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11.09.2012
Bionexx-Madagascar : expulsion de milliers de familles des terres qu’elles ont mises en valeur pendant des décennies

Début août 2012, un conflit foncier qui avait déjà défrayé la chronique au mois d’août de l’année dernière, a repris sur le domaine Faharetana dans le district d’Arivonimamo région Itasy (centre de Madagascar), exploité par la société Bionexx pour la culture d’artemisia annua destinée à l’industrie pharmaceutique européenne. Sans avoir présenté d’avis d’expulsion, les forces de l’ordre ont expulsé 6 000 familles de leurs terrains de cultures de 200 ha que Bionexx tenait à récupérer pour étendre ses plantations sur les 658 ha loués par LAICO [1]. Face aux méthodes musclées des forces de l’ordre – gendarmes et EMMO-REG [2]– les paysans se sont défendus, 15 d’entre eux ont été interpellés et 5 mis sous mandat de dépôt, incarcérés à la prison d’Arivonimamo pour « violence et voie de fait ». Le procès a déjà eu lieu, avec une rapidité inouïe compte tenu de la lenteur habituelle des tribunaux à Madagascar : 3 ont été acquittés, 12 condamnés à 6 mois avec sursis, les 5 villageois ont été libérés après 17 jours d’incarcération. Les familles ont été expulsées des terres où elles cultivaient du riz et du manioc depuis plus de 30 ans. Les parties en présence : L’entreprise agricole Faharetana s’étend sur trois communes [3]. Selon le Chef de la Région Itasy [4], le premier titre foncier sur le domaine remonte au 25 août 1904 au nom de Pochard. Plusieurs propriétaires se sont succédé ensuite et en 1983, l’État malgache a effectué une « réquisition » de ces terres pour les apporter en dotation au capital de la société mixte Libyo-Malgache – LIMA Holding dans laquelle il détenait 51% et la Lybian Arab African Investment Company 49%. Un article de presse du 7 juillet 2009 sur LAAICO signale par ailleurs que « Le fonds a récemment acquis 8 000 m2 de terrains à Madagascar pour établir un important complexe » [5]. Bionexx qui développe ses plantations dans plusieurs régions de Madagascar et loue les terrains de LAICO dans cette zone depuis 2010 est une société de droit malgache créée en 2005 financée par une banque malgache avec l’appui du service de garantie des crédits ARIZ de l’Agence Française de Développement, AFD [6]. À un moment, le PNUD [7] était partenaire. Le fonds mauricien MCB Equity fund vient d’y prendre une participation minoritaire [8]. Une information plus transparente sur les partenaires malgaches actuels du fonds libyen dans LAICO s’impose ainsi qu’une identification claire des structures ou des personnes qui ont commandité les expulsions. Les paysans ont été expulsés des terres où leurs ancêtres avaient vécu avant l’immatriculation par les colons. Les plaintes et revendications des paysans : Les villageois nous ont indiqué que les propriétaires des titres fonciers qui se sont succédé sur ces espaces ont toujours laissé les paysans cultiver ces terres. Tout aurait changé depuis l’arrivée de Bionexx. Cette société s’est armée de gros bras et entretient en permanence des « gardes » aux abords de l’exploitation, provoquant des sentiments allant de la terreur à la colère. Les paysans ont parlé des affrontements de 2011 où deux des leurs avaient déjà été enfermés « au violon » pendant deux jours ; leur procès en appel aura lieu le 2 octobre prochain. Ils déplorent que leur plainte déposée au tribunal en 2010 pour la destruction de cultures mais aussi de tombeaux soit classée sans suite. La revendication forte qu’ils expriment aujourd’hui est de continuer à cultiver pour eux-mêmes les terres fertiles qu’ils ont mises en valeur pendant des décennies. Ce qu’en pense le Collectif pour la défense des terres malgaches TANY : Cette revendication des paysans est légitime. Que vont devenir ces familles d’agriculteurs qui ont gagné leur vie correctement à la sueur de leur front pendant des décennies et qui n’ont plus de terres à cultiver pour se nourrir ? Il revient aux différents responsables et structures impliqués dans ce conflit de trouver une solution rétablissant les droits des villageois. La législation malgache prévoit la possibilité pour les familles malgaches qui ont mis en valeur des terres depuis 20 ans de faire rétablir leurs droits et de revendiquer leur propriété. Mais pour des raisons diverses souvent liées aux intérêts des plus forts, très rares sont les démarches entreprises par les paysans qui aboutissent en leur faveur. Cette situation précaire des Malgaches sur les terres de leurs ancêtres et de leurs descendances concerne actuellement d’innombrables familles dans plusieurs autres localités de Madagascar [9]. Il faut donc que des études sérieuses et des propositions de lois préservant l’intérêt des populations fassent l’objet de concertation le plus tôt possible et soient soumises au prochain Parlement élu. Un comité interministériel mis en place en décembre 2011 pour résoudre les conflits fonciers à Madagascar n’a pas informé le public du déroulement de ses travaux. Ce comité s’est-il prononcé pour une suspension des expulsions de terrains, des démolitions d’habitations et du scellage des biens, sous réserve de charger un conseil restreint de gérer les modalités de mise en œuvre des mesures d’expulsion ? Cette proposition est complètement insatisfaisante et inacceptable. Dans tous les cas, l’envoi de forces de l’ordre et les expulsions des populations ne devraient pas être les solutions adoptées dans les litiges fonciers en raison du respect des droits humains fondamentaux et des principes de responsabilité sociale des entreprises.

01.08.2012

Manifestation estudiantine à Ankatso

Des jets de pierres et de gaz lacrymogène

  Des étudiants de l’École polytechnique de Vontovorona et des facultés de l’université d’Ankatso sont de nouveau descendus dans la rue ce mardi 31 juillet 2012 ; raisons invoquées, ils sont las d’être ignoré par les responsables quand ils manifestent à l’intérieur du campus d’Ankatso alors que leurs problèmes sont demeurés sans solution durable depuis plusieurs mois. Donc ils ont décidé d’interpeller le grand public sur leur sort.

Effectivement, une partie  des étudiants a  occupé toute la rue qui mène au terminus de bus, voire celle qui conduit jusqu’au grand portail du campus. Malgré les pourparlers avec les éléments des forces de l’ordre qui se sont rendus sur place pour rétablir la circulation, la situation a viré à l’affrontement ; des tirs au gaz lacrymogène ont été la réplique aux jets de pierres et des poursuites jusque dans l’enceinte de l’université ont été constatées.

La situation à l’université inquiète car pendant la matinée de ce mardi 31 juillet, des étudiants grévistes ont perturbé ceux qui étaient dans les salles de classe et l’amphithéâtre pour les en extraire, provoquant ainsi selon certaines sources, des affrontements entre étudiants. Du côté du Seces, la section Antananarivo a décidé de radicaliser son mouvement de grève. Elle prévoit pour ce vendredi 3 août, un « grand sit-in conjoint » sur l’esplanade. Sont conviés à cette rencontre devant la Présidence de l’Université, la cellule de crise du personnel administratif et technique de l’université d’Antananarivo, les étudiants ainsi que les membres du Seces.


Les syndicats intensifient la pression

mardi 19 juin 2012

Le syndicat des médecins fonctionnaires, à l’instar de celui de la Région Sud-Ouest (Toliara), annonce un renforcement de la grève qu’il observe depuis déjà des mois. Le syndicat des paramédicaux lui non plus, n’en démord pas. Les enseignants des établissements scolaires publics se regroupent dans le SEMPAMA qui pour sa part, adopte à partir de ce mardi 19 juin, une autre stratégie : il lance un appel aux parents pour que dorénavant, ils n’envoient plus leurs enfants à l’école car le SEMPAMA va faire en sorte que tous les établissements scolaires de la capitale ferment ses portes. Le but du SEMPAMA est de mettre tous les écoliers et élèves sur un même pied ou au même niveau car nombreux sont ces élèves qui n’ont plus été sur les bancs de l’école depuis les débuts de la grève du SEMPAMA, voici près de 4 mois. Pendant ce temps, les enseignants membres du SECES se préparent pour un conseil national prévu se dérouler les 28 et 29 juin prochain. L’ensemble des syndicats de corps de fonctionnaires lui aussi parle de comité préparatoire et de travaux de commissions pour réviser et faire concorder les grilles indiciaires et indemnités avec les diplômes et fonctions ; quid des corps qui sont régis par des statuts particuliers ?


08/05/2012

Une semaine de revendication et de colère

Des syndicats de différents secteurs ont formulé diverses revendications au cours des derniers mois. Le syndicat des enseignants des écoles publiques revendique également depuis quelques semaines une hausse de salaire. Depuis, c'est un vrai malaise qui s'empare du milieu de l'éducation publique. Les élèves qui sont descendus dans la rue pour protester contre l'arrêt des cours ont été éparpillés par les militaires avec des grenades lacrymogènes.

Des habitants de la capitale sont en tous cas choqués de voir les militaires s'en prendre à des collégiens, mineurs pour la plupart. Certains manifestants ne seraient pas des élèves. Un adolescent a été arrêté lundi. Certains jeunes ont lancé des pierres contre une école privée catholique où les cours se déroulent normalement.


Vendredi 9 mars 2012

Journée à hauts risques

 

Des tracts ont circulé et provoqué la réaction des responsables des forces de l’ordre ce jeudi 8 mars. La Police par l’intermédiaire du ministre de la Sécurité publique, est intervenue dans les médias pour d’une part mettre en garde le ou les auteurs de ces tracts tout en laissant entendre qu’elle a des pistes, et d’autre part rassurer la population de la capitale car des mesures et des dispositifs de sécurisation sont prévues pour des interventions rapides au cas où la libre circulation des véhicules (transports en commun et autres) ne soit perturbée.

En effet, les tracts en question appellent à une journée de jets de pierres contre les moyens de transport en commun qui circuleraient ce vendredi 9 mars 2012. Seules les femmes enceintes et les personnes âgées devraient prendre les moyens de transport en commun ; quant aux autres citadins, ils doivent s’en abstenir et marcher à pied pour se rendre à leur bureau ou à leurs occupations (voir le tract en fichier attaché).

Pour éviter d’être taxé de perturbateur, l’association Avotra ho an’ny firenena est intervenue auprès des forces de l’ordre pour s’expliquer sur ses véritables intentions quand elle a appelé pour ce vendredi 9 mars à un mouvement de contestation et de manifestation contre la pauvreté. Cette association a suggéré une journée sans circulation et à ce que les ménages fassent chacun dans son foyer, chanter les marmites et cuillères pendant une heure, entre 10h et 11h. Selon le secrétaire général de cette association, il n’est pas du tout question de jets de pierres contre tout véhicule qui circule ce 9 mars.



Pétition

Halte aux expulsions des familles malgaches

mardi 21 février 2012
Destinataires : Monsieur Le Président de la Transition,Monsieur Le Premier Ministre, Monsieur Le Vice Premier Ministre en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Madame le Ministre de la Justice, Madame Le Ministre de la Population, Madame Le Ministre des Mines, Monsieur Le Ministre de l’Agriculture, Monsieur Le Ministre de l’Environnement et de la Forêt, Monsieur Le Ministre des Finances et du Budget, Monsieur Le Ministre du Tourisme,

Collectif pour la Défense des Terres Malgaches - TANY
Maison des Associations du 11ème arrondissement - Boîte 89
8, rue du général Renault - 75011 - PARIS à Monsieur Hajo ANDRIANAINARIVELO
Vice Premier Ministre en charge du Développement
et de l’Aménagement du Territoire
ANTANANARIVO

Monsieur Le Vice Premier Ministre, La pétition intitulée HALTE AUX EXPULSIONS DES FAMILLES MALGACHES ET A L’ACCAPAREMENT DES TERRES A MADAGASCAR que le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches–TANY avait adressée aux autorités malgaches au mois de septembre, continue à être signée par de nombreux citoyens du monde En effet, aucune décision ni mesure concrète pour empêcher les expulsions de familles malgaches des terres sur lesquelles elles vivent, souvent depuis plusieurs décennies, n’a encore été prise par les autorités, alors que la majorité des familles ne dispose d’aucun recours. Nous transmettons de nouveau la pétition en vous demandant d’agir pour arrêter définitivement les expulsions et de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations. Comptant sur une prompte réaction de votre part dans le sens de la sauvegarde des intérêts de la majorité de la population malgache et de la défense de la souveraineté nationale Nous vous présentons, Monsieur Le Vice Premier Ministre, l’expression de nos salutations les plus respectueuses. Au nom
- des membres du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY
- et des 6207 citoyens résidant dans les pays suivants – Madagascar, France, Angleterre, Belgique, Angleterre, La Réunion, Suisse, Allemagne, Canada, Italie, Etats-Unis, Sénégal, Nouvelle-Calédonie, Espagne, Australie, Portugal, Grèce, Luxembourg, Polynésie Française, Martinique, Guadeloupe, Côte d’Ivoire, Guyane française, Mali, Afrique du Sud, Autriche, Algérie, Burkina Faso, Danemark, Ecosse, Indonésie, Kenya, Maroc, Maurice, Niger, Norvège, Andorre, Arabie Saoudite, Argentine, Bénin, Corée du Sud, Ethiopie, Finlande, Guinée-Bissau, Inde, Irlande, Japon, Maurice, Mauritanie, Mayotte, Mexique, Monaco, Nicaragua, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Puerto Rico, Qatar, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Roumanie, Suède, Tanzanie, Thaïlande, Tunisie – qui ont signé à ce jour la pétition sur le site du Collectif TANY ou de notre partenaire Cyberacteurs.
http://terresmalgaches.info/spip.php?article40
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=452 Paris, le 20 février 2012 Mamy Rakotondrainibe, présidente du Collectif TANY patrimoinemalgache@gmail.com
http://terresmalgaches.info
http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches

HALTE AUX EXPULSIONS DES FAMILLES MALGACHES ET A L’ACCAPAREMENT DES TERRES A MADAGASCAR

Les expulsions de familles malgaches des terres sur lesquelles elles vivent, souvent depuis plusieurs générations, sont de plus en plus fréquentes et massives. Cette situation est devenue intolérable à Madagascar. La majorité des familles ne disposent d’aucun recours. En cas de conflit, seule la possession d’un titre ou d’un certificat foncier permet d’entreprendre des actions en justice. Mais un dixième seulement des terrains a fait l’objet d’immatriculation et de certification. De nombreuses surfaces ont gardé leur statut colonial. Elles ne peuvent pas faire l’objet d’une demande de certificat foncier et les démarches pour l’obtention d’un titre ne sont pas à la portée des populations. De nombreuses familles expulsées ne reçoivent strictement aucune compensation. Des indemnisations sont quelquefois prévues, sans règle précise, et leurs montants s’avèrent dérisoires par rapport aux préjudices subis. Les causes d’expulsions sont multiples : - La vente ou la location d’un terrain à un investisseur national ou étranger en vue de faire de l’agrobusiness ou de construire un complexe immobilier ou touristique
- L’octroi ou la location de terrains d’exploitation minière à une société étrangère par l’Etat
- Le développement des aires protégées de conservation de la nature
- La revendication de terres par des descendants d’un titulaire de titre foncier qui ne se sont pas manifestés pendant des années L’aggravation et l’ampleur des expulsions s’expliquent par plusieurs aspects. - On évalue à deux millions le nombre de plaintes déposées par des populations en situation de détresse. A cet égard, l’association des Sans-Abri de Madagascar (Fikambanan’ny Malagasy Tsy Manan-Kialofana) fait surtout mention de terres occupées par des étrangers. Elle revendique la libération des victimes emprisonnées pour avoir résisté.
- Désormais, la distinction entre les investisseurs étrangers et nationaux devient difficile. Auparavant, les lois malgaches interdisaient la vente de terres aux étrangers. Mais depuis 2003, les sociétés étrangères peuvent acheter des terres à Madagascar à travers une filiale malgache.
- Les nationaux participent activement aux accaparements et à la concentration des terres entre les mains de riches sociétés ou personnages, au détriment des simples citoyens et surtout des paysans.
- Selon une circulaire datée du 20 octobre 2010 du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation relative aux procédures d’acquisitions de terrains de plus de 2 500 ha à Madagascar, un « titre spécial » est délivré aux investisseurs pour valider un bail emphytéotique. Afin de lutter contre les expulsions de familles malgaches et les accaparements des terres à Madagascar, le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches - TANY émet les revendications suivantes : - Nous demandons l’arrêt immédiat des expulsions des paysans et des populations malgaches de leurs terres. Nous soutenons la lutte des citoyens Malgaches des villes et des zones rurales de toutes les régions contre l’accaparement des terres et dénonçons les actes de corruption liés à ce phénomène actuel à Madagascar.
- Les responsables et les autorités malgaches doivent protéger les droits des familles, qui vivent depuis plusieurs décennies sur des terres qu’elles ont mises en valeur, et agir rapidement pour trouver des solutions efficaces.
- Nous exigeons la transparence totale sur les ventes de terres et contrats de location signés dans le passé pour que les citoyens malgaches soient informés de l’état actuel des ventes réalisées et baux emphytéotiques contractés. Il est urgent de mettre en place des structures et procédures impliquant les populations concernées ainsi que la société civile dans toutes les transactions avec les investisseurs étrangers et nationaux sur les terres, dans tous les domaines notamment agricole et minier.
- Les autorités et responsables malgaches à tous les niveaux doivent interdire immédiatement la vente de terres aux étrangers. Elles doivent publier les termes et critères d’approbation des contrats de location de terrains prévus par la circulaire du 20 octobre 2010. Expulsées de leurs terres, les populations malgaches se retrouvent sans abri, sans travail, sans possibilité de se nourrir, de développer leur savoir-faire et leurs cultures traditionnelles. Les transferts de vastes surfaces ont des conséquences irréversibles en termes d’appauvrissement et de perte de souveraineté des Malgaches.
- De nouvelles règlementations sur les investissements et des lois favorables aux populations malgaches les plus vulnérables doivent être mises en place, notamment pour la sécurisation et l’attribution de terres à tous les paysans qui travaillent pour l’agriculture vivrière dans toutes les régions de Madagascar.
- Ni la protection de la nature, de la faune et de la biodiversité malgaches, ni les investissements prétendument nécessaires au développement du pays ne doivent passer par l’expulsion des Malgaches de leurs terres et par la perte de leurs droits élémentaires.
- 80% des Malgaches sont pauvres, la majorité travaille dans l’agriculture familiale. Au lieu d’expulser les paysans malgaches et condamner leurs petites exploitations, il faut plus que jamais les soutenir et les renforcer. Telle est la véritable garantie de l’autosuffisance alimentaire de Madagascar et au-delà d’un développement humain et durable du pays. Pétition mise en ligne le 4 août 2011

  Travailler au Liban Des témoignages accablants

MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °