port Est de Dunkerque et dix le port Ouest», selon Philippe Nowé, représentant CGT des fileyeurs de Dunkerque. Il s'agit du deuxième port de France après Marseille, avec un trafic de 57,7 millions de tonnes.
Le mouvement pourrait s’étendre
Environ 110 bateaux, soit la quasi-totalité de la flotte artisanale de pêche de la zone, entrent dans ce mouvement. «Plus de 500 pêcheurs sont en grève, ce qui correspond à toute la flottille du Nord», selon Jacques Bigot, de la CFTC qui estime qu'ils «pourraient être rejoints d'ici quelque temps par les ports de Dieppe et du Havre, voire même Cherbourg».
Il estime que la faiblesse des quotas pour la pêche française est due «à une volonté politique de casser la pêche artisanale» au bénéfice de la filière d'aquaculture et des accords bilatéraux, notamment gaziers avec la Norvège. Depuis lundi soir, les pêcheurs ont commencé à bloquer la zone Capécure de transformation des produits de la mer de Boulogne-sur-Mer. «Nous lançons un mouvement dur, pour autant de temps qu'il le faudra, car notre pêche artisanale est en train de mourir alors que la ressource en poissons est abondante», a déclaré le responsable CGT Patrick Haezebrouck au nom de l’intersyndicale.
Une forte concentration de cabillauds depuis un an
Le ministère de la Pêche a indiqué mardi que les quotas de cabillaud avaient déjà été augmentés de 30% pour 2009. Les pêcheurs du nord de la France «ont un problème, ils ont trop de bateaux» pour les quotas autorisés, a-t-il ajouté, rappelant qu'il existe des mesures financières pour interrompre de façon ponctuelle ou définitive l'activité de pêche. Depuis l'année dernière, les côtes du nord de la France connaissent une forte concentration de cabillauds, explique-t-on au ministère de la Pêche qui précise que ce phénomène a lieu en général tous les dix ans.
Pour cette raison, le gouvernement français a demandé une augmentation des droits de pêche de 30% de cabillauds pour 2009 après avoir déja obtenu 25% de plus en juin 2009. «On ne peut pas autoriser à pêcher hors quotas, c'est de la pêche illégale», a-t-on précisé. Selon le ministère, les chalutiers ou les fileyeurs du Nord-Pas-de-Calais ont déjà dépassé leur quota du premier trimestre avant la fin mars et même pour certains les quotas qui courent jusqu'à fin juin (60%).
Les pêcheurs souhaitent rencontrer François Fillon et Michel Barnier, le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, afin de relever les quotas de pêche appliqués du cabillaud et de la sole.
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MONDETRON !!! |
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A N T I F A |
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Le poète Armand Robin (1912-1961) |
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