Le Maroc choqué après le suicide d'une jeune fille violée
Une jeune fille tient une photo d'Amina lors d'une manifestation à Larache.
Amina Al Filali,16 ans, a été obligée par la loi à épouser celui qui l'avait violée. La jeune fille s'est suicidée en absorbant de la mort aux rats, déclenchant une réflexion dans le pays sur la protection des femmes. Elle s'appelait Amina Al Falali, elle avait 16 ans. Le samedi 10 mars, elle s'est tuée près de Tanger avec de la mort aux rats. La raison de son geste bouleverse le Maroc : violée à 15 ans, elle avait été contrainte d'épouser son agresseur. Cet arrangement est prévu par la loi marocaine et permet à son violeur d'échapper à la prison. Le drame a provoqué une vaste mobilisation sur la blogosphère et dans les médias. Une pétition pour l'abrogation de «l'article de loi criminel» et intitulé «Nous sommes tous Amina Al Filali» a été mis en ligne sur Facebook. «Au delà de l'aspect législatif, c'est une affaire de mœurs, de perception de la femme-objet qui perdure, du manque d'éducation à proprement parler et d'éducation sexuelle notamment»
28.02.2011
Au Maroc, le mouvement s'amplifie
Près d'un millier de personnes encadrées par un important dispositif sécuritaire se sont rassemblés samedi à Casablanca pour revendiquer des réformes politiques et une nouvelle constitution.
22.02.2011
Au Maroc, le roi Mohammed VI reste ferme
La police marocaine a dispersé avec fermeté lundi soir un petit groupe de manifestants qui voulaient organiser un sit-in à Rabat. Un groupe d'une cinquantaine de personnes, dont des jeunes, s'étaient rassemblés dans le centre de la capitale marocaine pour organiser un sit-in au lendemain de manifestations qui se sont déroulées dans de nombreuses villes marocaines pour réclamer des réformes politiques.
Plusieurs milliers de Marocains avaient manifesté dimanche pour réclamer des réformes politiques et une limitation des pouvoirs du roi. C'est le premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes qui secouent le monde arabe. À Casablanca et Rabat, des banderoles proclamaient : «Le roi doit régner et non gouverner» ou «Le peuple veut une nouvelle Constitution», tandis que des groupes de gauche demandaient «moins de pouvoirs à la monarchie». Si la situation était plutôt calme dans ces deux villes, des incidents se sont en revanche produits à Marrakech et Larache.
À Al Hoceima, dans le nord du pays, cinq corps calcinés ont été découverts dans une agence bancaire, qui a brûlé lors de troubles ayant suivi les manifestations de dimanche. 128 personnes, dont 115 membres des forces de l'ordre, ont également été blessées lors des heurts survenus à Al-Hoceima, mais aussi à Larache et Marrakech. 120 personnes ont par ailleurs été arrêtées.
Maroc: 2.000 personnes manifestent en faveur du changement
20.02.11
19/10/2009
SOLIDAIRE DES MINEURS MAROCAINS DE L’OCP !
Depuis début septembre 850 mineurs de l’OCP (entreprise étatique qui extrait du phosphate), dans la région de Khouribga, sont en grève. Ce mouvement est la conséquence de leurs licenciements secs pour leur refus d’accepter les nouvelles conditions de travail au sein de l’entreprise. En effet, la Direction de l’OCP entend revenir sur des acquis sociaux (CDI, salaire, sécurité sociale). Or ces droits, les mineurs les ont conquis dans le passé au prix de luttes souvent très dures. Parmi cette remise en cause, il y a entres autres l’idée de systématiser des CDD (contrats à la semaine) et de diviser les salaires par deux.Le mouvement de grève est soutenu au Maroc par nombres d’organisations dont l’ANDCM (Association marocaine des Droits de l’Homme) et le syndicat UMT.Comme cela arrive souvent au Maroc, ce qui prouve que le Maroc de Mohamed VI n’est pas très éloigné de la réalité des "années de plomb" du Maroc des années 80 et de Hassan II, la seule réponse est la politique de la matraque. La police attaque systématiquement tous les rassemblements de soutien. Les leaders syndicaux de l’OCP sont emprisonnés et torturés. Quatre d’entres eux passeront d’ailleurs en procès en novembre pour atteinte "à l’ordre public"
censure d'un sondage au Maroc
04/08/2009
Le magazine TelQuel et sa version arabophone Nichane ont été interdits samedi, suite à la publication d'un sondage sur la popularité des réformes entreprises par le monarque.
Le quotidien Le Monde et un hebdomadaire indépendant ont été interdits pour avoir voulu évaluer la popularité de Mohammed VI. Le roi y était pourtant plébiscité.
A l'occasion du dixième anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Mohammed VI, TelQuel, le premier magazine marocain, s'est associé au Monde pour réaliser un grand sondage sur la popularité du roi.
Cet exercice banal en Occident s'est révélé beaucoup plus périlleux au Maroc. Jamais auparavant un sondage sur la popularité d'un chef d'Etat n'avait été mené dans un pays du monde arabe, souligne le quotidien français.
Avant même la parution du magazine et de sa version arabophone, Nichane, dans les kiosques, le ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, a fait saisir samedi le numéro contenant le sondage et l'a fait détruire. Lundi soir, c'était au tour du Monde de se voir saisi dès son arrivée à l'aéroport de Casablanca et privé de vente dans les kiosques. «La monarchie ne peut être mise en équation, même par la voie d'un sondage», a justifié le ministre de la Communication, Khalid Naciri. La France a critiqué mardi cette décision de Rabat. «Nous sommes particulièrement attachés à la liberté d'expression, protégée par le Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques qu'a ratifié le Maroc, et à son corollaire, la liberté de la presse», a assuré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal. Cette réaction française à une décision politique marocaine fait figure d'exception dans les relations entre les deux pays. Ces derniers entretiennent des liens privilégiés et Paris soutient généralement les décisions de Rabat.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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