Le pouvoir en place diffuse des messages contradictoires, en annonçant une possible remise en cause de la suspension des libertés individuelles annoncée dimanche.
Après avoir annoncé la suspension des libertés individuelles, de réunion, d'expression et de manifestation, le pouvoir en place à Tegucigalpa semble vouloir montrer une volonté d'apaisement. Le président de fait Roberto Micheletti a annoncé qu'il était prêt à «revoir le décret de restriction des libertés». Il n'en reste pas moins que les télévisions et les radios d'opposition continuaient mardi à être encerclées par des membres des forces armées sans possibilité de diffuser leurs émissions. Qu'ils soient des soutiens au pouvoir en place ou non, les Honduriens ont mal vécu la fermeture des antennes de Radio Globo et de Canal 36. «Bien sûr qu'ils soutiennent Zelaya, mais ce sont les seuls qui nous disent ce qui se passe», nous a déclaré Gloria sur le marché de Valle de Angeles, aux alentours de Tegucigalpa.
Ce n'est pas pour répondre aux pressions internationales que Micheletti a annoncé ce changement, mais bien plus pour rassurer les responsables politiques honduriens qui se présentent pour les élections du 29 novembre prochain. «Comment voulez-vous que nous fassions campagne s'il est impossible d'organiser des réunions, des défilés dans la rues ou d'exprimer ses doutes sur la politique du gouvernement actuel ?» nous a expliqué sous le couvert de l'anonymat un responsable politique qui soutient les autorités en place.
Le gouvernement Micheletti et l'opposition se trouvent depuis dimanche dans un round d'observation. Alors que le gouvernement a suspendu toutes les libertés publiques, l'opposition cherche une réponse à l'appel de Zelaya d'organiser de vastes manifestations contre le gouvernement Micheletti, compte tenu du nouveau décret. Lundi midi, les représentants de la résistance ont décidé de ne convoquer une manifestation que mardi à 8 heures du matin (16 heures à Paris).
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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