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07.08.2012

Violentes manifestations en Californie après des incidents policiers

Les autorités de la ville d'Anaheim, en Californie, étaient en état d'alerte... (Photo Alex Gallardo, REUTERS)

 

 

Les autorités de la ville d'Anaheim, en Californie, étaient en état d'alerte mercredi, après que des citoyens en colère contre des incidents meurtriers impliquant la police eurent déclenché des incendies, fracassé des vitres et lancé des pierres à des policiers au quatrième jour de violentes manifestations.

Environ 1000 manifestants et 250 policiers provenant de plusieurs municipalités du comté d'Orange, dans le sud de la Californie, ont été impliqués dans une confrontation de plusieurs heures qui a pris fin tôt mercredi matin

La manifestation a commencé après une réunion du conseil municipal d'Anaheim mardi soir, où les responsables ont voté pour demander au procureur général des États-Unis d'enquêter sur les incidents du week-end dernier dans lesquels des policiers ont tué deux hommes.

La salle était pleine et une centaine de manifestants présents n'ont pu entrer à l'intérieur, a expliqué le sergent Dunn. Quand certains manifestants se sont mis à pousser dans les fenêtres, les policiers les ont repoussés. Les violences ont commencé quand la police a arrêté un homme parce qu'il possédait apparemment une arme, selon M. Dunn. L'homme n'était finalement pas armé.

Après plusieurs heures d'affrontement, la police a déclaré la manifestation illégale et a tenté de disperser la foule, selon le chef de la police d'Anaheim, John Welter. Un groupe d'une centaine de personnes s'est alors déplacé vers le centre-ville et a commencé à lancer des pierres et des bouteilles aux policiers et aux automobilistes.

Au moins six personnes ont été blessées dans l'affrontement, soit un policier, deux représentants des médias atteints par des pierres et des manifestants, d'après les autorités et des témoins.

La famille de l'un des hommes tués par la police, Manuel Diaz, a porté plainte contre la Ville et son service de police mardi. Selon la famille, il a été tué samedi alors qu'il tentait d'échapper à son interpellation par la police.


Etudiants surendettés



Alors qu'à Montréal, la contestation étudiante se poursuit, le cas américain resurgit. L'endettement moyen d'un jeune diplômé débarquant sur le marché de travail y était de 27.500 dollars en 2011.

Lorsqu'elle est sortie de la prestigieuse université NYU de New York en mai 2011, master de développement immobilier en poche, Natalie Wright avait accumulé 133.000 dollars de dettes. À 29 ans, cette jeune fille originaire du Minnesota, à l'ouest des grands lacs, ferait pourtant figure de modèle. Elle a tout de suite décroché un job au Regional Catastrophic Planning Team (RCPT), une agence fédérale de gestion des catastrophes naturelles, mais ses émoluments ne suffisent pas, et de loin, à éponger le solde. «À raison de 900 dollars d'intérêts mensuels, je devrais avoir fini de rembourser d'ici trente ans, lorsque j'aurai à peu près 60 ans», sourit-elle tristement.

Son parcours universitaire n'a rien d'un accident: Natalie pensait sincèrement réussir un beau début de carrière, en se spécialisant dans le développement immobilier en situation d'ur­gence. Mais la crise économique est passée par là. Les Bourses se sont effondrées, et le marché immobilier avec. «Il ne s'est toujours pas redressé», ajoute-t-elle, soulagée d'avoir pu néanmoins décrocher ce poste public, alors qu'elle se destinait au secteur privé, forcément plus rémunérateur. Pour arrondir les fins de mois, elle a dû prendre un job du soir, tutrice pour lycéens désireux de passer les examens d'entrée des universités. Tout en sachant qu'il lui faudra plusieurs décennies pour rembourser ce qu'elle doit, Natalie s'astreint à une discipline de vie irréprochable: «J'ai renoncé, confie-t-elle après une hésitation, aux grands voyages, j'évite le shopping, et j'essaie de ne pas trop sortir le soir.»

Exercer plusieurs petits boulots

Tous les jeunes diplômés outre-Atlantique n'ont cependant pas eu la chance de décrocher un job aussi vite qu'elle. Le chômage touche aujourd'hui 13,2 % de la classe d'âge 20-24 ans, alors même que l'endettement moyen d'un jeune diplômé débarquant sur le marché de travail était de 27.500 dollars en 2011, soit une augmentation spectaculaire de 5 % par rapport à l'année 2010, lorsque cette moyenne n'était encore que de 24.000 dollars. Les 54 % de jeunes diplômés, moins chanceux que Natalie, qui peinent à décrocher un premier emploi qualifié, n'ont d'autre choix que d'exercer un, voire plusieurs, petits boulots, le premier paiement d'intérêts étant attendu six mois après la graduation ceremony de fin d'études.

La situation devrait s'aggraver après le 1er juillet, date à laquelle les taux d'intérêt pour les prêts fédéraux destinés aux étudiants à faible revenu, plus connus sous le nom de «prêts Stafford», passeront de 3,4 à 6,8 %, sur décision du Congrès. D'après le secrétaire à l'Éducation, Arne Duncan, ce sont au total 7 millions d'étudiants, en général issus des classes moyennes, qui pourraient voir leur avenir financier s'assombrir, avec un endettement supplémentaire moyen de 1 000 dollars. «De plus en plus de foyers des classes moyennes commencent à se demander s'ils peuvent offrir l'université à leurs enfants», alerte Duncan. Plus grave encore, le nombre de délinquants, ceux qui n'ont plus été en mesure de payer leur dette depuis au moins trois mois, ne cesse d'augmenter, avec 14,6 % de cas, un chiffre en hausse constante, selon l'agence Equifax.

Longtemps réputé pour sa recherche d'excellence et son rôle de tremplin social, le modèle universitaire américain a du plomb dans l'aile. Cette situation est devenue tellement invraisemblable que le montant total de la dette contractée par les étudiants américains, soit 870 milliards de dollars, dépasse désormais celui des cartes de crédit du pays (693 milliards) et des achats de voitures (730 milliards). Et il pourrait dépasser le billion cette année.



Émoi aux États-Unis après l'arrestation d'une écolière

La fillette a été conduite au poste de police après que les policiers lui ont passé les menottes.
La fillette a été conduite au poste de police après que les policiers lui ont passé les menottes. 


Dans un accès de colère, Salecia Johnson, 6 ans, avait commencé à saccager son école, blessant légèrement le directeur. Elle a été conduite au poste de police, menottée, «pour sa propre sécurité».

L'histoire d'une petite fille de 6 ans, menottée vendredi dans un établissement scolaire de l'État de Géorgie, dans le sud des États-Unis, provoque une vive émotion sur place. La fillette, scolarisée dans une école primaire de la ville de Milledgeville, est entrée dans un tel état de colère qu'elle a été conduite au poste de police, les poignets menottés, «pour sa propre sécurité».

La scène a choqué l'opinion publique américaine. Une chaîne de télévision locale, 13Wmaz, rapporte les faits. Selon cette dernière, les responsables de la Creekside Elementary School de Milledgeville, dans le centre de la Géorgie, ont appelé la police alors qu'ils ne pouvaient plus contenir la fureur de Salecia Johnson. Ils avaient auparavant tenté de joindre ses parents, en vain. La fillette était hors de contrôle: en pleurs, elle aurait déchiré des affiches collées aux murs, mordu une poignée de porte, tenté de briser une vitre en verre et sauté par-dessus un broyeur de papier, selon le rapport de la police. Elle aurait même renversé une étagère, jeté des livres et des jouets, blessant légèrement le directeur de l'école à la jambe.

À l'arrivée des policiers, l'enfant, qui ne pouvait être calmée et qui avait tenté de fuir, a été menottée et conduite au poste. Le chef de la police de Milledgeville a défendu le choix de son unité: «Notre protocole veut que toute personne transportée à notre station dans un véhicule de patrouille doit être attachée dans le dos. Il n'y a pas de discrimination par l'âge sur cette règle», a-t-il déclaré.

La décision de menotter et d'emmener au poste la fillette a révolté ses parents. «A six ans, ils n'ont pas à appeler la police et à menotter mon enfant», a réagi son père, Earnest Johnson. La mère, Constance Ruff, qui a avoué que sa fille souffrait de «sautes d'humeur», a estimé que ce n'était pas une raison pour traiter une enfant si durement. Selon la tante de Salecia, Candace Ruff, sa nièce s'était plainte des menottes «très serrées qui faisaient mal aux poignets». La police nie que la fillette ait été mise en cellule et qu'elle ait gardé les menottes aux poignets. Suspendue, elle ne pourra toutefois pas retourner dans cette école avant le mois d'août.

 

Des précédents aux États-Unis

Faire appel à la police pour régler des cas disciplinaires aux États-Unis n'est pas rare. Selon Darrel Stephens, un ancien chef de police de la ville de Charlotte, en Caroline du Nord, «les écoles ont recours un peu trop souvent à la police pour traiter les problèmes de discipline». Par ailleurs, certains avocats en droit civil et des éducateurs soulignent leur «inquiétude» face à ce phénomène qui fait intervenir des policiers non formés à appréhender des enfants. Enfin, ils mettent en garde sur le fait que faire appel à la police peut avoir de lourdes conséquences: une arrestation peut entraîner de graves accusations criminelles.

La presse rapporte qu'à Abulquerque, dans l'État du Nouveau-Mexique, Anette Montano, une fille de 13 ans, a été arrêtée l'année dernière pour avoir roté lors d'un cours de gymnastique. Au Texas, un rapport publié en décembre fait état de plus de 275.000 contraventions adressées à des mineurs chaque année. Le rapport ne dit pas combien sont dressées dans le cadre scolaire, mais parle d'une majorité due à des perturbations en classe. En Floride, un projet de loi proposé cette année veut empêcher la police d'arrêter les mineurs pour des petits délits ou des actes qui ne posent pas de problème de sécurité.


04.04.2012

Les banques américaines accusées de discrimination lors des saisies immobilières

Copyright Reuters
Une enquête menée par une association de défense des mal-logés aux États-Unis démontre que les biens immobiliers saisis par les banques ont été davantage préservés et mis en valeur lorsque leurs anciens propriétaires étaient blancs.

 

Effet collatéral de la "crise des subprimes"? Tous les biens immobiliers saisis par les banques n'auraient pas reçu le même traitement selon la couleur de leurs anciens propriétaires. Une fédération de défense des mal-logés les accuse même de discrimination raciale.

 

Son enquête sur les biens immobiliers appartenant à des banques dans neuf grandes villes des Etats-Unis a mis en évidence des discriminations frappantes dans le soin et l'entretien accordés à ces biens, ceux saisis dans des quartiers blancs étant "mieux préservés" et bénéficiant d'une "meilleure visibilité auprès des candidats à l'achat que les biens des quartiers de couleur", a affirmé dans un communiqué l'Alliance nationale pour un logement équitable (NFHA). Celle-ci a consisté à attribuer une note de 1 à 5 sur l'apparence extérieure et l'état de 1.038 maisons saisies inspectées par la NFHA ces douze derniers mois.

Pelouses mieux taillées et fenêtres moins souvent cassées pour les maisons saisies des quartiers "blancs"

En général, selon cette fédération d'associations locales, les maisons dans les quartiers peuplées en majorité par des blancs "avaient plus de chances d'avoir des pelouses soignées, des portes solidement verrouillées, et des panneaux 'à vendre' attirant l'oeil". A l'inverse, les logements des autres quartiers "apparaissaient généralement vacants, abandonnés, abîmés et peu attrayants pour les agents immobiliers" avec "des jardins laissés à l'état sauvage, jonchés de détritus, des portes non verrouillées, des fenêtres brisées", a ajouté la NFHA, photos à l'appui.

Conclusion de l'enquête: par rapport à celles des quartiers blancs, les maisons des autres quartiers avaient 82% de plus de chances d'avoir des fenêtres cassées ou recouvertes d'une planche de bois, 42% de plus de chances d'avoir "plus de 15 problèmes de maintenance", et 34% de plus de chances d'exhiber ordures et débris. L'association a noté que les premières avaient retrouvé des occupants dans 40% des cas, et les secondes dans seulement 24% des cas.

Pour l'instant, les diverses poursuites intentées aux Etats-Unis contre des banques pour discrimination raciale dans les procédures de saisie n'ont jamais abouti à des condamnations.



25.03.2012

États-Unis : Forte indignation après le meurtre d’un jeune noir par un homme blanc

Bien qu’il ait reconnu avoir tiré, l’auteur du coup de feu est toujours en liberté.

L’émotion suscitée par le meurtre de Trayvon Martin, un adolescent noir tué par un homme blanc, ne cesse de grandir aux États-Unis. Les manifestations sont quotidiennes en Floride, où s’est déroulée l’affaire, mais le mouvement se propage désormais à d’autres villes américaines. Le lendemain, un millier de manifestants selon la police – 3 000 selon les organisateurs – se rassemblaient à Washington pour réclamer « justice ».

Le jeune homme lui semblait « suspect »

Le drame s’est déroulé à Sanford, une ville de la banlieue d’Orlando, en Floride, le 26 février. Alors qu’il rentrait chez lui après être parti acheter des sucreries, Trayvon Martin, 17 ans, a été repéré par George Zimmerman. Cet homme, présenté par la presse comme un Blanc d’origine hispanique de 28 ans, patrouillait armé, pour prévenir d’éventuels cambriolages ou délits. Quand il a aperçu Trayvon Martin se promenant dans un quartier résidentiel, il a appelé le numéro d’urgence 911 et a expliqué au policier que le jeune homme lui semblait « suspect ».

L’officier a explicitement demandé à son interlocuteur de ne pas suivre l’adolescent, lui indiquant qu’une patrouille de police allait être envoyée sur place. Mais dans les minutes suivantes, George Zimmerman a tiré sur Trayvon Martin, assurant l’avoir fait en état de légitime défense, dans des circonstances qui restent floues.

Cette affaire a relancé le débat sur une loi de Floride, votée en 2005 avec le soutien du lobby des armes, la NRA. Appelé « Défendez-vous » par ses défenseurs et « Tirez d’abord » par ses détracteurs, ce texte assouplit les conditions d’exercice de la légitime défense. « Nous devons tous procéder à un examen de conscience pour comprendre comment une chose pareille peut se produire, et cela veut dire que nous examinions les lois et le contexte », a affirmé Barack Obama.

Un million de signatures sur change.org

L’enquête de la police locale fait également l’objet de vives critiques. Bien qu’il ait reconnu le meurtre, George Zimmerman n’a pas incarcéré. « Les membres de la communauté sont inquiets », a indiqué dans un communiqué la principale organisation de défense des droits civiques des Noirs américains, NAACP. « Trayvon Martin était un étudiant apprécié, un athlète, et il n’avait jamais été impliqué dans aucun problème ». Plus d’un million de signatures ont été réunies sur le site change.org pour demander l’inculpation de M. Zimmerman.

Le conseil municipal de Sanford a voté, le 21 mars, une motion de défiance à l’encontre de Bill Lee, le chef de la police. Depuis, ce dernier a annoncé son retrait temporaire, espérant ainsi « ramener un semblant de calme dans une ville en ébullition depuis plusieurs semaines ». De leur côté, le ministère américain de la Justice, le procureur du district central de Floride et le FBI ont ouvert une enquête. Un grand jury doit se réunir le 10 avril pour décider si les charges sont suffisantes pour poursuivre George Zimmerman.



New York: forte mobilisation pour les deux mois des anti-Wall Street

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  17.11.11

Le mouvement anti-Wall Street a marqué jeudi son deuxième mois d'existence par une série d'actions dans plusieurs villes américaines, principalement à New York, berceau de la contestation, où des milliers de manifestants se sont rassemblés dont au moins 200 ont été arrêtés.

Le mouvement anti-Wall Street a marqué jeudi son deuxième mois d'existence...


Le mouvement anti-Wall Street a marqué jeudi son deuxième mois d'existence par une série d'actions dans plusieurs villes américaines, principalement à New York, berceau de la contestation, où des milliers de manifestants se sont rassemblés dont au moins 200 ont été arrêtés.
En début de soirée, plusieurs milliers de manifestants, selon des journalistes , défilaient sur le pont de Brooklyn à New York, deux jours après le démantèlement du campement d'Occupy Wall Street du square Zuccotti, près de la Bourse.
Le cortège empruntait la voie piétonne du pont, qui relie les quartiers de Brooklyn et Manhattan, dans une ambiance festive, et la circulation des véhicules n'était pas interrompue.
Les manifestants étaient 20.000, selon le mouvement Occupy Wall Street, la police refusant de donner une estimation. Parmi eux se trouvaient de nombreux syndicalistes et des étudiants protestant contre le coût de l'éducation.
"Nous sommes inarrêtables, un autre monde est possible!", chantait la foule sur le pont, un édifice emblématique de New York très prisé des touristes, tandis que des automobilistes klaxonnaient en signe de solidarité.
Dans un véritable tour de force, les manifestants ont réussi à projeter à l'entrée du pont, sur la facade d'un gratte-ciel, la liste des villes où le mouvement a essaimé, comme Oakland ou Seattle, et des slogans tels que "N'ayez pas peur!", "Occupez le monde" ou "Joyeux anniversaire", pour célébrer les deux mois du mouvement, né le 17 septembre à New York.
Dans la matinée, plusieurs escarmouches ont éclaté entre les manifestants et la police, dans le quartier de Wall Street, dont la police avait barricadé de nombreuses rues pour empêcher les manifestants de se rapprocher de la Bourse.
Un journaliste  a vu un manifestant battu par un policier. Un autre manifestant a été blessé au visage sur le square Zuccotti, lorsque des protestataires ont tenté de repousser des barrières métalliques, repoussés à leur tour par la police.
Au total, selon la police, au moins 200 manifestants ont été arrêtés, sept policiers et dix manifestants blessés.
D'autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes américaines pour cette journée d'action.
Sur la côte ouest, la police a évacué un camp anti-Wall Street et une vingtaine de personnes ont été interpellées à Los Angeles. Sur le campus de la prestigieuse université de Berkeley, près de San Francisco, une vingtaine de tentes ont été enlevées par les forces de l'ordre et plus au nord, dans l'Etat de l'Oregon, 34 personnes ont été arrêtées.
A Chicago (nord), des milliers de manifestants ont bloqué le trafic à l'heure de pointe. La police a verbalisé 46 personnes. Dans la capitale Washington (est), plus de 300 personnes ont manifesté sans incident.
Le cortège new-yorkais était parti tôt jeudi du square Zuccotti, berceau du mouvement, dont les tentes avaient été démontées par la police dans la nuit de lundi à mardi.
Les New Yorkais cherchant à se rendre à leur travail ne pouvaient passer qu'en présentant leur badge à la police. "Wall Street est fermée!", criaient les manifestants, dont certains scandaient également le désormais fameux "nous sommes les 99%".
"C'est mauvais, tout ça...", se lamentait au milieu de l'agitation un homme tentant de se rendre à son bureau, Wall Street Journal à la main.
"Nous voulons faire entendre notre voix et faire connaître notre frustration", a déclaré un porte-parole du mouvement, Mark Bray.
Ce mouvement sans leader ni revendications précises, qui explique vouloir être une voix indépendante pour susciter un changement, a depuis essaimé dans au moins une vingtaine de villes américaines, et s'est installé sur quelques campus.
Cette journée d'actions a également été suivie de l'autre côté de l'Atlantique: les campeurs anti-Wall Street installés dans la City de Londres ont rejeté l'ultimatum qui exigeait qu'ils plient les tentes avant 18H00 GMT
µ
Manu militari. Des centaines de policiers sont intervenus tôt mardi pour évacuer le campement d'Occupy Wall Street à New York, qui a été complètement nettoyé. Mais ce mercredi quelque manifestants sont revenus dans le square Zuccotti malgré la forte présence policière. La mairie de New York a en effet rouvert le square privé. Mais il est toujours ceinturé de barrière métalliques et on n'y rentre qu'un par un, en passant devant cinq gardes de sécurité. Les manifestants anti-Wall Street n'ont pas le droit d'y réinstaller leurs tentes, ou même d'y introduire un sac de couchage.

 

Barack Obama veut bloquer la publication de photos de sévices sur des détenus

13.05.09

ETATS-UNIS – Il revient ainsi sur sa promesse...

Il retourne sa veste. Barack Obama a décidé de s'opposer à la justice et à la publication d'une multitude de nouvelles photos montrant des sévices qui auraient été pratiqués par des soldats américains dans des prisons en Irak ou en Afghanistan sous la présidence Bush.

 Inquiet des conséquences d'une telle publication, il opère un revirement spectaculaire et a ordonné à son administration de contester l'ordre de justice sommant le Pentagone de rendre publiques ces photos gênantes. 

Saisie en 2004 par une grande organisation de défense des libertés, l'ACLU, la justice a ordonné au département de la Défense de publier 44 photos montrant les abus auxquels se seraient livrés des soldats américains dans des prisons à l'étranger. Le Pentagone devait s'exécuter d'ici au 28 mai.

 Il y a encore quelques jours, le gouvernement, malgré ses réticences, semblait disposé non seulement à se soumettre à l'injonction judiciaire, mais à divulguer des centaines de photos.

Le pour et le contre

 «Le président serait le dernier à excuser les agissements illustrés par ces photos», explique un haut responsable de l'administration sous couvert de l'anonymat. «Mais le président croit fortement que la publication de ces photos, surtout en ce moment, ne servirait qu'à enflammer les théâtres de combat, à mettre en danger les forces américaines et à compliquer notre tâche dans des endroits comme l'Irak et l'Afghanistan». Selon des responsables américains, le scandale d’Abu Ghraïb avait permis à Al-Quaïda de recruter de nouveaux membres.

 A la fin de cette réunion, le président a donné pour instruction de s'opposer à la publication «immédiate» de ces photos, selon la source, semblant préfigurer une nouvelle bataille devant les tribunaux.


En Californie, des étudiants

occupent leurs universités

 26/11/2009

 

Ils manifestent contre une hausse de 32% de leurs frais de scolarité. Des dizaines d'étudiants ont été arrêtés au prestigieux campus de Berkeley.

A l'Université de Californie, la hausse des frais de scolarité a beaucoup de mal à passer. Vendredi, des dizaines d'étudiants ont occupé durant toute la journée le prestigieux département d'Anglais du campus Berkeley, après avoir rallié une partie des centaines de manifestants qui s'étaient rassemblés devant le bâtiment. La police, qui a procédé une quarantaine d'arrestations, a dû boucler les alentours de ce bâtiment, tandis que les cours ont été annulés.

Situé près de San Francisco, peu habitué à ce type de protestation, Berkeley est un des campus universitaires les plus connus au monde, dont sont issus vingt-et-un Prix Nobel. L'occupation fait suite au vote la veille, par la direction de l'Université de Californie qui possède des campus à travers tout l'Etat d'une hausse des frais de scolarité de 32%, motivée selon elle par les coupes dans les budgets alloués par la Californie à l'éducation. L'augmentation, effective en janvier 2010, fera passer les frais de scolarité de 7.788 à 10.302 dollars pour la plupart des étudiants.

Dès jeudi, quelque 2.000 manifestants s'étaient rassemblés sur le campus de Los Angeles (UCLA), où avait lieu le vote, et 50 étudiants ont été arrêtés ainsi qu'au moins un professeur, sur le campus de Davis. Le campus de Santa Cruz est lui aussi touché par le mouvement. Depuis jeudi soir, environ 200 étudiants occupent des bâtiments administratifs. Le mouvement de protestation était toujours en cours samedi.

Ces manifestations éclatent alors que la Californie se débat contre un déficit budgétaire chronique, qui a obligé les autorités à couper drastiquement dans les dépenses, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le déficit budgétaire de l'Etat le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis - mais touché de plein fouet par la crise économique et la hausse du chômage - est estimé à 21 milliards de dollars pour l'exercice fiscal en cours.

Source AFP


Ces Américains soignés par tirage au sort 

14/10/2009 
En septembre dernier les patients font la queue plus de9 heures pour se faire soigner dans une clinique dentaire gratuite à Brighton (Colorado) ou (ci-contre).Ci-dessous à Miami, une clinique spécialisée pour les enfants.
En septembre dernier les patients font la queue plus de9 heures pour se faire soigner dans une clinique dentaire gratuite à Brighton (Colorado) ou (ci-contre).Ci-dessous à Miami, une clinique spécialisée pour les enfants. Crédits photo : AFP

En Virginie, des médecins prennent en charge gratuitement les exclus du système de santé.

La santé est une loterie. Plus que n'importe qui, les 75 personnes qui font la queue en silence, ce mardi, devant le bâtiment flambant neuf de la clinique privée gratuite d'Arlington en Virginie, pourraient souscrire à ce banal constat. Car aujourd'hui, ils participent à un tirage au sort bien particulier. Celui qui leur donnera, ou non, accès à des soins médicaux dont ils sont privés faute d'être détenteurs d'une assurance-maladie comme 47 millions de citoyens ou résidents légaux à travers l'Amérique. Pour certains, c'est une question de vie ou de mort. L'espoir de traiter enfin un diabète ou une insuffisance cardiaque qu'on a laissé s'installer… Pour d'autres, il s'agit de financer une chimiothérapie, après un cancer opéré aux urgences d'un hôpital. «Beaucoup ont des problèmes de santé graves car ils ne se soignent pas. Ils viennent quand ils ne peuvent faire autrement », explique Corrine Lahti, médecin volontaire à la clinique.

L'espoir d'une guérison

Une responsable distribue des lettres de l'alphabet sur papier orange aux participants. Enrique Castillo, le bras droit lourdement plâtré, a tiré le «N». Ce citoyen américain d'origine mexicaine, qui vit à Arlington depuis quinze ans et touchait un bon salaire dans le bâtiment jusqu'à la crise, a perdu son travail en même temps que son assurance-maladie. S'il est «chanceux» et s'il remplit les critères de l'établissement (habiter le comté d'Arlington depuis plus d'un an, avoir plus de 18 ans et moins de 65, n'être détenteur d'aucune assurance), sa fracture sera prise en charge. Mais s'il ne fait pas partie des 20 heureux élus, il devra retenter sa chance dans quinze jours. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que le sort lui sourie. «C'est le moyen de sélection le plus juste que nous ayons trouvé», soupire Jody Kelly, responsable de l'administration, qui avoue avoir «de plus en plus de mal» à supporter cette procédure poignante.

Sous le regard plein d'espoir des patients installés dans le hall, c'est pourtant elle qui plonge sa main dans l'urne pour le tirage. Le silence est lourd. Il y a beaucoup de Latinos et de Noirs. Fortunata, une Américaine d'origine péruvienne qui a sacrifié sa matinée de travail chez Macy's où elle gagne 7,60 dollars de l'heure, tripote nerveusement son «J».

Des classes moyennes fragiles

Clinique gratuite à Inglewood, en Californie.
Clinique gratuite à Inglewood, en Californie. Crédits photo : AFP

«B», dit Jody. Plusieurs personnes se lèvent cachant mal leur joie. Jody recommence. Cette fois, c'est «N». «J'ai de la chance», dit sobrement Enrico, soulagé. C'est en faisant de la peinture chez des particuliers qu'il est tombé d'une échelle et s'est cassé le bras. Il a été emmené aux urgences. Montant de la facture : 60 000 dollars ! Enrico dit que l'hôpital a accepté un échelonnement de sa dette et que «ses amis vont l'aider» en attendant qu'il retravaille. Mais sans la clinique gratuite, il ne pourrait se payer la rééducation de son bras. Comme la loi américaine l'y oblige, l'hôpital l'a opéré quand il a été amené aux urgences. Mais se désintéresse de son cas, puisqu'il n'est pas assuré.

Une histoire typique, affirme Jody. Car si certains patients sont des sans-papiers, la plupart sont «des Américains de la classe moyenne inférieure n'entrant pas dans les critères de Medicare et Medicaid, assurances d'État fournissant une couverture maladie aux plus pauvres, aux personnes âgées et aux enfants». «C'est toute l'ambiguïté du débat sur la réforme Obama, explique-t-elle. Les gens pensent qu'elle avantage les marginaux, mais ceux-là sont déjà couverts ! Le projet Obama vise les classes moyennes fragilisées, qui gagnent trop pour coller aux critères de Medicaid et pas assez pour avoir une assurance ! Les opposants à la réforme ne réalisent pas que la ligne de partage entre les assurés et les autres est ténue ! Avec l'envolée des coûts des polices privées, beaucoup doivent renoncer à leur couverture ». Avec la crise économique, le problème acquiert des proportions colossales, près de 10 000 personnes perdant leur assurance chaque semaine selon la Maison-Blanche.

C'est parce qu'ils ne supportaient plus de voir dans leurs cabinets des patients incapables de payer, que des médecins d'Arlington se sont mobilisés il y a quinze ans pour créer la clinique gratuite et pallier, à leur manière, les failles béantes du système de santé du pays le plus riche du monde. Une fondation financée par des donations a été mise en place. Quelque 500 volontaires dont 150 médecins donnent de leur temps. Le remarquable travail de la clinique illustre le rôle clé du caritatif et du volontariat dans une Amérique, où l'État, à l'inverse de la France, reste minimaliste. Mais Jody Kelly souligne que la clinique, avec ses 10 000 consultations par an «ne parvient pas à faire face aux demandes croissantes». L'hôpital fédéral d'Arlington, qui a lui aussi des patients au parcours similaire, affiche une liste d'attente «de plusieurs mois» et ne rembourse pas les médicaments.

«Le résultat, dit Jody, c'est que les gens finissent aux urgences avec des maladies gravissimes.» Vu le nombre de patients insolvables, les frais d'opération sont finalement souvent payés par le contribuable, démultipliant les coûts du système. «Il vaudrait mieux une option d'assurance publique, qui permette de mettre l'accent sur la médecine préventive», dit Jody Kelly, hostile à un «statu quo intenable». «Le système actuel est cher et les gens ne sont pas protégés !», insiste-t-elle. Fortunata, la Péruvienne américaine, elle, n'a pas vraiment d'avis. Elle froisse sa lettre J, referme son sac. «C'est bien le 20 octobre que vous tenez la prochaine loterie ?», demande-t-elle résignée à revenir
MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °