Manifestation à Lisbonne contre la politique capitaliste
reçu du portugal, solidaire des luttes des exploité-e-s qui se révoltent de plus en plus contre la politique capitaliste du gouvernement
31/10/12 Anti government demonstration in Lisboa, Portugal.
19.04.2012
Ce matin, une centaine de flics a encerclé le centre social autogéré ES.COL.A. du quartier "fontinhas" à Porto. Ouvert il y a plus d’un an dans un quartier pauvre de Porto dans une école désafectée, l’ES.COL.A. ("ESpace COLlectif Autogéré) était devenu un lieu de vie pour toute la communauté. Des cours de soutiens, d’art plastique, d’acitivité sportives et culturelles, des débats, des concerts étaient organisés dans le centre social. Lorsque la mairie de Porto avait expulsé les personnes présentes en mai dernier, c’est tout le quartier, gamins et vieux compris, qui s’étaient mobilisés pour réclamer sa ré-ouverture. Après un an de fonctionement, la mairie de Porto a décidé de mettre ses menaces à execution ce matin du 19 avril. Vers 10 H du matin, une centaine de flics encerclaient tout le quartier de "Fontinha". Devant la résistance des habitants, les flics se sont mis à utiliser à tout va leur tasers et leurs matraques. Un jeune est à l’hôpital après avoir été blessé à coup de tasers. Malgré les barricades au sein de l’établissement, les flics ont délogé la soixantaine de personnes qui restait à l’intérieur. Certains ont été blessés, d’autres arrêtés. Un des activistes a été blessé par un jet de pierre. Des témoins parlent d'un groupe d'une vingtaine de flics en civils armés de barres de fer.
Un rassemblement a eu lieu devant le commissariat où sont enfermés les prisonniers puis un rassemblement devant la mairie de Porto. Devant la mairie, un père de famille du quartier a tenté de s'immoler. Environ 200 personnes sont encore devant la mairie. Un rassemblement à Lisbonne est prévu ce soir.
Pour demander la libération des copains et la ré-ouverture da ES.COL.A. : Mairie de Porto : Tel. 00351 222 097 000 Fax 00351 222 097 100 Email : geral@cm-porto.ptgabinete.municipe@cm-porto.pt
Commissariat où sont détenus nos copains : 00351225191129 00351225191130
Le Slogan de l’"ES.COL.A." est "une idée ne peut pas être expulsée" ("Não se pode despejar uma ideia"). A bon entendeur !
Le Portugal se mobilise contre la rigueur
24/11/2010
Des salariés bloquent l'entrée d'une usine Volkswagen durant la grande grève générale qui paralyse le Portugal ce mercredi.
La grève générale contre l'austérité ce mercredi a remporté la plus forte adhésion jamais enregistrée dans l'histoire du pays, selon les syndicats. Tous les secteurs étaient touchés.
Après les Grecs, les Espagnols ou les Français, c'était au tour des Portugais de descendre dans la rue pour contester la politique d'austérité menée par l'Etat. Ce mercredi, le mouvement organisé de longue date par les deux principaux syndicats a été massivement suivi. La mobilisation a provoqué la paralysie quasi-totale des transports publics, alors que tous les vols commerciaux au départ comme à l'arrivée au Portugal étaient annulés. A Lisbonne, le réseau du métro était totalement fermé, et seul un bus sur 4 était en circulation à la mi-journée. Le transport fluvial entre les deux rives du Tage était également interrompu, et la compagnie publique des chemins de fer a annoncé la suppression de 75% des trains. A Porto, seule une ligne de métro sur 6 était en service. «Nous n'avons eu aucun incident. Les gens comprennent que ce n'est pas une grève pour réclamer des hausses salariales, c'est pour défendre les droits de tout le monde, les allocations familiales...», déclarait à l'AFP José Marques, conducteur de métro à Lisbonne depuis 16 ans. La ministre du Travail, Helena André, a confirmé que le secteur «le plus affecté» par le mouvement était bien celui des transports. La ministre a toutefois tenté de minimiser l'ampleur du mouvement en affirmant que le taux d'adhésion était «variable entre 5,9 et 95%, selon les entreprises». Déficit : objectif de 4,6% en 2011 Sous la pression des marchés financiers, le gouvernement a adopté un budget 2011 de rigueur, le plus sévère en quinze ans. Hausse de la TVA de deux points à 23%, baisse de 5% à 10% des salaires des fonctionnaires à partir de 1500 euros brut mensuel, gel des retraites, suppression des allocations familiales pour les salaires supérieurs à 600 euros, remise en cause des déductions fiscales sur les dépenses de santé, d'éducation ou de logement... figurent au programme. Avec un objectif affiché de ramener le déficit de 7,3% cette année à 4,6% en 2011, le Portugal signe l'un des budgets les plus austères d'Europe, après la Grèce, l'Espagne et l'Irlande. Mais cette cure d'austérité devrait peser sur le pouvoir d'achat dans un pays où le salaire moyen est inférieur à 800 euros.
Le Portugal se mobilise dans la rue contre le plan de rigueur
30/05/2010
Selon la principale confédération syndicale portugaise, la manifestation a été marquée par une affluence record au regard des années précédentes.Crédits photo : REUTERS
Selon la principale confédération syndicale portugaise, 300.000 personnes ont manifesté samedi contre les mesures d'austérité annoncées par le gouvernement portugais pour redresser les finances publiques. La cure d'austérité fait des vagues au Portugal. Samedi après-midi, des milliers de fonctionnaires et salariés du privé se sont rassemblés à Lisbonne pour participer à une grande manifestation nationale contre les mesures de rigueur annoncées par le gouvernement socialiste. «Nous ne voulons pas que la société portugaise tombe dans l'indifférence et se résigne», a déclaré Manuel Carvalho da Silva, secrétaire général de la CGTP, la principale confédération syndicale, qui a appelé à cette journée d'action. Selon la principale confédération syndicale portugaise (CGTP), 300.000 personnes étaient présentes pour cette manifestation. Il s'agit, selon la CGTP, d'une affluence record pour ces dernières années, dépassant les 200.000 personnes qui avaient battu le pavé à Lisbonne le 13 mars 2009 pour réclamer de meilleures conditions de travail.
«Que les responsables de la crise paient !»
Les manifestants ont exprimé leur opposition aux plans du gouvernement qui, après avoir annoncé en février un premier programme d'austérité basé essentiellement sur une réduction des dépenses, a présenté en mai de nouvelles mesures dont une hausse généralisée des impôts, la baisse des aides sociales ou encore le gel des embauches des fonctionnaires. «Nous voulons que les mesures exceptionnelles, telles que la hausse de la TVA ou des impôts sur les revenus des ménages, soient associées à un calendrier et qu'elles s'inscrivent dans une stratégie à long terme», a expliqué Manuel Carvalho da Silva.
Fonctionnaires et salariés du privé, venus de différentes régions dans des dizaines de cars, se sont rassemblés en début d'après-midi dans plusieurs points de la capitale avant de défiler ensemble sur la principale artère de Lisbonne. Les professeurs se sont massés devant le ministère de l'Education, portant des pancartes bleues et rouges exigeant «que les responsables de la crise en payent les conséquences!» ou appelant «à geler le gouvernement»
Monde 05/03/2010
Portugal: «Le mécontentement risque très certainement d'augmenter»
Le mouvement de grève entamé au Portugal jeudi par la fonction publique promet de durer. L'annonce du gel des salaires des fonctionnaires dans le cadre du budget 2010 présenté par le gouvernement de José Socrates provoque une mobilisation massive. La population portugaise n'est pourtant pas une habituée des manifestations. Mais la précarisation croissante et le taux de chômage historique (10%) que connait le pays inversent la tendance. Elísio Estanque, coordinateur du groupe d'études sur le travail et le syndicalisme à l'Université de Coimbra, décrypte les enjeux de la mobilisation actuelle.
Qui compose le mouvement amorcé hier au Portugal ?
Il s'agit d'un mouvement de protestation principalement composé de fonctionnaires de l'administration publique, convoqué par les deux grandes centrales syndicales du pays : l'Union générale des travailleurs et la Confédération générale des travailleurs portugais
Existe-t-il une tradition syndicale au Portugal ?
Le Portugal n'a pas une grande tradition en ce qui concerne ce type de mouvement et de contestations. L'arrivée au gouvernement de José Socrates a marqué le gel des salaires même si la dernière grande grève de 2007 des travailleurs de la fonction publique a permis une revalorisation de 3%. Depuis, toutes leurs attentes ont été complètement frustrées.
Ces dernières années, nous avons connu les plus fortes protestations depuis celles de 1974 (année de la chute de la dictature salazariste, ndlr). La grève des professeurs a notamment été l'objet d'une très forte adhésion (80%) et a entraîné le départ du ministre de l'Education en 2008. C'est une conjoncture globale qui a conduit à cette situation : les évolutions de carrière et les salaires ont été congelés dans l'administration publique, on a vu l'augmentation des emplois précaires et des privatisations dans de nombreux services. Il s'agit d'un ensemble de facteurs qui ont contribué à créer un mécontentement et un malaise social
Cette grève s'annonce-t-elle ponctuelle ou s'inscrit-elle dans un mouvement sur le long terme?
Les annonces officielles des dirigeants syndicaux prévoient la généralisation de ces luttes à d'autres secteurs et leur prolongement dans le temps. Cela est fort probable du fait de la crise économique, du taux de chômage très élevé (10%, ndlr) et des 20% de la population qui sont proches de la très grande pauvreté. Le mécontentement risque donc très certainement d'augmenter.
MONDETRON !!!
A N T I F A
Le poète Armand Robin (1912-1961)
définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences
Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur
qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement.
Einstein.
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