24.03.2011
Un groupe international de défense des droits de l'homme a accusé les autorités de Bahreïn de poursuivre leur campagne contre des opposants, mais ce royaume dirigé par une dynastie sunnite s'est défendu en dénonçant des atteintes à la stabilité du pays. «La répression contre des militants et des médecins se poursuit», a assuré Amnesty International dans un communiqué reçu jeudi à Dubaï, faisant état d'au moins six détentions avérées parmi le personnel médical.
19.03.2011
• BAHREIN - Les autorités ont annoncé avoir détruit le monument qui se trouve sur la place de la Perle dans le centre de Manama, devenu un symbole de la contestation. L'opposition a bravé l'interdiction de manifester et des milliers de personnes se sont rassemblées près de la capitale. Un quatrième manifestant, porté disparu depuis l'attaque mercredi des forces de l'ordre de manifestants place de la Perle à Manama, est mort, a annoncé samedi un député de l'opposition chiite.
17/02/2011
Policiers bahreïnis aux abords de la Place de la Perle, dans le centre de la capitale Manama
Les violentes répressions de manifestations contre des régimes autoritaires en place depuis des décennies au Moyen-Orient ont déjà fait de nombreux morts.
L'onde de choc née des révolutions égyptiennes et tunisiennes ne retombe pas dans le monde arabe.
• Au Bahreïn, la situation s'est brusquement durcie. Au terme d'un violent assaut, l'armée a délogé dans la nuit la centaine de manifestants qui campaient sur la Place de la Perle, dans le centre de la capitale Manama. Les forces anti-émeutes ont attaqué les protestataires sans sommation, à coups de gaz lacrymogènes mais également, de balles en caoutchouc et à fragmentation, selon l'opposition, qui fait état de quatre morts. Selon un bilan officiel du ministre bahreïni de la Santé, trois personnes ont été tuées et 195 autres blessées dans l'assaut. Un journaliste américain a par ailleurs été passé à tabac.
Les manifestants occupaient depuis mardi la place, qu'ils ont renommée place Tahrir en hommage à celle du Caire. Jeudi, des chars ont fait leur apparition dans la ville. L'armée bahreïnie a annoncé avoir pris toutes les mesures «préventives et fermes pour rétablir l'ordre et la sécurité publiques». Pour sa part, l'opposition a officiellement réclamé la démission du gouvernement, après la dispersion par la force d'un rassemblement pacifique. Le premier ministre, cheikh Khalifa ben Salmane Al-Khalifa, oncle du roi, est à ce poste depuis l'indépendance de Bahreïn, en 1971.
16.02.2011
A Bahrein, la colère de la rue
Après la Tunisie et l'Egypte, les yeux sont tournés vers le Yémen et Bahrein où il y a des manifestations depuis plus d'une semaine maintenant. A Bahrein, les manifestants s'inspirent de la méthode égyptienne.