Les manifestants, arrivés avant la cérémonie prévue à 16h30, ont exigé que le ministre les rencontre et s'exprime publiquement sur le quai. Refus du ministre, qui s'est réfugié dans une salle de la gare mise à disposition par la SNCF. Il a proposé d'y recevoir une délégation d'une quinzaine de grévistes. Qui ont refusé également.
Faute d'accord et après plus de deux heures d'attente de part et d'autre, aucune rencontre ne s'est tenue et l'inauguration n'a pas eu lieu. Devant la presse, chacun campe sur ses positions : "Ça fait dix-neuf mois qu'on lutte et dix semaines qu'on est en grève. On veut lui poser des questions", s'agace Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. "J'ai proposé à M. Mercier de le recevoir" et "tous les arguments ont été opposés pour ne pas me rencontrer", rétorque de son côté le ministre. Les manifestants entendaient demander la nomination d'un "médiateur" dans le conflit autour de la fermeture du site d'Aulnay.