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SOMALIE

Somalie : « pirates » ou pêcheurs en lutte ?
par Jeffrey St. Clair

Moins souvent évoquées par la presse des pays du Nord que les mésaventures des otages, les conditions de vie des « pirates » somaliens et de leurs concitoyens rèvèlent qu’ils sont avant tout des pêcheurs en lutte contre le pillage occidental de la pêche et la décharge de déchets toxiques. Dans cet article retenu par le Projet Censuré 2010, la réalité des conséquences du chaos politique persistant en Somalie n’apparaît pas seulement sous l’aspect de la piraterie : en effet même l’ONU y fait depuis longtemps preuve de négligence quant aux traités en vigueur sur les déchets toxiques.




16 février 2011

La communauté internationale a condamné avec force les pirates-pêcheurs somaliens et leur a déclaré la guerre, tout en dissimulant derrière un voile de discrétion les opérations des flottes qui se consacrent à la pêche illégale non déclarée et non réglementée.
Ces flottes en provenance du monde entier pratiquent la pêche furtive et déchargent des déchets toxiques dans les eaux somaliennes depuis la chute du gouvernement de ce pays, il y a dix-huit ans.
Lorsque le gouvernement somalien s’effondra, en 1991, les intérêts étrangers saisirent l’occasion pour entreprendre le pillage des richesses alimentaires marines de la nation et faire de ses eaux échappant à toute surveillance la décharge des déchets nucléaires et toxiques.

Selon le Groupe de travail en haute mer (HSTF, sigle en anglais), en 2005, plus de huit cent bateaux de pêche [IUU] opéraient dans les eaux somaliennes, tirant profit de l’incapacité dans laquelle se trouvait le pays de surveiller ses eaux et ses zones de pêche. Les bateaux IUU puisent chaque année dans les eaux somaliennes des fruits de mer et des poissons pour une valeur globale de 450 millions de dollars : ils privent ainsi la population somalienne, l’une des plus pauvres du monde, d’une source inestimable de protéines et ruinent les pêcheurs, privés de leur gagne-pain.
Dès le début des années 90, on enregistrait des réclamations concernant le largage de déchets toxiques et la pêche illégale, mais il a fallu que le tsunami dévaste le pays, en 2004, pour qu’apparaissent les pièces à conviction [
1]. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a signalé que le tsunami a poussé des conteneurs oxydés, pleins de déchets toxiques, jusqu’aux terres du Puntland, dans le nord de la Somalie.

Nick Nuttall, porte-parole du PNUE, a déclaré à la chaîne arabe Al Jazeera que lorsque les conteneurs furent éventrés par la force des vagues, on a pu découvrir que des inconnus se livraient à une « activité terrifiante » depuis plus de dix ans. « La Somalie sert de décharge pour les substances dangereuses depuis le début des années 90 et cela s’est prolongé pendant toute la durée de la guerre civile », ajoute-t-il. « Les déchets sont de natures diverses : on y trouve des résidus radioactifs d’uranium, pour l’essentiel, mais aussi du plomb, des métaux lourds comme le cadmium et le mercure, ainsi que des déchets industriels, hospitaliers et chimiques : de tout ! »

Nuttall précise que depuis que les conteneurs ont échoué sur des plages, des centaines d’habitants de la côte sont tombés malades, souffrant d’hémorragies abdominales et buccales et d’infections de la peau, entre autres maladies. « Ce qu’il y a de plus alarmant, ce sont les déchets nucléaires.
Les résidus radioactifs d’uranium menacent les Somaliens de mort et détruisent totalement l’océan », précise-t-il.

Ahmedou Ould-Abdallah, envoyé de l’ONU pour la Somalie, assure que dans les faits, le pétrole a contribué à la guerre civile qui dure depuis dix-huit ans dans ce pays, car pour décharger leurs déchets, les compagnies paient les ministres du gouvernement et / ou les leaders des milices. « Il n’y a pas de contrôle gouvernemental… et peu de gens respectueux de l’éthique… ils payent des gens haut placés, mais c’est à cause de la fragilité du « gouvernement fédéral transitoire », sans compter que quelques-unes des corporations ne consultent même pas les autorités : elles déchargent leurs déchets et s’en vont. »

En 1992, les pays membres de l’Union européenne et 168 autres nations ont signé la Convention de Bâle, sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur stockage. L’accord interdit le commerce de résidus entre les pays signataires de même qu’aux pays qui n’ont pas signé le document, à moins d’un accord bilatéral négocié. Il interdit de même l’envoi de résidus dangereux dans les zones de guerre.
L’ONU a trahi ses propres principes et fait la sourde oreille aux demandes somaliennes et internationales pour mettre un terme à la dévastation ininterrompue des ressources marines somaliennes et à la décharge de déchets toxiques. Ces violations ont également été ignorées par les autorités maritimes de la région.


Tel est le contexte dans lequel ont surgi ceux qu’on a appelés les « pirates »

On s’accorde à dire que dans un premier temps, ce sont de simples pêcheurs somaliens qui ont pris leur canot à moteur pour tenter de dissuader les incursions de bateaux qui déchargeaient leurs déchets et pêchaient à la traîne, ou au moins leur faire payer un « impôt ». Ils s’étaient eux-mêmes donnés le titre de « Gardes-côtes volontaires de Somalie »

Un des leaders des pirates, Sugule Ali, a expliqué pour sa part qu’il se proposait de « mettre fin à la pêche illégale et au largage de déchets dans nos eaux…
Nous ne nous considérons pas comme des bandits de la mer. Nous considérons que les bandits, ce sont eux, ceux qui pêchent, déversent des déchets illégalement et portent des armes dans nos eaux nationales. »

Au lieu de prendre des mesures pour protéger la population et les eaux somaliennes contre les infractions internationales, la réponse de l’ONU a été d’approuver des résolutions agressives qui donnent droit aux transgresseurs de faire la guerre aux pirates somaliens, quand elles ne les y encouragent pas.

Les voix des pays exigeant en chœur le durcissement de l’action internationale ont obtenu que des forces navales multinationales et unilatérales se hâtent d’envahir les eaux somaliennes et prennent le contrôle. Le Conseil de sécurité de l’ONU (certains de ses membres pourraient fort bien avoir des motifs cachés pour protéger indirectement leurs flottes de pêches illégales en eaux somaliennes) a approuvé les résolutions 1816, en juin 2008, et 1868, en octobre 2008, qui « invitent les Etats favorables à la sécurité des activités maritimes à participer activement à la lutte contre la piraterie en haute mer, au large de la Somalie, notamment en déployant leurs bateaux de guerre et leur aviation militaire… »

L’OTAN et l’Union européenne ont également donné des ordres en ce sens. La Russie, le Japon, l’Inde, la Malaisie, Égypte et le Yémen se sont joints à la bataille, aux côtés d’un nombre croissant de pays.

Pendant des années, il était demeuré impossible de faire passer des résolutions de l’ONU pour contrôler la piraterie dans les mers du monde, en grande partie parce que les nations membres subodoraient qu’il y allait de leur souveraineté et de leur sécurité. Les pays renâclent à l’idée de céder la surveillance et le contrôle de leurs eaux territoriales. Les résolutions 1816 et 1838 de l’ONU, auxquelles s’opposèrent plusieurs nations d’Afrique occidentale, des Caraïbes et d’Amérique du Sud, ont donc été taillées exclusivement à la mesure de la Somalie, un pays qui n’a pas de représentation assez solide aux Nations unies pour exiger des amendements destinés à protéger sa souveraineté. De la même manière furent ignorées les objections de la société civile somalienne au projet de résolution, qui ne faisait même pas mention de la pêche illégale ni du déversement de déchets.

Hari s’interroge : « Nous attendons-nous à ce que les Somaliens affamés s’installent passivement sur leurs plages ou rament au milieu de nos déchets nucléaires tout en regardant comment nous leur volons leurs poissons pour les déguster dans des restaurants de Londres, de Paris et de Rome ?
Nous n’avons strictement rien fait contre ces délits. Mais quand des pêcheurs rétorquent en interrompant le trafic du couloir maritime par lequel passe 20 % du pétrole du monde, nous poussons des hauts cris contre ce « coup bas ». Si nous entendons réellement combattre la piraterie, commençons par en extirper la racine, c’est-à-dire par poursuivre nos propres délinquants, avant d’envoyer nos canonnières nettoyer le couloir de tout criminel somalien. »


MONDETRON !!!  
  Just Foreign Policy - Morts irakiens dus a l'invasion U.S.  
A N T I F A  
 
 
Le poète Armand Robin (1912-1961)  
  définit "l'anarchiste" comme celui qui est "purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences Celui qui défile joyeusement au pas cadencé a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donné un cerveau puisqu'une moelle épiniére lui suffirait amplement. Einstein. °