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SYRIE

Syrie: offensive sur Hama, 45 morts

Quarante-cinq personnes ont été tuées ce matin et des dizaines d'autres ont été blessées dans une attaque de l'armée à Hama, dans le centre de la Syrie, selon un nouveau bilan communiqué par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "L'armée et les forces de sécurité, qui ont fait une incursion ce matin à Hama, ont ouvert le feu sur des civils, en tuant 45 et faisant de nombreux blessés", a déclaré M. Abdel Rahmane, président de l'Observatoire, joint par téléphone en Grande-Bretagne.
Le pouvoir tente depuis plusieurs semaines de soumettre cette ville rebelle située à 210 km au nord de Damas et qui a connu plusieurs immenses manifestations contre le pouvoir, réunissant plus de 500.000 personnes, selon M. Abdel Rahmane.
Hama était déjà un symbole de la lutte contre le régime, depuis la terrible répression en 1982 d'une révolte du mouvement interdit des Frères musulmans contre le président Hafez al-Assad, père de Bachar, qui avait fait 20.000 morts.
Par ailleurs, "six personnes ont été tuées et 50 blessées par des tirs des forces de sécurité dimanche à Deir Ezzor (est), tenue par l'armée depuis hier (samedi)", tandis que "trois sont mortes et des dizaines ont été blessées à Harak (sud)", dans la région de Deraa, a indiqué M. Abdel Rahmane. Depuis le début de la contestation le 15 mars, la répression a fait plus de 1.900 morts, dont plus de 1.500 civils, selon un bilan de l'OSDH. En outre, plus de 12.000 personnes ont été arrêtées et des milliers d'autres ont fui, selon des ONG.


Syrie : l'armée veut étouffer la révolte à Homs

21/07/2011

Des chars étaient visibles autour de la citadelle de Homs, tandis que la plupart des quartiers étaient déserts.
Des chars étaient visibles autour de la citadelle de Homs, tandis que la plupart des quartiers étaient déserts.

Après avoir échoué à susciter des heurts interconfessionnels, les chars encerclaient jeudi la troisième ville du pays.

L'armée syrienne a tenté de soumettre jeudi Homs, la troisième ville du pays, désertée par la population, après avoir subi d'importantes pertes lundi et mardi (30 morts environ) lors des premiers heurts confessionnels en quatre mois de révolte. «Une manipulation orchestrée par le régime», s'insurge Bouran Ghalioun, une figure de l'opposition depuis son exil parisien. «Les jeunes qui manifestent ne veulent pas tomber dans le piège tendu par le pouvoir qui agite l'épouvantail des règlements de comptes entre la minorité alaouite, qui le soutient, et la majorité sunnite qui manifeste», ajoute cet intellectuel, apprécié par les protestataires de l'intérieur.
Jeudi, au moins deux personnes ont été tuées à Homs par des tirs des forces de sécurité qui épaulaient l'armée dans ses opérations contre la rébellion. Des arrestations ont également eu lieu, selon Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Des chars étaient visibles autour de la citadelle de Homs, tandis que la plupart des quartiers étaient déserts. «Certains habitants, notamment à Bab Dreib, étaient terrifiés»



La répression continue en Syrie : Bain de sang hier à Hama

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04.06.11

Des dizaines de milliers de manifestants ont battu le pavé hier dans les rues syriennes, en particulier à Hama. Les forces de sécurité n’ont pas hésité à ouvrir le feu.

Bilan : au moins 34 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans cette région du centre du pays.
Les manifestants, 50 000 à Hama, selon Rami Abderrahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, espéraient rendre hommage aux enfants tués dans la répression de la contestation contre le régime Al Assad.
Au nord du pays, des dizaines de milliers de personnes venues des environs se sont rassemblées à Maaret al Nouman. Plus de 5 500 personnes ont également manifesté à Qamichli, Amouda et Ras Al Aïn, a affirmé Hassan Berro, un militant kurde des droits de l’homme, cité par l’AFP. Sur la côte ouest, 5 000 personnes ont manifesté à Banias (ouest). Et dans le sud, les forces de sécurité ont tiré en l’air pour disperser une manifestation à Jassem, près de Deraa, l’épicentre de la révolte, selon un militant des droits de l’homme. A Damas et dans des localités proches, des milliers de manifestants étaient aussi réunis, selon, Abdel Karim Rihaoui, chef de la Ligue syrienne des droits de l’homme.


Le régime persiste par contre de soutenir que les auteurs des tirs sont des membres de «groupes armés» cherchant à semer le trouble dans le pays. Dans la journée d’hier, le réseau internet était coupé à Damas et à Lattaquié, grande ville côtière dans le nord-ouest du pays, selon des habitants. Les manifestants voulaient rendre hommage aux 30 enfants tués par balle dans la répression depuis le début du mouvement de contestation, le 15 mars. Jeudi dernier, 15 civils ont trouvé la mort à Rastan, dans la région de Homs (centre), selon un militant des droits de l’homme. Depuis la mi-mars, la répression menée par le régime de Bachar Al Assad a fait plus de 1100 morts, selon l’opposition. Sur le plan politique, des centaines d’opposants réunis à Antalya, dans le sud de la Turquie, se sont engagés à faire leur possible «pour faire chuter le régime».
Ils ont réclamé la «démission immédiate» de  Bachar Al Assad. Sur le plan diplomatique, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a regretté jeudi que la communauté internationale ne soit pas plus unie face au régime syrien.

 13/05/2011
 

Le régime syrien, sourd aux protestations internationales, a intensifié jeudi la répression de la révolte en prenant le contrôle de nouveaux villages et en procédant à des centaines d'arrestations, alors que des militants appelaient à des manifestations vendredi.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a mis en garde vendredi contre une intervention étrangère en Syrie, appelant l'opposition syrienne a ne pas répéter le «scénario libyen», selon les agences russes. A l'étranger, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé que la répression des manifestations était «un signe de faiblesse» du régime de Bachar al-Assad, et non de puissance.
Les autorités ont entrepris de mater ville par ville cette contestation entamée mi-mars, faisant quelque 700 morts selon les ONG et arrêtant des milliers de personnes, tandis que la communauté internationale hésitait toujours à réclamer ouvertement le départ du président Assad. Malgré l'annonce de plusieurs réformes, dont l'abolition de l'état d'urgence en vigueur depuis plus de 50 ans et l'examen d'une nouvelle loi électorale, la répression n'a pas cessé.

Des habitants «terrifiés»

Les services de sécurité ont lancé mercredi et jeudi une nouvelle campagne d'arrestations dans plusieurs villes du pays, visant militants, journalistes et intellectuels mais aussi simples manifestants


09/05/2011

Des opposants syriens ont défié le régime d'el-Assad en manifestant dans la ville assiégée de Banias.

«Ne me citez plus», demande un intellectuel syrien vivant en France, après avoir reçu des menaces sur son téléphone portable. Pour faire taire les opposants, la police secrète de Damas n'hésite pas à intensifier ses manœuvres d'intimidation contre ses expatriés en Europe ou dans le Golfe. «On pousse nos parents restés en Syrie à dire à leurs enfants de rester tranquilles. Car de toute façon, le régime leur jure qu'il n'y a plus rien à faire et que pour les manifestants, la partie est perdue», raconte une Syrienne, également mise en garde. Sur le terrain, pendant ce temps, le pouvoir poursuit sa stratégie d'asphyxie militaire des villes qui osent encore se rebeller contre le président Bachar el-Assad, tout en arrêtant à tour de bras des centaines de personnes. «Des arrestations inacceptables», a protesté lundi le Quai d'Orsay.



Après Deraa, berceau de la contestation, les chars sont déployés depuis dimanche sur la corniche et dans les quartiers sud de Baniyas, ville côtière de 50.000 habitants. Les perquisitions, maison par maison, s'y multiplient durant la nuit. Dimanche, les leaders de la révolte, cheikh Anas al-Ayrout et Bassam Sahiouni, ont été arrêtés, et lundi des centaines de femmes sont descendues dans les rues pour réclamer la libération de leurs proches.

Comme Deraa, il y a quinze jours, Baniyas est désormais isolée du reste de la Syrie. L'eau, l'électricité et les communications téléphoniques sont coupées. Après leur interpellation, de nombreux jeunes ont été entravés, puis contraints de marcher jusqu'aux villages alaouites voisins pour y être insultés par des membres de la minorité au pouvoir à Damas depuis quarante ans.

Syrie : «des morts et des blessés» à Deraa

 25.04.2011,

A Derra (Photo/Archive), dans le sud de la Syrie, plusieurs personnes auraient été tuées et d'autres blessées, lundi matin. Selon les témoignages de militants des droits de l'Homme, « plus de 3 000 » membres des forces de sécurité, appuyés par des blindés, ont pénétré dans cette ville, berceau de la contestation.


A Derra (Photo/Archive), dans le sud de la Syrie, plusieurs personnes auraient été tuées et d'autres blessées, lundi matin. Selon les témoignages de militants des droits de l'Homme, « plus de 3 000 » membres des forces de sécurité, appuyés par des blindés, ont pénétré dans cette ville, berceau de la contestation.

Moins de vingt-quatre heures après la mort de 4 personnes, dimanche après-midi dans le nord-ouest du pays, la violente répression se poursuit en Syrie.

 

A Derra, dans le sud, plusieurs personnes auraient ainsi été tuées et d'autres blessées, lundi matin. Selon les témoignages de militants des droits de l'Homme, « plus de 3 000 » membres des forces de sécurité, appuyés par des blindés, ont pénétré dans cette ville, berceau de la contestation.

Il y a « des morts et des blessés », a indiqué l'un de ces militant ayant pu entrer en contact avec Deraa. Il a ajouté que les habitants ne pouvaient pas confirmer le nombre de morts car « les corps sont dans la rue et ils ne peuvent pas les récupérer ». « Des snipers ont pris position sur les toits et les chars sont dans le centre ville », a-t-il ajouté. Un militant sur place avait indiqué auparavant que des centaines de membres des services de sécurité syriens, appuyés par des blindés, avaient pénétré lundi matin dans Deraa, où des tirs nourris étaient entendus. Par ailleurs, d'après des militants, il y a aussi des raids des services de sécurité en cours à Douma et al-Mouadamiyeh, près de Damas.

 

Syrie : la répression n'éteint pas la révolte

02/04/2011

Au moins sept opposants ont été tués, vendredi, dans des affrontements avec les forces de l'ordre.

En Syrie, rien ne semble parvenir à éteindre pour de bon la protestation populaire. Ni la répression policière (qui aurait fait en trois semaines plus d'une cinquantaine de morts selon Human Rights Watch), ni les marches géantes organisées mardi dernier à Damas et à Alep en faveur du régime, ni le discours à la nation de mercredi du président Bachar el-Assad, n'ont suffi à dissuader les Syriens mécontents de retourner dans la rue. Utilisant le réseau social Facebook, les protestataires avaient appelé leurs concitoyens à manifester, vendredi, dans le cadre de ce qu'ils appelèrent le «vendredi des martyrs». Déjà, le 18 mars avait été qualifié par l'opposition de «vendredi de la colère», et le 25 mars de «vendredi de la dignité». Dans les dictatures arabes, le vendredi, jour de prière, a toujours eu les faveurs des mouvements clandestins d'opposition, dans la mesure où il est très difficile pour la police d'interdire aux hommes de se rendre en masse à la mosquée pour la traditionnelle grande prière du début de l'après-midi. Et c'est à la sortie des mosquées que peut soudain s'exprimer la colère d'une foule déjà constituée.
Des Kurdes manifestent
Vendredi après-midi, malgré un maillage policier très serré, des manifestations sporadiques ont eu lieu à Deraa, à Lattaquié, dans la banlieue de Damas où au moins sept personnes auraient été tuées, et dans les régions kurdes du Nord, proches de la frontière turque. La minorité kurde demande depuis longtemps la régularisation de 300 000 de ses membres, à qui le parti Baas refusa la nationalité syrienne à l'issue d'un recensement contesté effectué dans les années 1960. Ailleurs en Syrie, les protestataires ont voulu crier leur déception face au discours du président Bachar. À l'évidence, ils ne croient plus à la vieille rengaine du «complot de l'étranger», et ils réclament, à l'image des Tunisiens, des Égyptiens ou des Libyens, que leur soient accordées les libertés civiles de base. Dans un message vidéo posté sur Internet, le défenseur syrien des droits de l'homme Haytham Maleh a appelé «les Syriens à continuer à mettre la pression sur le pouvoir pour obtenir satisfaction de leurs revendications essentielles». «Si le pouvoir n'accède pas à ces demandes, il devra assumer l'entière responsabilité pour les conséquences qu'aura le mouvement populaire», a-t-il ajouté.
Réel malaise
Le pays vit, depuis près d'un demi-siècle, sous état d'urgence. Ces mesures d'exception, décidées par le Baas dès sa prise de pouvoir en 1963, restreignent les libertés de réunion et d'association, autorisent la surveillance des communications privées, soumettent la presse à un régime d'autorisation préalable, et foulent au pied toute notion d'habeas corpus. En Syrie, n'importe qui peut être arrêté puis maintenu en détention indéfiniment sans décision judiciaire, sous le motif très vague d'«atteinte à la sécurité de l'État

Le «printemps syrien» fait vaciller Assad

24/03/2011 

L'hôpital de Deraa a reçu des cadavres qui portaient des traces de balles. Crédits photo : Anwar Amro/AFP
L'hôpital de Deraa a reçu des cadavres qui portaient des traces de balles.

Damas promet des réformes politiques tout en réprimant dans le sang la contestation à Deraa, faisant des dizaines de victimes. 
Sur Facebook, «The Syrian Revolution 2011» appelle à des manifestations massives, ce vendredi, dans toutes les villes de Syrie contre le président Bachar al-Assad. Les mesures annoncées jeudi soir par le régime restent insuffisantes aux yeux de l'opposition. Dans la journée, des milliers de manifestants ont enterré les victimes de la répression à Deraa, une petite ville du sud, théâtre de violents affrontements depuis plusieurs jours.
Le rendez-vous de ce vendredi s'annonce comme un test pour le pouvoir, selon un observateur syrien qui, comme beaucoup de ses compatriotes, se demande si la vague des révolutions arabes emportera à son tour un régime en place depuis quarante ans. «Pour l'instant, aucune des grandes villes du pays n'est concernée et les manifestations sont très localisées», témoigne une habitante d'Alep. Alors que de petites manifestations rapidement dispersées se sont produites depuis le 15 mars dans plusieurs localités, dont la capitale Damas, le mouvement a subitement pris de l'ampleur à Deraa, 120 km au sud, où tous les ingrédients du cocktail explosif des «printemps arabes» sont réunis : chômage, corruption, inflation, libéralisation économique incontrôlée, enrichissement éhonté des membres du «clan» au pouvoir, privation des libertés… C'est l'arrestation d'enfants, auteurs de graffitis antirégime, qui a mis le feu aux poudres. Le bilan de la répression se compte en dizaines de morts.


20/03/2011

La situation dans le sud de la Syrie est devenue sanglante ces deux derniers jours avec au moins 5 morts lors de manifestations contre le régime en place. Dans les autres pays arabes, la mobilisation se maintient. Le point complet.

SYRIE - La ville de Deraa au sud du pays connaît depuis deux jours un fort mouvement de contestation. Des centaines de manifestants ont mis le feu dimanche au palais de justice et à d'autres bâtiments et voitures dans la ville. Plus tôt, au cours d'une manifestation, un homme a été tué et des centaines de personnes blessées lorsque les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et lancé des gaz lacrymogènes sur la foule, selon un militant des droits de l'Homme qui a fait état d'arrestations.
Samedi, une manifestation dans cette ville a fait au moins quatre morts. Depuis vendredi, des milliers de personnes défilent dans cette ville à 120 km au sud de Damas, pour réclamer libertés et réformes politiques dont la levée de la loi d'urgence en vigueur depuis 1963.


19.03.2011

• SYRIE -
Un nouvel appel à manifester samedi à Homs au nord de Damas a été lancé. Quatre manifestants ont été tués et des centaines d'autres blessés vendredi par les forces de l'ordre en Syrie, où plusieurs villes ont connu des manifestations contre le pouvoir sans précédent depuis l'arrivée du président Bachar al-Assad en 2000. Lors des funérailles des manifestants tués, samedi, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur des milliers de personnes à Deraa. Plusieurs manifestants ont été blessés.

MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °