Nicolas Sarkozy était mardi à Pamiers en Ariège pour y présenter ses voeux au monde rural. Excepté la confédération paysanne, judicieusement oubliée par le protocole de l’Elysée. En marge de ce déplacement présidentiel, plusieurs témoins font état de heurts entre manifestants et forces de l’ordre.
Nicolas Sarkozy, que la gauche accuse de faire campagne pour la présidentielle aux frais du contribuable était en Ariège, accompagné de son ministre de l’agriculture Bruno Lemaire et du président PS du sénat, Jean Pierre Bel. Devant un parterre conquis à ses propos, Nicolas Sarkozy a, à la veille d’un sommet social, évoqué la réforme du financement de la sécurité sociale et la baisse des cotisations des entreprises. Nicolas Sarkozy n’a pas, cependant, précisé si cette réforme s’accompagnerait ou non d’une hausse de la TVA.
A l’appel de partis de gauche et de plusieurs syndicats, une manifestation était organisée en marge de ces voeux présidentiels. Selon plusieurs témoins, des heurts ont eu lieu. Des témoins font état de tirs lacrymogène de la part des forces de l’ordre. D’autres sourcesvoquent même des tirs de balles en caoutchouc et plusieurs blessés .
Manifestation pour l'égalité hommes-femmes à Paris Lefigaro 17/10/2009
Plusieurs associations féministes, syndicats et partis de gauche ont manifesté pour défendre l'égalité en matière de salaire, et le droit à l'avortement alors que plusieurs centres IVG ont fermé.
Malgré la pluie, il étaient plusieurs milliers de personnes, en majorité des femmes, à manifester samedi à Paris pour réclamer «une réelle égalité hommes-femmes», notamment dans le milieu du travail, et pour défendre le droit à l'avortement. 15.000 personnes ont défilé dans les rues, selon les organisateurs, 2.600 selon la police, à l'appel de 103 associations féministes, syndicats et partis de gauche. Des pancartes colorées reprenaient les six revendications de la manifestation: autonomie, égalité, dignité, solidarité, laïcité et liberté.
Une manifestation qui s'incrit dans un contexte de fermeture de plusieurs centres d'IVG. «Trois centres ont été fermés cette année en région parisienne, dont le dernier il y a quelques jours à l'hôpital Tenon à Paris (XXe)», a déploré la militante féministe Maya Surduts, appelant à «stopper ce mouvement de régression».
La crise accentue les inégalités
Autre revendication mise en avant, l'égalité hommes-femmes dans le milieu du travail. «Dans le monde professionnel notamment, le plafond de verre est toujours une réalité, même si des femmes y ont pris leur place», a estimé Maya Surduts, membre du CNDF. «Seuls 34% des cadres sont des femmes et en moyenne les salaires sont inférieurs de 26% à poste égal», a-t-elle déploré. «Parmi les discriminations dont sont victimes les femmes, ce qui se passe au travail est particulièrement important», a souligné également Bernard Thibault, en évoquant 25 à 30% d'écart de rémunération pour les mêmes postes.
Des inégalités accentuées par le contexte de crise. «La crise économique frappe tout le monde, mais les femmes en particulier, et nous assistons à une aggravation des inégalités», a insisté Maya Surduts. «Les droits des femmes sont toujours mis en cause, dans une société de crise comme la nôtre ce sont souvent les femmes qui sont les premières licenciées, les premières précarisées et nous savons que leurs droits propres comme le droit à disposer de leur propre corps sont toujours remis en cause» a déclaré également Martine Aubry.
Anne Hidalgo, adjointe PS du maire de Paris, s'est pour sa part inquiétée de la situation en Espagne, où une manifestation anti-avortement a réuni des milliers de personnes samedi: «Il y a encore des forces qui essaient de revenir sur ce qui pour nous est acquis, même dans un pays progressiste comme l'Espagne».
Nouvelle journée d'action syndicale en France le 19 mars 10/02/2009
Le 29 janvier dernier, des manifestations partout en France avaient réuni entre 1 et 2,5 millions de personnes.
Huit confédérations syndicales, déçues par les annonces du chef de l'Etat, se sont mises d'accord pour descendre à nouveau dans la rue afin d'exiger du gouvernement des mesures sociales.
Le 29 janvier n'a pas suffi : faisons-en un second. Préservant un front uni, les syndicats réunis lundi à Paris, sont tombés d'accord pour organiser une nouvelle journée d'action pour la défense du pouvoir d'achat le 19 mars prochain.
L'intersyndicale estime que le «sommet social» du 18 février à l'Elysée, annoncé la semaine dernière par Nicolas Sarkozy, est «un élément important», mais regrette que le président de la République maintienne «pour l'essentiel ses orientations».
Après des manifestations massives qui ont rassemblé le 19 janvier entre 1 et 2,5 millions de personnes, le chef de l'Etat français, en baisse dans les sondages, a continué de défendre jeudi son plan anti-crise essentiellement axé sur la relance par l'investissement, auquel il a ajouté un «volet social». Les syndicats, qui seront reçus par le chef de l'Etat le 18 février, ont dénoncé regretter le peu de décisions concrètes sur le plan social, face aux importantes aides octroyées aux banques et aux entreprises. Ils attendent du rendez-vous du 18 février des réponses concrètes», et jugent «indispensable» de «maintenir la pression dans l'unité d'action». Comme la gauche, ils espèrent des mesures en faveur des bas salaires et de la consommation.
LUNDI 2 FEVRIER : TOUS EN GREVE!
Lyon accueille le Conseil des ministres. Rendez-vous à midi à la préfecture.
Notre préavis de grève national couvre tou-te-s les collègues qui souhaitent se mettre en grève lundi.
Le 29 janvier n’est qu’un point de départ : poursuivons, amplifions, diversifions les ripostes interprofessionnelles.
L’intersyndicale éducation souhaite une audience avec Darcos le 2 février, et il nous a été proposé de nous associer à cette audience. Mais SUD met deux préalables à toute discussion avec le ministre :
Abandon des réformes en cours.
Abandon des poursuites, sanctions et procédures disciplinaires contre les collègues, étudiant-e-s ou lycéen-ne-s impliqué-e-s dans le mouvement
29.01.09
Saviez vous que Fillon doit venir à Lyon le 2 février ?
"Le gouvernement s'offre une journée entre Saône et Rhône.
La préfecture a annoncé hier que le prochain Comité interministériel d'aménagement et de
compétitivité du territoire (CIACT) se tiendrait à Lyon le lundi 2février.
François Fillon et une vingtaine de membres du gouvernement viendront présenter les déclinaisons locales du plan de relance de l'économie.
Le premier Ministre devrait faire des annonces « sur le financement des investissements », a précisé la préfecture du Rhône.
Le lieu où se tiendra le CIACT n'avait cependant pas encore été décidé hier."
source : 20 minutes-lyon du 21/01/09
31/01/09 - La police suisse charge des manifestants anti-Davos
Après des jets de bouteilles et de gros pétards, la police anti-émeute a riposté en chargeant le cortège et en tirant des grenades de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. (AFP) À Genève, des affrontements ont opposé la police anti-émeute à des centaines de manifestants hostiles au Forum économique mondial. La situation est revenue à la normale, samedi en début de soirée. La police a chargé plusieurs centaines de manifestants anti-Forum de Davos qui s'étaient rassemblés samedi après-midi dans le centre de Genève en dépit d'une interdiction. Les manifestants - entre 500 et un millier, selon les organisateurs - s'étaient rassemblés dans le quartier de la gare Cornavin, la principale de la ville. Ils ont été immédiatement bloqués par d' importantes forces de police.Après des jets de bouteilles et de gros pétards, la police anti-émeute a riposté en chargeant le cortège et en tirant des grenades de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.Pendant ce temps, une manifestation autorisée de plusieurs dizaines de personnes s'est déroulée à Davos même, sans autres incidents que des lancers de boules de neige et de chaussures. La police est restée discrète, se bornant à empêcher les manifestants de pénétrer dans le périmètre réservé au Forum économique mondial (WEF).A Genève, des incidents et des affrontements sporadiques se sont poursuivis toute l'après-midi entre la police anti-émeute, soutenue par un canon à eau, et «une petite centaine d'éléments radicaux».
Environ 130 contrôles ont été effectués, dont «80 un peu plus poussés à l'hôtel de police», selon la responsable de la police. Une trentaine de personnes avaient été interpellées préventivement et conduites au poste de police jusqu'à la fin de la manifestation.
Il n'y a pas eu d'arrestations, les personnes interpellées ayant été relâchées, et la manifestation s'est soldée par «zéro dégâts» et «zéro blessés des deux côtés».
Outre le quartier de la gare, la police avait mis sous surveillance les luxueuses vitrines des rues commerçantes de Genève et le quartier des banques.
Avant que les manifestants tentent de former un cortège, les organisateurs avaient lancé des appels au calme tout en protestant vigoureusement contre l'interdiction du rassemblement.
Eric Decarro du syndicat Solidarités s'est indigné que «le gouvernement du canton de Genève (ait) interdit une manifestation pour la première fois en 35 ans».
Une banderole réclamait la «liberté d'expression» tandis que d'autres dénonçaient «l'arnaque générale capitaliste» et «les maîtres chanteurs du WEF (qui) mettent notre avenir en vente». Des manifestants déguisés en clowns tournaient en ridicule les forces de police.
L'ancien expert de l'ONU pour le droit à l'alimentation, le sociologue suisse Jean Ziegler, a pris la parole pour dénoncer l'interdiction de la manifestation qui «viole les droits fondamentaux», selon lui. «Les leaders réunis à Davos polluent la planète et font payer aux autres les dégâts et la misère qu'ils provoquent», a dénoncé Florence Proton d'ATTAC Suisse.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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