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Grève chez Prisma Presse! |
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Grève sur fond de déménagement chez Prisma Presse
08.03.2011
« On est venus s’installer ici le cœur serré, on a fait beaucoup de concessions, mais maintenant ça suffit », dénonce un des salariés grévistes du groupe Prisma Presse, qui a quitté, en décembre dernier, ses locaux cossus de Neuilly-sur-Seine et de Paris pour venir s’installer à Gennevilliers, sur les quais de Seine, entre l’avenue Gabriel-Péri et la rue Henri-Barbusse.
Le personnel du géant allemand, qui regroupe de nombreux titres comme « Voici », « VSD », « Télé 2 semaines », « Capital », « Femme actuelle » ou encore « Géo », est en colère. Sur près de 1000 salariés, 300 selon les syndicats — la moitié selon la direction — se sont réunis dans la cour de l’immeuble flambant neuf pour crier leur colère, hier matin.
« Le groupe a annoncé 30 M€ de bénéfices, va économiser 3 M€ de loyer grâce au déménagement, et refuse des demandes qui nous semblent raisonnables », explique Fabienne Chiche, journaliste et déléguée syndicale Force ouvrière. « Ils nous proposent entre 40 € et 70 € brut d’augmentation, c’est vraiment inacceptable », enchaîne Emmanuel Vire, délégué CGT. Les syndicats FO, CGT et SNJ ont conjointement voté la grève jeudi soir. Ils ont de nouveau réuni près de 300 salariés hier matin, pour voter sa reconduction.
En plus de la prime de déménagement réclamée pour compenser l’augmentation du temps de trajet, les salariés dénoncent désormais les disparités salariales au sein de l’entreprise, les conditions de travail « qui ne cessent de se dégrader », l’augmentation du nombre de contrats précaires et l’arrêt des primes d’ancienneté. « Nous ne sommes pas des enfants gâtés, comme la direction veut le faire croire », affirme une secrétaire de rédaction.
La direction a promis des augmentations de salaires
Hier soir, après une énième rencontre avec les syndicats, elle a promis des salaires de 2 000 € brut minimum aux CDD, une augmentation de 100 € bruts aux quelque 30 employés de la société qui n’ont pas eu d’augmentation de salaires depuis plus de cinq ans, et enfin une augmentation générale de 53 € bruts, dès le 1er mars, suivie d’une nouvelle augmentation générale du même montant au 1er décembre, avant de préciser : « Si les chiffres sont stables ». Des annonces insuffisantes selon les syndicats, qui réclament une prime de déménagement d’au moins 1 000 €, 150 € d’augmentation générale, un plan de rattrapage des salaires, l’uniformisation des statuts et le retour des primes d’ancienneté. « Nous ne sommes pas satisfaits. Il faut maintenir la pression », ont conclu hier soir les syndicalistes en chœur. |
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MONDETRON !!! |
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A N T I F A |
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Le poète Armand Robin (1912-1961) |
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